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Tata-Georgette

fibres a la folie

Planète textile

30 Juin 2023 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Quelques nouvelles en vrac de la planète textile  :

Mode visible depuis l ’espace  ! il en est question ici aussi.

Le polyester recyclé  : une des principales solutions  ?

La vraie histoire vraie de ... (visible jusqu’au 25-12/2023)

Et la nuit, vous portez quoi  ?

Bon weekend à vous   !

La suite de vos  rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...

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Arts laineux

18 Août 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Quelle idée géniale d’associer musique « Groupe de rock équitabioécolocal » comme ses musiciens le définissent eux-mêmes... et « arts laineux »... avec ça ambiance garantie pour des tricoteuses décomplexées... mais aussi une feutrière, des producteurs locaux de laine (mohair, mouton), des teinturières,  une boutonnière (comment dit-on pour une fabricante de boutons  ?), de la laine de lama, et bien d’autres encore, et bien sûr, l’inépuisable mercière de Tarascon. Il y aura également des ateliers de filage, de teinture, de feutre...

Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou  l'autopartage avec Citiz

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Fait chaud  ? ? ?

16 Juillet 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Serait-ce une canicule  ? en tout cas c’est l’été et comme on ne peut pas vivre dans une grotte bien fraiche, autant s’habiller confortablement pour cette saison chaude.

Pour les formes, on privilégie les coupes amples, on évite tout ce qui est trop ajusté, ce qui colle à la peau.  On a envie de belles robes qui flottent dans l’air comme des drapeaux. Elles ne sont pas forcément difficiles à coudre.

Les couleurs claires sont très agréables puisqu’elles réfléchissent la lumière alors que les couleurs sombres l’emmagasinent. Et qui dit lumière, dit chaleur... Blanc, et toutes les couleurs pastel, les beiges, sont tout à fait adaptées, surtout si on a des activités au soleil. D’ailleurs, les couleurs pastel ne sont pas forcément nunuches... Autre avantage des couleurs claires, et pas des moindres, elles sont réputées ne pas attirer les moustiques, notamment le blanc, le bleu clair, le vert clair... Gardez le noir pour la soirée, ou quand la saison fraichira.

l semble apprécier le rouge, l’orange, le noir et le bleu cyan. Sachez que le cyan est une couleur entre le bleu et le vert. En revanche, ils restent indifférents au violet, au vert, au bleu et au blanc

Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/attire-moustique-peau-maison-jardin.html
l semble apprécier le rouge, l’orange, le noir et le bleu cyan. Sachez que le cyan est une couleur entre le bleu et le vert. En revanche, ils restent indifférents au violet, au vert, au bleu et au blanc

Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/attire-moustique-peau-maison-jardin.html
Certaines études montrent également que les moustiques sont plus attirés par les couleurs. Il semble apprécier le rouge, l’orange, le noir et le bleu cyan. Sachez que le cyan est une couleur entre le bleu et le vert. En revanche, ils restent indifférents au violet, au vert, au bleu et au blanc. Le remède La solution est simple ! Il suffit de choisir de s'habiller de préférence avec des couleurs claires. Le mieux est donc de porter un haut et un pantalon blanc pour éviter de les attirer. CE QUI ATTIRE LES MOUSTIQUES DANS LA MAISON une personne a attrapé un moustique entre ses doigts 5. La lumière Comme beaucoup d'insectes, les moustiques sont attirés par la lumière. Si vous laissez la fenêtre ouverte et que vous avez une lumière allumée... Tous les moustiques (et les autres insectes) du jardin vont rappliquer à l'intérieur ! Le remède Le soir, éteignez tout ce qui est susceptible de les attirer. Mieux vaut vivre dans la pénombre que de servir de buffet à ces petits vampires, n'est-ce pas ? Ou alors, fermez les fenêtres jusqu'au début de soirée. 6. L'eau stagnante On en trouve dans les gamelles d'eau des animaux et les soucoupes sous les pots de fleurs. L'eau, quand elle est immobile, attire les moustiques femelles pour pondre. Le remède Pensez à les vider régulièrement. Vous pouvez aussi tout à fait installer des moustiquaires sur votre fenêtre. C'est la solution radicale pour empêcher les moustiques d'entrer chez vous. Rassurez-vous. Ce n'est pas la peine de dépenser une fortune ! Vous pouvez très bien les faire vous-même grâce à ce tuto, pour faire des économies. Vous pouvez aussi installer des plantes répulsives sur les rebords des fenêtres. C'est joli et cela forme une barrière anti-moustique ! 7. La nourriture dont le fromage Comme pour d'autres insectes, la nourriture peut aussi être attractive. Il semble que ce soit particulièrement vrai pour le fromage. Car l'odeur des bactéries présentes dans le fromage leur plaît bien ! Mais les fruits et les restes de nourriture restent attractifs. Le remède Vous savez ce qu'il vous reste à faire ? Plus de nourriture qui traîne ! Rangez tout dans des boites, y compris le fromage et hop au frigo. CE QUI ATTIRE LES MOUSTIQUES DANS LE JARDIN un moustique posé sur une feuille humide 8. L'eau stagnante Dans le jardin, ce qui les attire, c'est l'eau qui stagne. Où est-ce qu'il peut y avoir de l'eau stagnante dans le jardin ? Dans les pots de fleurs, les soucoupes, la gamelle du chien, les citernes d'eau, les récipients près de la piscine... ...mais aussi les bains à oiseaux, les vieux pneus, les jouets des enfants... Bref, tout ce qui peut contenir de l'eau ! Pourquoi ? Parce que c'est exactement ce que cherchent les femelles pour pondre leurs œufs. Les larves grandissent à la surface de ces eaux immobiles. Et lorsqu'elles sont assez grandes... Elles s'envolent pour venir vous piquer ! Le remède La première des choses est d'éviter de trop arroser les plantes en été. Sinon, vous êtes sûr que les moustiques vont rappliquer. Veillez donc à bien vider chaque récipient à chaque fois qu'il pleut. Asséchez-les le plus rapidement possible, notamment quand vous venez d'arroser vos pots et vos jardinières. Et videz régulièrement les gamelles des animaux pour éviter la prolifération des œufs. N'oubliez pas quand même de leur donner à boire ! Pensez aussi aux gouttières ou aux canalisations où l'eau peut s'accumuler. Là aussi, évacuez l'eau dès que possible. Par contre, si vous avez une fontaine, pas de problème. En effet, les femelles ne pondent pas dans l'eau qui bouge. À votre tour... Vous connaissez d'autres erreurs à ne pas faire avec les moustiques ? Partagez-les avec nous en commentaire. On a hâte de vous lire ! Partagez cette astuce Vous aimez cette astuce ? Cliquez ici pour l'enregistrer sur Pinterest ou cliquez ici pour la partager avec vos amis sur Facebook. À découvrir aussi : L'Astuce Pour Trouver (Et Tuer) un Moustique Qui Se Cache Dans la Chambre. Enfin Une Astuce Pour Éloigner les Moustiques Naturellement. moustiques Vous aimez cette astuce ? Recevez les meilleures chaque matin. C'est gratuit. Pas de spam, promis, juré, craché ! Rejoignez-nous ! >> Déjà 3 millions de lecteurs ! Astuce précédente Astuce suivante propriétaire caht 10 Astuces Que Vous Devez Absolument Connaître Si Vous Avez un Chat. Le 24 Juin 2022 465K Vues Partager Enregistrer chat litière Comment Lutter Contre l'Odeur de Pipi de Chat ? Mes 3 Ingrédients Miracle. Le 29 Mai 2021 389K Vues Partager Enregistrer comment retrouver un chien perdu L'Astuce Stupéfiante Pour Retrouver Un Chien Perdu. Le 24 Novembre 2020 384K Vues Partager Enregistrer comment-economiser.fr > Animaux & Insectes > Voici Ce Qui Attire les Moustiques Sur la Peau, Dans la Maison et Au Jardin. 17K Vues Enregistrer Partager "Voici Ce Qui Attire les Moustiques Sur la Peau, Dans la Maison et Au Jardin." pixel Recevez nos p'tits trucs qui changent la vie C'EST GRATUIT Déjà 103 863 abonnés +de 15 000 arbres déjà plantés +de 15 000 arbres déjà plantés Vous partagez nos astuces avec vos amis en cliquant sur les boutons de partage Facebook et Pinterest Les publicités affichées sur nos astuces génèrent des revenus pour comment-economiser.fr comment-economiser.fr se sert d'une partie de ces revenus pour planter des arbres Voir comment ça marche >> MEILLEURS P'TITS TRUCS Nouveau + partagés + vus Comment Tuer les Mauvaises Herbes SANS Abîmer la Pelouse ? Quelles Plantes Aiment le Marc de Café ? (Et Celles Qui ne l’Aiment Pas). Canicule : Quand Faut-il Ouvrir et Fermer les Fenêtres ? L’Astuce de la Feuille de Papier Pour Éloigner les Mouches. Pourquoi Vous Devriez Mettre du Vinaigre Dans l'Eau des Pommes de Terre ? Puces de Parquet : 10 Astuces Qui Marchent Pour S'en Débarrasser Vite. 13 Plantes Brise-Vue Pour Cacher un Vis-à-Vis (Dans Votre Jardin). Comment Faire un Piège à Mouches Efficace Avec une Bouteille en Plastique. Pénurie de Papier Toilette : Pourquoi le Papier Va Manquer (Et Augmenter) ? 8 Erreurs Que l'On Fait Tous Quand On Arrose Les Plantes. Voir le reste du Top 50 >>

Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/attire-moustique-peau-maison-jardin.html
l semble apprécier le rouge, l’orange, le noir et le bleu cyan. Sachez que le cyan est une couleur entre le bleu et le vert. En revanche, ils restent indifférents au violet, au vert, au bleu et au blanc. Le remède La solution est simple ! Il suffit de choisir de s'habiller de préférence avec des couleurs claires. Le mieux est donc de porter un haut et un pantalon blanc pour éviter de les attirer.

Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/attire-moustique-peau-maison-jardin.html
l semble apprécier le rouge, l’orange, le noir et le bleu cyan. Sachez que le cyan est une couleur entre le bleu et le vert. En revanche, ils restent indifférents au violet, au vert, au bleu et au blanc

Découvrez l'astuce ici : https://www.comment-economiser.fr/attire-moustique-peau-maison-jardin.html

Et pour le choix des fibres, on bannit les fibres synthétiques pour ne porter que des fibres naturelles, le coton bien sûr, mais aussi le lin, et fibres un peu plus rares, le chanvre et la ramie.

Le coton, on ne le présente plus, c’est la fibre passe-partout, qu’on retrouve dans toute notre garde-robe. Quant aux trois autres, lin, chanvre et ramie, elles ont en commun d’être à la fois respirantes en laissant passer l’air et absorbantes de la transpiration tout en éliminant les mauvaises odeurs de cette dernière car elles sont naturellement anti-bactériennes. Tout comme la viscose de bambou, ou la fibre de lotus... si on trouve très aisément du lin, et aussi de la viscose de bambou, les deux dernières fibres sont encore rares à la coupe ou en coupon. Fouinez... fouinez...

Pour ce qui concerne la texture, on peut se vêtir de mousseline, tissu très fluide, plus ou moins transparent, de toile  légère, chambray par exemple  ; on oublie un peu la serge, plus raide et souvent épaisse.

Pour compléter les différents points abordés dans ce billet, vous trouverez ci-dessous quelques vidéos...

Bon été à vous   !

P.-s. Pour en savoir plus sur le chanvre...

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Un peu de fraicheur...

1 Juillet 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie, #Films textiles, #Ça n'a rien à voir quoique...

Un souffle d’air frais, et tout est différent  ! C’était déjà l’idée de John Gorrie, l’inventeur de la climatisation...

 

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Fibres à la folie...

21 Juin 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

« Le manque d’information et le manque d’identification de labels par les consommateurs et consommatrices sont les principaux freins à l’achat responsable. Aujourd’hui, on parle de plus en plus de mode éthique, mais encore trop peu de la matière première qui permet de fabriquer un vêtement : le textile. »

C’est à cette méconnaissance du matériau textile que souhaite remédier Émilie Pouillot-Ferrand, en dressant un panorama des fibres textiles et de leurs impacts sociaux et environnementaux. Elle fait aussi une présentation détaillée de la vingtaine de labels, GOTS, Oeko-Tex, Fairtrade, Bluesign, et Naturtextil, etc. et de leur utilité réelle pour nous accompagner dans la modification de nos habitudes d’achats.

Pour l’acheter  : c’est ici...

Et si on n’a pas envie de lire, on peut écouter l’émission qui lui est consacré sur Champs d’action. Au frais de préférence  !

Émilie Pouillot-Ferrand, qui est couturière, a publié d’autres livres dont le très méthodique manuel de couture  :

 

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Éthique ou ne pas éthique  ?

9 Mai 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie, #Lectures textiles

Alors que la production mondiale de vêtements a doublé entre 2000 et 2015 – et on n’allait déjà pas tout nu en 2000...– et que des montagnes de vêtements parfois à peine portés s’amoncèlent dans de vastes décharges, il est grand temps d’examiner de plus près nos pratiques vestimentaires et textiles. Une bonne chose serait, outre le fait de modérer notre consommation frénétique, d’en savoir plus sur les fibres qui nous habillent, de quoi elles sont faites  pour mieux les choisir.

Tout d’abord, tout ce qui constitue la fibre elle-même, avec « Fibres textiles, caractéristiques et propriétés » de Noureddine Baaka, publié aux Éditions universitaires européennes, en 2020, qui s’attache à définir les différentes fibres textiles, de leur composition chimique à leurs propriétés mécaniques et thermiques. De plus , il décrit également les techniques de filature, de tissage, de tricotage et d’ennoblissement. Donc, un ouvrage pas très poétique mais fondamental pour savoir ce qu’on achète.

Fibres textiles - editions universitaires europeennes - 9786139546534 -

Outre la fibre elle-même, il est intéressant de connaitre les intrants nécessaires à leur fabrication, les divers produits chimiques utilisés lors étapes nécessaires à la confection du vêtement, les nombreux professionnels qui s’y emploient et leurs conditions d’exercice. Pour cela, rien de mieux que ce livre  : « Textiles éthiques, s’habiller un acte engagé » d’Émilie Pouillot-Ferrand, édité par Terre Vivante.

Et pour celles et ceux qui souhaiteraient s’orienter vers les métiers de l’industrie textile, rien de mieux que la petite brochure de l’Onisep, dans la collection Zoom sur les métiers, parue récemment.

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Stage de tissage

15 Février 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

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Maroquinerie végétale

15 Novembre 2021 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Bonnes affaires, #Fibres à la folie

Avant, pour se donner le frisson, on pouvait être adepte du « cuir & latex ». Maintenant, c’est bien plus tendance d’être « liège & pinatex »  !

Liège  : c’est l’écorce du chêne-liège, ultra légère que l’on travaille désormais en fines couches, comme un textile pour en faire des accessoires de mode.

Piñatex  : un cuir à base de feuilles d’ananas, mis au point par Carmen Hijosa, une créatrice textile espagnole qui avait été intriguée par l’habit de cérémonie que portent les hommes aux Philippines : le Barong Tagalog, une tunique blanche très fine, souvent brodée.

Le Piñatex est un feutre réalisé avec les fibres longues des feuilles d’ananas qui sont jetées après la récolte des ananas, soit plus de 40 000 tonnes de déchets par an  ! ! !  De ce déchet,  il suffit de faire un feutrage plus ou moins épais selon l’usage auquel on le destine, sacs, chaussures, chapeaux, etc. Le Piñatex est surtout utilisé pour des accessoires mais rien n’empêche d’en faire des vêtements comme on a pu le voir lors de défilés de mode. Ou encore des éléments textiles pour le mobilier d’intérieur.

Excellente alternative végétale au cuir, le Piñatex a l’aspect du cuir, un toucher doux, il résiste à l’abrasion, à la crevaison, à la traction et à la rupture des fibres. Le Piñatex peut être teint, imprimé, brodé. Il est probable, qu’avec tant de qualités, le nom de marque Piñatex deviendra un nom commun, pour désigner toute fibre à base de feuille d’ananas. Cela avait le cas pour le Nylon, le fermeture Éclair, etc.

Outre quelques grandes marques qui ont déjà adopté le Piñatex, Nike par exemple, une maroquinière régionale en a fait son matériau fétiche. Florence Bazan, établie à Belpech, produit des sacs, des porte-monnaie, des accessoires de mode. Elle a viré vers la maroquinerie végétale après une solide formation en couture, à Bordeaux. On peut trouver ses produits sur son site BKO Maroquinerie, dans des salons, chez des revendeurs et sur les marchés artisanaux, comme celui de Blagnac, du mercredi 24 au dimanche 28 novembre 2021, et à Pamiers du vendredi 10 au vendredi 24 décembre, où vous pourrez tâter du piñatex et du liège, puisqu’elle travaille également cette écorce.

Et tous vos rendez-vous textiles
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De la mer aux textiles...

5 Mars 2021 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie, #Lectures textiles

À 7h35 ce matin, le Vendée Globe a pris fin avec l’arrivée d’Ari Huusela aux Sables-d’Olonne. Bravo  ! car même le dernier arrivé est gagnant dans cette compétition.  Merci à toutes et à tous, qu’ils soient arrivés ou aient dû abandonner, qu’ils soient au classement ou hors compétition comme Samantha Davis et Isabelle Joschke qu’on soupçonne capables de terminer à la rame s’il l’eût fallu, pour cette belle aventure qu’ils ont partagé avec nous autres pauvres terriens. Courage, ténacité, mais aussi prudence, compétence, solidarité, voilà quelques unes des qualités dont ils ont tous et toutes fait preuve au long de leur périple.

