fibres a la folie
Fibre de l’été
On retrouve le lin avec joie tous les étés tant il est frais à porter, et son « froissé » est reconnaissable entre tous. En mélange avec du coton, de la soie ou une fibre artificielle, il perd une bonne part de son froissé tout en conservant le maximum de ses qualités. Et cerise sur le gâteau, il se prête très bien à la broderie fine et à divers travaux d’aiguilles, outre ses nombreux autres usages, pour certains inattendus, comme l’alimentation, les matériaux composites, l’isolation, la papeterie.
Fibre végétale originaire d’Égypte, utilisé depuis au moins 4000 ans, le lin est une fibre longue de 20cm issue de la tige de la fleur de lin acclimatée depuis longtemps en Europe, et en particulier en France (leader mondial de la production), en Normandie. Difficile à mécaniser, le lin a été introduite dans le processus mécanisé en 1811, c’est-à-dire, bien longtemps après le coton, la laine. Cela en raison d’une étape spécifique à la fabrication du lin, le rouissage, qui en termes chimiques est l’hydrolyse de la pectose qui lie les fibres (en fait une étape de pourrissement) traditionnellement menée en fosse humide, puis à partir du début du 19e siècle avec des produits chimiques qui produisent le même effet de « pourrissement » qui met la fibre à nu.
Le beau livre « Lin, fibre de civilisation(s) » édité par Actes Sud est une somme unique de travaux de différents scientifiques, sous la direction d’Alain Camilleri. Dans toutes les bonnes librairies.
Planète textile
Quelques nouvelles en vrac de la planète textile :
Mode visible depuis l ’espace ! il en est question ici aussi.
Le polyester recyclé : une des principales solutions ?
La vraie histoire vraie de ... (visible jusqu’au 25-12/2023)
Et la nuit, vous portez quoi ?
Bon weekend à vous !
La suite de vos rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...
Arts laineux
Quelle idée géniale d’associer musique « Groupe de rock équitabioécolocal » comme ses musiciens le définissent eux-mêmes... et « arts laineux »... avec ça ambiance garantie pour des tricoteuses décomplexées... mais aussi une feutrière, des producteurs locaux de laine (mohair, mouton), des teinturières, une boutonnière (comment dit-on pour une fabricante de boutons ?), de la laine de lama, et bien d’autres encore, et bien sûr, l’inépuisable mercière de Tarascon. Il y aura également des ateliers de filage, de teinture, de feutre...
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
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