Lors de leur circumnavigation, les navigateurs participants à cette fabuleuse course ont partagé autre chose avec nous : l’usage de textiles. On pense aux voiles. Il y a aussi les cordages. Il y a tous les vêtements et accessoires des marins, jusqu’à la combinaison qui a permis à Kevin Escoffier de survivre une nuit à son naufrage, dans une eau un peu frisquette... Il arrive même que les marins aient besoin de coudre en mer. Donc, si le Vendée Globe n’est pas en soi une activité textile, les matériaux et activités textiles y tiennent une bonne part.

Ce rapport étroit du textile et de la mer est ancien et constant, ainsi qu’en témoigne le livre « De la mer aux textiles » récemment publié par les éditions Indes savantes. Bien que les auteurs de cet ouvrage ne prétendent pas épuiser  le sujet, ils proposent un vaste tour d’horizon des liens qui unissent la mer et le textile. On y traite du textile dont est fait le bateau (calfeutrages, voiles, filets, cordages). Mais il y est aussi question du textile transporté, sous toutes les latitudes, dans les échanges commerciaux, de l’influence de la mer sur la mode. Toutes les techniques textiles sont mises en œuvre, le tissage, le tressage, la maille, les nœuds, la couture, etc.

Ouvrage sérieux et même savant, comme toujours avec les publications de l’AFET, c’est aussi un beau livre de 194 pages que l’on aura plaisir à feuilleter car bien illustré et mis en page. À offrir aux amateurs de textile et de navigation.

Disponible dans toutes les bonnes librairies et ici, au prix de 28€.

Vos prochains rendez-vous textiles
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Cheveux tissés

16 Février 2021 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

«Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l'exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s'être si intensément concentrés - et pourtant l'avancée de l'ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n'excédait pas celle d'un ongle. Mais, malgré tout, l'homme se tenait là, accroupi, courbé au-dessus du châssis de bois craquant sur lequel son père et le père de son père s'étaient penchés avant lui [...]»

Ainsi commence le roman «Des milliards de tapis de cheveux» qui raconte comment sur une planète assez peu hospitalière perdure l'étrange coutume très ancienne qui consiste à tisser des tapis de cheveux pour les offrir à un empereur lointain. Finesse des cheveux, lenteur du travail, c'est un récit très poétique...  Ce roman publié en 1995 a valu à Andreas Eschbach, auteur de science-fiction allemand, une renommée internationale dès sa parution.

Connaissait-il, lorsqu'il a rédigé ce roman les capes qui dans le nord
de la Chine, jusqu'au début de XXe siècle, étaient faites d'un feutre mêlant laine de mouton, de yack et de cheveux humains, plus précisément les cheveux des femmes qui plusieurs fois par jour brossaient leur chevelure épaisse et offraient à leur époux, à leur père, les cheveux ainsi récoltés. Le feutrage très serré que celui-ci confectionnait offrait une étanchéité quasiment parfaite, sous ce climat froid. Et bien sûr, les hommes qui portaient ce style de cape affichaient ainsi leur statut social et leur richesse. Pas assez fous, en tout cas, pour offrir leur cape à quelque empereur que ce soit... Ces capes ont été photographiées dans le catalogue «Cheveux chéris» du Musée du Quai Branly, lors de l'exposition du même nom en 2012 (page 119 et suivantes). Malheureusement, je n'ai pas trouvé de photographie de ces capes qui puisse être publiée dans ce blog.

Le cheveu, fibre assez répandue, se prête à beaucoup d'usages différents.  Ce qui se rapproche le plus des pratiques textiles évoquées dans le roman d'Andreas Eschbach, c'est le travail d'Antonin Mongin, à regarder dans la vidéo ci-dessous. Ou encore le travail de broderie de l'artiste Daniella de Moura qui utilise le cheveu comme fibre privilégiée.

En attendant votre prochain rendez-vous chez le coiffeur, tant qu'il est considéré comme un service essentiel...

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

Cheveux tissés
Cheveux tissés
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Tissus d'Afrique...

12 Décembre 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Ici, c'est confinement et pluie... qui nous donnent une envie furieuse d'aller voir ailleurs ce qu'il advient de la planète textile. Aujourd'hui, nous nous intéresserons aux textiles africains, car ils sont nombreux, - et pas seulement limités au wax - et leurs usages innombrables, traversés de profondes mutations.

Voici deux conférences animées par Stéphanie Prinet Morou, conseil en stratégie de marque, reconnue pour ses analyses aiguisées du marché du textile et de la mode, et par Anne Grosfilley, docteur en anthropologie, spécialiste du textile et de la mode en Afrique. À écouter ici : Histoire et mode : textiles africains conférence n°1  ... et  conférence n°2  en cousant, en brodant, en tricotant... en attendant la fin de la pluie. Elles sont d'ailleurs plus à écouter qu'à regarder car leur éclairage est assez médiocre et c'est bien dommage, - mais elles sont très intéressantes.

Anne Grosfilley avait déjà présenté une belle synthèse de ses recherches de terrain, en particulier en Afrique de l'Ouest. Rien ne lui échappe, aucune technique, aucun savoir-faire, dans le livre «Afrique des textiles» publié chez Edisud, en 2005. Donc il date un peu mais on peut encore le trouver en librairie - et en bibliothèque.

Elle y décrit tant les pratiques traditionnelles que les réactualisations que font les artisans grâce aux matériaux industriels, grâce aux créateurs de mode africains. On est donc très loin d'une vision passéiste, figée, mais elle y montre une création textile étroitement insérée dans la mondialisation du textile.

Votre agenda textile à Toulouse et dans ses environs...

Tissus d'Afrique...
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Vite, un chapeau !

23 Juin 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Vite un chapeau ! en coton ou en raphia. Voici quelques suggestions trouvées sur le blog d'Anne, très traditionnel au premier abord, mais qui regorge de modèles très variés, avec leurs grilles simples, très claires et assez rapides à réaliser.

Les chapeaux en raphia sont plus légers que ceux en coton et on trouve de très jolis raphias à crocheter, de toutes les couleurs, dans les bonnes merceries.

De plus, abriter sa tête sous un chapeau en raphia est déjà un voyage car cette fibre provient d'un palmier originaire de Madagascar (raphia farinifera). Maintenant produite en de nombreuses contrées, on fait avec cette fibre des nattes, des objets décoratifs, des cordages et bien plus encore car elle est très solide et se tient plus fermement que le coton qui a tendance à «s'écrouler» un peu sur la tête. Voyager dans une valise ne lui pose guère de problème et il reprendra facilement sa forme.

Plutôt que d'utiliser du sucre comme on le voit conseillé parfois, pour raffermir les bords, il est préférable d'utiliser du Powertex, qui est un solidifiant pour les matériaux poreux, donc comme les fibres textiles, dont on peut moduler l'effet obtenu, de très dur à juste un peu rigidifié. Par précaution, il vaut mieux procéder à des essais sur échantillons avant de traiter l'ouvrage fini, mais le rendu est très agréable. Le Powertex supporte les savonnages légers, ce qui est toujours agréable pour des éléments de garde-robe. On trouve ce produit dans les magasins de loisirs créatifs, plus rarement dans les merceries et magasins de tissus où il aurait pourtant toute sa place.

Et si vous rencontrez une difficulté pour crocheter votre chapeau, Tata Georgette assure encore quelques ateliers jusqu'à la mi-juillet.

P.-s. un livre utile pour les ouvrages en raphia :
«Sacs en raphia crochetés» - Éditions de Saxe -  17,90€

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Confinement J+10

26 Mars 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Savez-vous que lorsque nous tricotons, nous fabriquons un méta-matériau mécanique ? et que des physiciens s'intéressent au tricot ? ainsi Frédéric Lechenault, chercheur au CNRS qui intervenait récemment sur France Culture. Le même scientifique et un comparse, Samuel Poincloux, ont donné sur ce même sujet une conférence (avec des images qui aident à comprendre) et y développent d'autres aspects (voir vidéo dessous). La revue Pour la science a également publié l'article «La physique du tricot».

Le tricot fait donc une entrée remarquée dans les sciences, comme le montrent les travaux de Sarah-Marie Belcastro,  une mathématicienne universitaire américaine qui tricote des  des objets mathématiques.

Voilà qui nous éloigne quelque peu de la simple règle de trois que nous utilisons régulièrement pour adapter ou modifier un modèle. Qui chantait donc «Moi je tricote dans mon coin, j'suis idiote, j'suis idiote...» ?

Et comme en ce moment,
l'agenda de Tata Georgette se vide...
pourquoi ne pas en profiter pour recycler vos vieilles chaussettes ? ? ?

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Annonce de dernière minute !!!

20 Décembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Bonnes affaires, #Billet du jour

Portes ouvertes exceptionnelles
de l'atelier Solveil' Créations.

On y trouvera tout l'univers de la laine feutrée, sous forme de vêtements, d'accessoires, d'objets de décoration, à glisser dans la hotte du Père Noël ! on peut aussi payer en SouRiant.

  • samedi 21 (de 14h à 16h)
    et dimanche 22 décembre (de 10h à 18h)
    Lieu : Ancienne cave coopérative - 11260 Fa
    Renseignements auprès de Sigrid-Solveig Pasquer, feutrière
    07 86 32 28 69

Vos prochains rendez-vous textiles à Toulouse
et dans ses environs...

 

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Sexagénaire très souple cherche partenaires textiles

9 Décembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Inventée en 1969, par le chimiste Joseph Shivers (de la société DuPont de Nemours), l'élasthanne a soixante ans. Cette fibre est également connue sous les noms de marque Lycra ou Spandex ou encore par une dénomination plus commune de «stretch».

Cette fibre synthétique, dérivée du polyuréthane, donc in fine du pétrole, est très élastique puisqu'elle peut s'allonger jusqu'à six fois de sa longueur tout en étant d'une très grande solidité, donc sans risque de rupture - pour revenir à sa forme initiale sans déformation dès qu'on relâche la traction. Ces particularités sont très intéressantes pour de nombreux vêtements destinés à mouler le corps (comme les sous-vêtements, les collants) pour un effet «seconde peau» ou plus simplement à procurer un porter très souple. À partir des années 1970, ces qualités en font une fibre de choix pour tous les vêtements de sport (gymnastique, cyclisme, natation, sports d'hiver, danse, etc.).

L'élasthanne intègre massivement le prêt à porter à partir des années 1980 mélangé avec des fibres naturelles ou synthétiques, pour des vêtements ajustés, voire moulants ET confortables,  ajustables à toutes les morphologies, y compris les morphologies «ingrates». Deux pour cent d'élasthanne mélangé au coton suffisent à faire des jeans en «stretch»... dix pour cent pour un collant...  À noter, l'élasthanne n'est jamais utilisé seul... cela reviendrait à avoir une sorte de boule de gomme toute ratatinée...

Et, contrairement au latex employé auparavant, l'élasthanne ne semble pas provoquer de réactions allergiques, si on en a ôté les  ingrédients toxiques : des colorants, des huiles siliconées pour faciliter le glissement, des apprêts divers, des anti-bactériens et autres anti-quelquechose.

Autre atout de l'élasthanne, le temps de séchage du vêtement est réduit car cette fibre est hydrophobe ; il réduit les besoins de repassage car le vêtement est moins froissé et la température de repassage doit être abaissée au minimum, sous peine de ruiner les belles qualités d'élasticité.

MAIS... tout au long de sa vie, l'élasthanne est une fibre polluante : lors de sa fabrication, de par son constituant d'origine, de par les solvants qui sont utilisés pour sa mise en forme, lors des lavages. En fin de vie, l'élasthanne n'est pas biodégradable, même si le jean en coton qu'il accompagne l'est... donc le vêtement n'est pas biodégradable, même si des solutions seront  peut-être bientôt disponibles.

Il est donc capital de ménager les vêtements contenant de l'élasthanne en prolongeant leur durée de vie, notamment en les nettoyant et en les entretenant à basse température (40°C maximum) sous peine de perdre les qualités élastiques et d'avoir un vêtement déformé. L'usage de javel est à éviter (mais je sais que vous avez déjà éliminer ce produit de vos produits ménagers depuis longtemps !) de même, on évite les produits détachants contenant de l'ammoniaque, de l'eau oxygénée. En bref, l'élasthanne craint les fortes températures et les produits basiques qui le détériorent. À noter que chaque lavage en machine d'un vêtement contenant de l'élasthanne libère de très nombreuses nanoparticules dans l'eau évacuée... donc on limite le nombre de lavages. Pas la peine de laver un jean porté deux fois... il vaut mieux le suspendre à l'air pendant 24h avant de le porter à nouveau.

Enfin, pour briller en société, vous pouvez citer le pays qui produit le plus d'élasthanne : la Corée du Sud, notamment le fabricant Hyosung qui produit 30% de la production mondiale.

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Revoir Montbrun Bocage

20 Novembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Après une année de pause et de réflexion consacrée à «perfectionner la scénographie globale pour une meilleure visibilité de la filière laine, des ateliers… ; améliorer l'accueil et confort des exposants [et des visiteurs] ; meilleures conditions de travail aux bénévoles… » Atoutlaine renouvèle ses Journées de la laine. 

D'ailleurs, le programme est dense et varié, avec une journée professionnelle le vendredi 29, suivie de deux journées tout public. Souhaitons-leur un franc succès ! car la laine mérite d'être mise à l'honneur.

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Vente privée

14 Novembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Bonnes affaires, #Fibres à la folie, #Billet du jour

À l'occasion du déstockage annuel, avant de partir trouver de nouvelles merveilles en Asie, l'animatrice de  l'atelier-boutique  Neelam  organise une vente privée de tissus indiens avec notamment de nombreux cotons imprimés, cotons Khadi filés et tissés main, soies sauvages, soies Khadi... ainsi que des kits à broder, des broderies indiennes. Voilà une excellente occasion de remplir la hotte du Père Noël...

du mardi 19 au samedi 23 novembre 2019,
du 10h à 17h

MAIS ATTENTION !
SEULES LES PERSONNES AYANT PRIS RENDEZ-VOUS
POURRONT Y PARTICIPER...

Il suffit d'appeler le 06.45.12.89.21 et l'adresse précise vous sera indiquée à ce moment-là. Un indice ? près du métro Faculté de Pharmacie, ou de l'arrêt de bus Caubère de la ligne 34.

Vos prochains rendez-vous textiles ...

Vente privée
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Un si long fil...

9 Septembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Longtemps, on a tricoté des laines pour aiguilles n°x car les fabricants de pelotes de laines n'indiquaient que cette mention sur leurs pelotes. Et donc, c'était un peu compliqué si on décidait de tricoter un modèle en utilisant une autre laine. Comment être sûre d'avoir la même grosseur de fil, autrement dit le même rapport poids/longueur du fil ? et au final, le même rendu une fois l'ouvrage terminé ?

Ce rapport longueur/poids est appelé titrage. Le poids est indiqué en grammes (et en onces parfois), la longueur en mètres (et parfois en yards...). Il s'agit d'une longueur approximative, à quelques centimètres près, en fonction du degré d'humidité contenue dans la fibre.

Plus le fil est fin, plus la pelote contient de mètres de ce fil. Et inversement, plus il est épais, plus court  il sera. Par exemple, un rapport de 125m pour 50g se tricote avec des aiguilles n°3,5, en général. Un rapport de 200m pour 50g correspond à un fil dit «dentelle» pour tricoter de fins châles en dentelle shetland, par exemple.  Il faudra donc plus de temps pour tricoter une pelote de 50g. Tandis qu'un rapport de 70m pour 50g correspond à un fil épais qui «avancera vite», comme on dit couramment, mais il faudra plus de pelotes pour tricoter ou crocheter un ouvrage.

Tout cela a aussi sa norme depuis 1956 : le tex qui correspond au poids en gramme pour 1 000m de fil (par exemple 20tex =1 000m pèsent 20g). Cette unité est utilisé dans toute l'industrie textile. Mais pour l'usage courant des tricoteuses, la mention est toujours indiquée par rapport au poids de la pelote, 50g le plus souvent, même s'il est moins rare de trouver des pelotes de 100g.

Désormais, depuis un certain nombre d'années (15 ? 20 ?), les fabricants indiquent systématiquement ce titrage sur le bandeau en papier qui enveloppe la pelote.  Si la mention de la taille des aiguilles est toujours mentionnée, c'est bien le titrage la mention la plus importante. Cela ne dispense toutefois pas de faire un échantillon, y compris si on prend une laine autre que celle mentionnée sur le modèle, y compris si elle a le même titrage.

Et pour savoir combien de mètres de laine ont été nécessaires pour un pull déjà tricoté ? pourquoi pas comme dans la vidéo jointe... même si s'y mettre à trois pour répondre à cette question me laisse songeuse...

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Avant le plasticocène...

12 Août 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

La vannerie est cette technique qui consiste à tisser des fibres végétales plus ou moins épaisses pour en faire des paniers et toutes sortes d'objets utilitaires. On utilise l'osier, mais pas seulement ; les branches souples et fendues dans la longueur de divers arbres comme le noisetier, le châtaignier,  mais aussi la paille ou des herbes ou des plantes de toutes sortes.

Autrefois, avant l'ère du Plasticocène, la vannerie était très pratiquée et on prenait ce qui poussait là où on se trouvait, même si des fibres exotiques comme le bambou sont venues enrichir l'art des vanniers. On produisait des objets en vannerie partout en France, soit à titre de production domestique par les hommes de la maison le plus souvent, en hiver au coin du feu, soit par des vanniers professionnels. Ce qui explique que la vannerie était pratiquée dans quasiment toutes les régions françaises.

Sur la route des vacances, il y a de jolis petits musées consacrés à la vannerie et il serait difficile de les présenter tous. On peut citer le petit musée, créé et géré par des amateurs passionnés de vannerie, qui se trouve à Vallabrègues, dans le Gard.

Où : Musée de la Vannerie - Grand Café du XIXe siècle - 4, rue Carnot - 30300 Vallabrègues
Quand : du 3 avril au 12 octobre

Un autre lieu incontournable de la vannerie se trouve à Fayl-Billot et regroupe un musée, l'École nationale d'osiériculture et de vannerie et une très belle exposition d'architecture végétale, des créations design, des créations d'artistes contemporains qui utilisent cette technique fort ancienne.

Où : Maison de la vannerie - Espace Saint-Antoine - 36, Grande-Rue - 52500 Fayl-Billot
Quand : toute l'année

On peut encore citer l'Espace Culturel Osier Vannerie de Villaines-les-Rochers qui propose toute l'année de nombreuses animations (stages, ateliers, expositions thématiques) et un sentier d'interprétation de l'osier pour découvrir tout l'environnement de l'osier.
 
Où : Espace culturel Osier Vannerie - 7, place de la Mairie - 37190 Villaines-les-Rochers
Quand : du 7 avril au 3 novembre

 
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Au bord du lac

5 Juillet 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Bonnes affaires, #Billet du jour

Le «punch needle» ou en patois de chez nous, la broderie au poinçon, c'est une façon de dessiner avec de la laine pour réaliser des petits tapis (ou des plus grands), des galettes de chaises, des coussins douillets ou toutes sortes d'objets décoratifs. La technique, remise au goût du jour, est assez simple, rapidement accessible aux débutants en broderie, aux enfants. On dessine un motif au feutre sur le tissu, puis on commence à broder avec une aiguille spéciale.  Tout cela est très bien expliqué ici - merci à mes consœurs blogueuses !

On peut aussi utiliser un kit ou un modèle fourni par certaines boutiques, et pour la laine, on peut quasiment tout utiliser. J'aime particulièrement la laine fine crewel, teinte avec des végétaux, par Renaissance Dyeing qui propose une gamme de kits punch needle ; cette gamme va d'ailleurs s'élargir dans les mois à venir. Et cet été, comble de bonheur, on peut prendre son pique-nique et s'installer sur les rives du lac de Montbel puis visiter  la boutique de Renaissance Dyeing, les mardi et mercredi après-midi de 14h30 à 17h et le samedi matin de 10h à 12h30. Il est cependant préférable d'envoyer un petit courriel car parfois, nos teinturiers ariégeois sont en vadrouille, et ils prévoient même de prendre eux aussi quelques jours de vacances... fin août, mais on ne sait pas encore exactement quand... et puis Andie et Adriaan ne sont pas non plus des accros du téléphone portable ! mais leurs laines teintes sont si belles qu'on veut bien leur pardonner.

Où : Renaissance Dyeing - Place Théophile Delcasse
09600, Montbel d'en Bas - tel 04 68 31 53 23

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Au bord du lac
Au bord du lac
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Compétition sportive

1 Juillet 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Les 1 800 habitants du village Le Dorat, en Haute-Vienne, reçoivent à la fin de cette semaine le Championnat du monde de tonte,  car outre les 300 compétiteurs venus du monde entier, 5 000 moutons et plus de 30 000 visiteurs sont attendus pour participer ou assister à cette sorte de tournoi de six nations de la laine.

Les concurrents français auront fort à faire devant les favoris, les Néo-Zélandais, mais aussi devant les compétiteurs venus des autres pays producteurs de laine, principalement les Anglo-saxons, les Espagnols. En clair, ça va barder, avec des épreuves aux forces (ciseaux) et au rasoir électrique. Avec podiums et hymnes nationaux... comme pour les autres sports...

Plus de 300 tondeurs vont s'affronter en tondant 5 000 moutons. Et comme pour tous les sports, les compétiteurs se sont entrainés dur... car la tonte de mouton combine plusieurs qualités : l'endurance (le travail se fait courbé, en manipulant un animal vivant), la rapidité (les meilleurs tondent une brebis en moins d'une minute...) et la précision pour ne pas blesser l'animal, ce qui pénalise gravement le compétiteur.

De plus les juges notent la tenue de la bête, le geste lui-même car le tondeur ne doit pas passer deux fois sur la même laine ; l'animal doit être débarrassé de toute sa laine, les passages de la tondeuse doivent être quasiment invisibles sur la peau de la bête, la laine doit être triée par morceaux de toison et donc de qualité de la fibre, celle du ventre étant plus sale, celle du dos plus longue, etc.

Souhaitons bon courage à l'Équipe de France qui affrontera les autres équipes nationales : Reinard Poppe (tonte aux forces), Loïc Jauberthie, Thimoléon Resneau et Loïc Laygonie (tonte machine), Adèle Lemercier et Lucie Grancher (tri et préparation de la laine), sous la conduite d'Alain Belliard (manager), tandis que Klaus Jiefer et Jules Resneau seront les référents juges pour les outils.

du jeudi 4 au dimanche 7 juillet 2019
Championnat international de tonte de moutons
organisé par l' Association pour le Mondial de Tonte de Moutons
Lieu : 87210 Le Dorat
Renseignements : 06 74 52 94

Pour y aller : le covoiturage ou  l'autopartage avec Citiz

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Soie bouconnaise ?

29 Mai 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Récemment, une invasion de bombyx était annoncée dans la forêt de Bouconne, où ces chenilles  vont dévorer les feuilles printanières et tendres des chênes, entre avril et juillet. Donc, en ce moment, les chenilles sont en plein grignotage... miam... avant de se transformer en nymphes puis en papillons, bref le grand cycle de la vie des bombyx.

Cette pullulation, qui a été détectée dès l'automne dernier, quand les forestiers ont reconnu les pontes de Bombyx en très grand nombre sur les troncs d'arbres,  revient environ tous les 10 ou 15 ans dans la même forêt, y reste en gros deux ans. Parfois l'intervalle est plus long entre deux passages : la dernière fois, c'était 1992, en forêt de Bouconne.

Donc les chenilles voraces du bombyx du chêne sortent de leur cocon. Cocon... bombyx... qui dit cocon de bombyx dit soie, non ? ne pourrait-on pas récolter de la soie en forêt de Bouconne, cela changerait des champignons ? en fait,  il s'agit du bombyx disparate ((lymantria dispar), de la famille des lépidoptères (papillon) et non pas du bombyx du mûrier qui fournit habituellement la soie. Il y a bien la soie tussah qui est produite par un bombyx nourri de feuilles de chênes, mais il  semblerait qu'il s'agisse d'un autre ver à soie, vivant en Asie, dit «ver à soie tussah», (anthéraea pernyi plus précisément). Il y a aussi le Saturnie du chêne du Japon, introduit en France au XIXe siècle. Bref, la famille des bombyx est vaste mais pour la soie, il faudra continuer à aller chez nos fournisseurs habituels.

Ci-dessous : une vidéo tournée en Corse où l'on voit très bien cette insatiable chenille.

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Tartan Day

5 Avril 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Si vous avez raté la Saint-Patrick (fête irlandaise), peut-être pourrez-vous fêter demain le Tartan Day dans un pub écossais. Car il y a sans aucun doute des Écossais qui se sont installés à Toulouse et dans la région, à l'instar de ceux qui ont émigré aux États-Unis et y ont créé cette fête qui célèbre leur costume remarquable. Quoique, tous renseignements pris, aucun des pubs toulousains n'a fait de proposition de Tartan Day. Quoiqu'il en soit, le Tartan Day aura lieu demain le 6 avril. Donc, vous enfilez votre jupe «écossaise», votre pantalon «écossais», voire votre kilt et allez en bonne compagnie boire une bière* dans un pub écossais ou irlandais (pas anglais puisqu'ils brexitent, parait-il).

En cas de doute, (bière ou whisky* ??? euh...) à savoir si votre tissu à carreaux est un motif tartan ou pas, il est plus prudent de consulter le Scottish Tartan Authority et son Scottish Register of Tartan. Car si le monde des tartans est riche, varié, reconnaissable entre tous les motifs à carreaux, pas question de faire dans l'approximation d'après cette vénérable association écossaise car d'une part, chaque tartan a un nom, et d'autre part, chaque tartan est porté traditionnellement par un clan, un seul, sauf permission spéciale. Mais ils reconnaissent aux non-Écossais le droit de porter le tartan de leur choix... ouf ! 

Ainsi grâce à l'ouvrage de Sylvie Lagorce, «Kilts et tartans» paru en 2010 aux Éditions du Rouergue,  j'ai appris que ma jupe «coin du feu» que j'aime beaucoup porter en hiver est faite dans le beau motif William Wallace, du nom du patriote écossais surnommé «Braveheart» qui prit la tête d'une révolte contre les Anglais à la fin du XIIIe-début du XIVe.

Étoffe de laine à carreaux de couleurs, le tartan était traditionnellement porté par les hommes, notamment les militaires, sous la forme du kilt, puis cet emblème de l'Écosse a revêtu les femmes qui se faisaient tailler des robes dans le tartan de leur clan. Puis les usages se sont encore élargis, d'abord hors des clans écossais, et hors d'Écosse.

Et demain, pour le dress-code, on fait comment si on n'a pas de tartan traditionnel sous la main ? sortez votre sac, ou votre écharpe ou un autre vêtement à motif Burberry avec son indémodable motif associant le blanc, le noir, le beige avec un filet de rouge - couleurs et motif de Burberry, contrefait à toutes les sauces bien que très officiellement protégé depuis 1967.

À moins que vous ne préfériez un costume punk ou gothik car ces tendances vestimentaires avaient largement utilisé les tartans, reprenant ce grand standard du vêtement bourgeois à l'élégance sobre et sans tapage pour exprimer leur refus de la politique de Margaret Thatcher. Un siècle plus tôt, les tartans avaient habillé les dandys romantiques... Bref, les tartans ont une histoire mouvementée, passant avec brio du tailleur bon-chic-bon-genre de la princesse royale au grunge le plus affirmé... tels des classiques «tous terrains» et ils reviennent régulièrement à la mode, repris par de grands noms de la couture, comme Vivienne Westwood qui «décoinça» radicalement le tartan.

Donc, vous avez bien compris que kilt désigne le vêtement porté par les hommes, et tartan le tissu dans lequel il est fait. Et ne dites-plus «tissu écossais» pour parler d'un tartan... 

Pour finir, couper du tartan afin d'y tailler un vêtement suppose quelques questions préalables... motif symétrique ou motif asymétrique, quel métrage ? si on veut un beau résultat.

Bon Tartan Day !

*à consommer avec modération

On peut lire aussi  le très documenté chapitre consacré à la «Tradition des Highlands» de Hugh Trevor-Roper dans l'ouvrage d'Eric Hobsbawm et Terence Ranger «L'invention de la tradition» publié par les Éditions Amsterdam en 2012 pour y découvrir que le kilt est un  costume traditionnel somme toute assez récent. (Mise à jour 2020 12 03)

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Textiles médiévaux

6 Mars 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

«Près de quatre-vingt fragments de textiles de l’époque médiévale sont aujourd’hui conservés dans différents lieux (monuments historiques, musées, dépôts archéologiques) de l’ancienne région Midi-Pyrénées, dont les plus anciens sont datables du IXe siècle. L’essentiel provenant de trésors d’église – seuls quelques-uns d’entre eux ont été découverts en contexte archéologique – le vêtement religieux est mieux connu que le vêtement civil. De plus, l’essentiel est conservé à l’état de fragment, ne laissant plus d’espoir de reconstituer la forme originale du vêtement. Néanmoins, leur répartition et la nature de leurs fibres ou décor donnent de précieuses indications sur la consommation des textiles au Moyen Age dans le Sud-Ouest.»

Tel sera le propos d'Ariane Dor, conservatrice du patrimoine à la DRAC-Toulouse, lors de la conférence «Vêtements et textiles médiévaux conservés en Midi-Pyrénées : bilan et perspective» qu'elle donnera le 13 mars prochain au Musée Saint-Raymond. Cette conférence est organisée en partenariat avec le laboratoire Traces, dans le cadre des Mercredis de l'archéologie. Il est à noter que les textiles anciens étaient jusqu'à récemment très méconnus en raison de la difficulté de la conservation de ces matériaux. Il faut en effet un climat très sec, comme pour les textiles coptes, ou très humide comme pour cette robe pêchée au fond de la mer... dans le premier cas, les textiles sont protégés des moisissures, champignons et autres parasites, dans le second ils sont protégés de l'oxygène et de son action oxydante, et le mieux est aussi de les protéger de la lumière. Voilà des conditions rarement réunies sous nos climats... et cela explique la rareté du textile dans les collections antiques et médiévales, contrairement au métal ou d'autres matériaux plus pérennes. Toutes ces raisons expliquent aussi pourquoi le fragment de vêtement d'évêque (ill. jointe), provenant de la cathédrale de Tarbes, ressemble à un petit détritus... ce qui est bien dommage.

Quand : à 18h30 le mercredi 13 mars 2019
Où : Musée Saint-Raymond - Place Saint-Sernin - 31000 Toulouse
Réservation conseillée ici.

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Le chat qui pelote

8 Janvier 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Ce billet s'adresse aux personnes qui ont un beau pull en laine, angora, cachemire ou alpaga. Et un chat. Et ce chat exprime son goût pour précisément ce beau pull en le pétrissant avec ardeur.

Parmi les particularités comportementales des chats domestiques, il y en a une qui consiste en effet à pétrir des objets souples avec les pattes avant, mouvement accompagné d'un très subtil ronronnement. Quand un chat s'adonne à cette activité, il semble que rien ne peut l'en distraire. C'est ce qu'on appelle un caractère de néoténie, c'est-à-dire la persistance de comportements juvéniles - voire de bébé - toute leur vie durant. Cette caractéristique que l'homme développe au plus haut point (qui tète sa cigarette ?... ou qui joue toute sa vie ? qui apprend toute sa vie ?) est adoptée par les animaux domestiques, en particulier ceux qui vivent à notre contact étroit, dans notre intimité. Parmi les caractères néoténiques du chat, il y a aussi le miaulement, alors que les chats sauvages ou les chats vivant librement de façon indépendante ne miaulent pas, sauf pendant leur petite enfance pour appeler leur mère puis lors de la période des amours.

Cette néoténie s'observe aussi chez de nombreuses autres espèces animales avec chaque fois les comportements juvéniles propres à leur espèce, comme par exemple les chiens qui remuent la queue et aboient comme le font les petits loups qui eux, une fois devenus adultes abandonnent ces comportements de leur prime jeunesse.

Pourquoi un tel phénomène ? est-ce parce que, libéré du souci de pourvoir à sa subsistance, l'animal prolonge indéfiniment son enfance sous la tutelle humaine qui en plus de le nourrir éloigne les prédateurs éventuels...

Donc, pour résumer, votre chat ronronne, et vous trouvez cela normal pour un chat alors que c'est le résultat de la domestication, votre chat joue avec des babioles et vous trouvez également cela normal... etc. et bien, il faut accepter que ce chat, même très âgé, pétrisse un vêtement. N'essayez pas de l'en dissuader, de lui rappeler que ce n'est plus de son âge... car si jouer est pour lui un entraînement à la chasse, pétrir lui rappelle le bon vieux temps où il pétrissait les flans de sa mère à l'heure de la tétée... Son choix se porte en général sur un vêtement d'une personne avec laquelle il se sent en confiance. C'est plutôt flatteur, non ? oui, mais mon pull ? À vrai dire, votre chat ne fera pas la différence entre le pull en cachemire et une vieille tenue de sport en coton, pas trop propre (qui porte ainsi très bien votre odeur - si elle sort du lave-linge, elle porte l'odeur de la lessive qui ne sent pas du tout comme sa mère ni comme vous)... miam... donc, laissez lui toujours à porter de pattes une telle défroque, son bonheur sera parfait. Et s'il insiste sur le pull en cachemire, une toute petite goutte d'essence de menthe poivrée, sur une couture du pull, donc sur l'envers devrait suffire à l'envoyer peloter ailleurs.


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Pensé en Ariège, fabriqué en Occitanie

18 Octobre 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie

Plusieurs troupeaux d'Occitanie (Ariège, Tarn, Gers, Aude, Hérault) fournissent leurs laines à Laines paysannes  qui les trie soigneusement, les lave, et les file en Ariège.

Les moutons, principalement de race Tarasconnaise  donnent des belles laines «couleurs mouton», c'est-à-dire la fibre naturelle non teinte allant selon les pelotes de l'écru au brun, en passant pas plusieurs nuances de gris, laines sans chichi, mais bien gonflantes, faciles à tricoter, douces à porter, la laine de pays c'est sexy !

Si on entend la mer en posant l'oreille sur certains coquillages, on entend les clochettes de troupeaux dans la montagne lorsqu'on pose la tête sur un pull de laine de montagne. Si, si, croyez-moi ! essayez avec un ouvrage tricoté par exemple avec la laine Burel en 2 fils pour tricoter ou crocheter très fin comme des écharpes, des châles, avec des aiguilles 2 / 2,5, ou en 3 fils pour travailler avec des aiguilles 3 / 4, idéale pour pulls, bonnets...  Et si on «n'aime-ne-sait-pas-n'a-pas-le-temps-n'a-pas-envie» de tricoter, on peut aussi acheter des vêtements et accessoires tricotés à la boutique :  Boutique en ligne, en vente «circuit court» avec La Ruche qui dit oui, en boutique à Saint-Girons, dans les Biocoop de Foix et Pamiers. Et aussi dans la caravane «Laines paysannes» qui sillonne les routes de la région.

Juste une question : pourquoi avoir choisi comme emblème la cardère (dipsacus fullonum, pour les amateurs de latin) ?  parce que cette plante, autrefois très utilisée pour carder la laine et qui a bien failli disparaitre a été sauvée in-extrémis par La Hulotte. Voilà, vous savez tout. Vous pouvez tricoter et jardiner, si le cœur vous en dit.

Laines paysannes - Ferme de Tourol - 09100 Bonnac

et pour apprendre à tricoter de si belles laines :
les ateliers de Tata Georgette et vos prochains rendez-vous textiles à Toulouse
et dans ses environs...

Pensé en Ariège, fabriqué en Occitanie
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Trop propre pour être clean...

25 Septembre 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Les fibres synthétiques, à chaque lavage,  libèrent des micro particules dans l'eau, eau qui rejoint les océans, océans dans lequel se nourrissent poissons, huitres, moules et crustacés... bref autant faire sa lessive dans son assiette... sympa non ?

«En moyenne, un Français lave son jean après l’avoir porté 2,5 fois. Si on le lavait tous les dix usages, on réduirait la consommation d’eau utilisée dans toute la vie du jean de...»... combien à votre avis ?

Sans parler des lessives qui contiennent de nombreux polluants : «des détergents (tensioactifs appelés aussi agents de surface)  [...] ; des composés alcalins [...] ; des agents complexants (chélatants), improprement appelés anti-calcaires [...] ;  et quelques autres encore comme par exemple des enzymes [...] ; des agents de blanchiment [...] ; des azurants optiques  [...] ; des conservateurs ; du parfum ; souvent du colorant ; du ballast (pour les lessives en poudre) [...] ;  de l'eau (pour les lessives liquides) ainsi que des agents qui agissent sur l'aspect du produit (viscosant, opacifiant, antimousse).» Tous ces éléments  chimiques ralentissent l'oxygénation de l'eau des cours d'eau, sans compter sur des effets endocriniens de plus en plus évidents... On échappe toutefois aux «phosphates, interdits en France (dans les lessives) depuis 2007». Ouf !

Pour faire bref, tout produit de synthèse dérivé du pétrole est à proscrire. Également à proscrire : les adoucissants, le chlore.  On peut avantageusement remplacer toute cette chimie par une simple dilution de savon noir - et quand je dis avantageusement, je parle aussi du porte-monnaie car toutes ces lessives coûtent vraiment cher. Et pour ceux qui ont la chance d'avoir une cheminée, de la cendre de bois est très efficace. Il suffit de faire infuser deux poignées de cendre dans deux litres d'eau, de filtrer au bout de 48h. Et voilà une eau de lessive toute prête qui passe très bien à la machine . Et la cendre résiduelle rejoint directement le tas de compost ou le jardin.

Mais la question fondamentale est la suivante : avons-nous besoin de laver aussi frénétiquement nos vêtements ? alors que les accrocher une nuit dans un endroit aéré suffit pour retirer les odeurs, pour les défroisser un peu, avant de les ranger dans l'armoire.

Vos prochains rendez-vous textiles toulousains...

Source : Darty

Source : Darty

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Guêpes : le retour

20 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Déjeuner sur la terrasse... oui mais les guêpes ? elles vont aussi apprécier le melon et le dessert. Ordinairement, dans la nature, elles utilisent de la fibre de bois pour construire le nid pour leurs larves (donc de la fibre de cellulose), mais voilà un artiste, Mattia Menchetti,  qui détourne ce talent bâtisseur de ces guêpes : il leur fournit du papier de différentes couleurs,  pour qu'elles le malaxent en une sorte de feutre destiné à protéger leur progéniture. La structure est libérée quand les jeunes guêpes s'en vont voler de leurs propres ailes.

C'est de l'insect-art - ou une façon originale d'offrir un abri aux guêpes (qui disparaissent tout autant que les abeilles) ! donc pensez-y avant d'utiliser insecticide ou toute autre forme d'élimination de ces insectes butineurs si utiles.

 

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Guêpes : le retour
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La laine des Argoulets

23 Avril 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Pour tondre les pelouses des Argoulets, la Mairie de Toulouse a recruté 53 brebis landaises et leurs agneaux, 19 chèvres pyrénéennes, et aussi 19 chevaux et 2 ânes dont la mission est de remplacer les herbicides interdits  aux collectivités depuis le 1er janvier 2017, de faire de l'éco-pâturage urbain pour parler moderne.

Voilà une occasion de faire une ballade champêtre à Toulouse, de voir de près des moutons. Attention, il ne faut pas leur donner à manger, ni chercher à les caresser, voire même à les approcher de trop près car il est probable, que comme l'an passé, plusieurs chiens les accompagnent, dont des patous pas commodes, pour lesquels le règlement c'est le règlement, en l’occurrence «protéger le troupeau».  Le troupeau y sera jusqu'à mi-juillet.

Bonne ballade !

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Étoffe des dieux

13 Février 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Couleurs, #Billet du jour

Qui a dit que l'Antiquité, ce n'était que des vieux machins poussiéreux et ternes ? en tout cas, ce n'est pas le Musée Saint-Raymond, qui dans le cadre de l'exposition «Rituels grecs - une expérience sensible» donne à ressentir, à toucher, à voir, et même à écouter ce que ressentaient, touchaient, voyaient et écoutaient les Grecs.

Malheureusement, si les pierres et le bronze ont assez bien résisté au temps qui passe, les tissus ont disparu, usés, retaillés, raccommodés, brûlés, mangés pas des générations de mites. Ne restent que quelques fragments de fibres à partir desquels, avec les techniques actuelles de l'archéologie expérimentale on peut reconstituer quelques éléments, notamment les offrandes textiles qui étaient fréquemment déposées dans les sanctuaires, pour habiller les statues des dieux ; ces étoffes étaient souvent tissées avec un grand talent par les femmes, teintes de couleurs vives, avec des décors d'or et de pourpre.

Pour bien rendre compte de la démarche de l'archéologie expérimentale dont l'objectif est de reconstituer les façons de faire, de fabriquer, ce sera donc une conférence à plusieurs voix à laquelle nous pourrons assister jeudi 15 février puisque, autour d'Adeline Grand-Clément, Maîtresse de Conférences d'Histoire grecque à l'Université de Toulouse II-Le Mirail, les membres Couleurs en herbes apporteront leur expertise artisanale.

Conférence le jeudi 15 février à 18 h
Lieu : Musée Saint-Raymond - Place Saint-Sernin - 31000 Toulouse
Gratuit mais réservation préalable uniquement sur www.eventbrite.fr.

Étoffe des dieux
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papier ? cuir ? vegaquoi ?

4 Décembre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

C'est du papier, mais indéchirable et imperméable. Cela a l'aspect du cuir, mais aucun animal n'y a laissé sa peau. Cela résiste au frottement et à la déchirure, pour une épaisseur d'un peu plus d'un demi-millimètre. On peut le découper, le coudre, le repasser, le broder, le laver. On peut lui associer d'autres textiles pour faire des sacs et des pochettes, ou d'autres accessoires tendance toujours très légers, ce qui est un atout pour les accessoires de voyage. Ce matériau fabriqué à partir de latex et de cellulose est donc très polyvalent, quoique le choix des couleurs soit encore assez limité (blanc, marron, pierre, noir, sable).

Je n'en ai pas trouvé à Toulouse (peut-être pas assez cherché, si vous avez une adresse, merci de me l'indiquer) mais on en trouve ici - ou ici ou encore ici.

«Idées couture en papier vegan» publié par les Éditions de Saxe donne de précieux conseils pour coudre ce matériau magique, avec des patrons en grandeur réelle.

papier ? cuir ? vegaquoi ?
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Moutons tarnais

8 Novembre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

C'est la troisième édition du Festivalaine de Labastide-Rouairoux ! ! !  cette manifestation désormais annuelle a pour but de présenter une vitrine régionale des artisans, fabricants, créateurs, amateurs et professionnels passionnés par la matière laine

Avec des éleveurs de moutons, des feutriers, un matelassier, des tisserands et créateurs de vêtements et accessoires en laine. Il y aura même des éleveurs de chèvre mohair.

Samedi à 17h, «Trames d'histoires enchainées», spectacle déambulatoire par la Compagnie des Tirelaines

Tout le weekend du 11 et 12 novembre, de nombreuses animations dans le Musée départemental du Textile, dans le parc municipal en extérieur sous chapiteaux et dans la salle des sports attenante.

L’ensemble des animations ainsi que l’entrée et la visite du musée sont gratuites tout le weekend, de 10h à 18h. Il y aura aussi du vin chaud - l'abus d'alcool est dangereux pour la santé mais pas l'abus de soupes ni de crêpes, ni de châtaignes grillées... que l'on trouvera aussi sur place.

Pour tout renseignement : Musée départemental du Textile - 81270 Labastide-Rouairoux
Tél : 05 63 98 08 60

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

 

Moutons tarnais
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Filer en Aveyron

24 Octobre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Christiane Pinet s'est installée il y a plus de quarante ans à La Couvertoirade en Aveyron, où elle file la laine et organise des stages de filage au fuseau et au rouet, non pas pour concurrencer l'industrie lainière mais pour retrouver le plaisir de créer soi-même une belle matière, la vraie laine, dont l'envie revient en même temps que les fraicheurs automnales.

Pour la contacter : Christiane Pinet - Le Bourg - 12230 La Couvertoirade - tel 05 65 62 17 92

 

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Amies de la soie, bonjour !

10 Octobre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Musées, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Si vous aimez la soie, voici une bonne nouvelle qui devrait vous réjouir : le Musée des tissus de Lyon est sauvé en dépit du désintérêt persistant du Ministère de la culture.

Cette affaire tumultueuse commença en 2015, et tout de suite, de nombreuses voix se sont élevées contre le démantèlement de ce prestigieux musée. Il y eut des réunions, des conversations, des soutiens chaleureux, et tous les ingrédients d'un suspens insoutenable.

Merci à tous ceux, à toutes celles qui ont contribué, à un titre ou un autre à ce sauvetage !

Maintenant que le Musée des tissus de Lyon est sauvé, on va pouvoir s'occuper de sauver l'humanité... Gloups ! en 2049, Tata Georgette sera quasiment centenaire...

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Découvertes estivales... à Saint-Hippolyte-le-Fort

10 Août 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles, #Musées, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Admettons que j'ai un léger goût pour la soie... admettons que vous aussi... voilà un musée cévennol à visiter impérativement.

En plus, Marie-Noëlle Fontan y expose ses «Trames végétales» jusqu'au 30 septembre.

Lieu : Musée de la Soie - Place du 8 mai 1945 - 30170 Saint Hippolyte du Fort

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Le Jardin du tisserand

25 Mai 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Il y a quelques semaines un sympathique et discret petit musée consacré au fil de soie a ouvert ses portes pour la saison 2017. Quelque part entre Vierzon et Châteauroux, donc pas tout près de Toulouse mais si vous passez par là-bas, il mérite vraiment le détour.

Créé et dirigé par Serge Nadeau depuis 2010, il est installé dans les quatre bâtiments d'un corps de ferme dont chacun abrite une des étapes qui va de la chenille du Bombyx du mûrier au métier à tisser. Soit successivement la magnanerie, la filature, le moulinage et le tissage avec toutes les machines en fonctionnement dont un piquage, acheté à Roanne en 1998, entièrement démonté pour être transporté et remonté sur place, le tout en plusieurs semaines d'un travail méthodique. Avis à ceux qui peinent avec des étagères Ikéa !!! La plantation du mûriers jouxte le musée, pour nourrir les pensionnaires de Serge Nadeau. C'est une halte bien intéressante dans une paisible région rurale où il fait bon randonner. Une autre ressource textile de Saint-Georges-sur-la-Prée, c'est son élevage d'alpagas, mais je ne sais pas s'il est possible de le visiter.

Où : Le Jardin du tisserand - La Métairie du Rozay - 18100 Saint-Georges-sur-la-Prée - tel 02 48 51 48 63

 

Le Jardin du tisserand
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Avec 100g de laine...

19 Mai 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Art textile, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Avec 100 grammes de laine, que feriez-vous ? Voici dans cette vidéo de la Brebis Perrette quelques pistes.

 

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Fleurs bleues ?

2 Avril 2015 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

En ce début de printemps, la revue de botanique «La Garance voyageuse» publie un très intéressant article sur le lin. En fait, il faut dire LES lins car on y apprend de belles à propos de cette plante. D'une part, c'est une plante cosmopolite que l'on trouve en de nombreux endroits de la planète même si en France, nous connaissons surtout le lin qui bleuit nos champs, cultivé pour produire du textile, car la France produit à elle seule 75% du lin à usage textile produit dans le monde.

En effet, il y a des lins à fleurs blanches, roses et même jaunes qui poussent spontanément dans toutes sortes d'environnements naturels, en montagne, au bord de la mer Méditerranée (Linum maritimum L.). D'autres préfèrent des zones plutôt humides comme le Linum catharticum L. Il y a même un lin poilu (en botanique, on dit velu, s'il-vous-plait), avec des fleurs violacées, présente dans les Pyrénées. Bref, les lins, c'est beaucoup plus que la plante textile que nous utilisons habituellement pour nos travaux d'aiguille.

La Garance voyageuse - voir aussi www.facebook.com/rubiaperegrina48

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Liberty

12 Juin 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Couleurs, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Tissu estival par excellence, le liberty, revient à la mode ces dernières années. Liberty, l'authentique, pas les imitations qui fleurissent sur diverses cotonnades de qualité aléatoire. Le vrai liberty est un tissu de coton fin, au tissage serré, avec un aspect légèrement glacé et imprimé de motifs à petites fleurs inspirées du mouvement artistique anglais «Arts and craft», à la fin du XIXe siècle.

On l'emploie surtout pour les vêtements d'enfants, la décoration, mais il revient dans la garde-robe féminine. Cacharel l'avait largement utilisé dans ses collections des années 60 et 70. Qui, à l'époque n'a pas eu son chemisier en liberty, sa robe d'été en liberty ?

En tout cas, c'est un tissu facile à travailler avec lequel on peut coudre des vêtements mais aussi toutes sortes d'objets, comme un coussin, une jolie trousse de toilette, un sac, des serviettes de table, etc. Seule précaution à prendre : faire attention au sens des motifs car si les fleurs sont densément réparties sur l'étoffe, elles ont souvent un sens haut/bas. Donc, attention au moment de la coupe. L'erreur ne serait pas trop grave sur une pochette. Sur une chemise ou une robe en revanche, pas terrible le résultat !

Mais le liberty se cache bien à Toulouse. On en trouve quelques rouleaux ici ou là : chez Petite fabrique toulousaine, Trio d'aiguilles, Bobines et fanfreluches, les Doigts d'or, Petit comptoir, c'est-à-dire dans les merceries et bien sûr dans les boutiques de patchwork. Mais bizarrement, ce n'est pas dans les magasins de tissus qu'on en trouve le plus... bizarre, non ?

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Feutre

29 Avril 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Lectures textiles, #Billet du jour, #Fibres à la folie

À toutes, cela nous est arrivé de faire feutrer notre pull préféré lors d'un lavage un peu trop énergique à la machine à laver. Plutôt que de feutrer passivement, accidentellement, on peut préférer feutrer volontairement, consciencieusement, afin d'obtenir un beau résultat comme nous le proposent les auteures de «Laine feutrée» publié par Le Temps apprivoisé.

En effet, le feutre est une étoffe magique, non tissée, créé à partir de laine et avec lequel on peut faire toutes sortes d'objets, de toutes tailles, pour de multiples usages : une yourte, des chaussures, des vêtements, des paniers, etc. Quant au pull «accidenté», il peut être transformé en chausson, en doudou, en petit sac.

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La mite écolo

22 Avril 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

C'est le printemps. Pour les mites aussi. Et la sempiternelle question : comment s'en débarrasser ?

Utiliser un répulsif comme la lavande ou le bois de cèdre ou le savon d'Alep, c'est déjà une bonne solution. Mais cela ne résout que partiellement le problème, car si ces produits chassent les insectes à l'état adulte, les larves déjà pondues grignotent consciencieusement les laines. Normal, les jeunes, à cet âge-là, ont un appétit féroce.

Le mieux est d'éradiquer radicalement les risques de nouvelles pontes en utilisant le «contrôle des naissances des mites textiles» : les phéromones attirent irrésistiblement les mâles qui vont s'engluer sur la plaquette. Pendant ce temps-là, les femelles s'ennuient peut-être mais vos lainages sont préservés. Et c'est «totalement inoffensif pour les êtres humains et les animaux».

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Les couleurs du printemps

17 Avril 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Couleurs, #Fibres à la folie, #Billet du jour

C'est vraiment le printemps et on a envie d'assortir le bleu du ciel à de couleurs fraiches, douces. Les nouvelles couleurs de la gamme Natura de DMC arrivent à point. Vous les trouverez dans le nuancier sous les numéros 79 à 88, soit 9 nouvelles couleurs qui viennent compléter une palette déjà bien riche. Le plus difficile, c'est de choisir parmi tous ces fils de coton peigné d'aspect mat qui rendent très bien au tricot ou au crochet, pour réaliser des vêtements, des sacs, des accessoires. On les trouve dans quasiment toutes les merceries toulousaines.

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Filature

10 Février 2014 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

La filature est certes mécanisée depuis le XVIIIe siècle mais faire naitre sous ses doigts une fibre nouvelle, unique, constitue toute la magie du filage à la main. Pour découvrir cette technique à la base de toutes les techniques textiles, puisqu'elle permet de réaliser le fil qui servira à tricoter, à tisser, à coudre, à broder, etc. il est encore possible de s'inscrire au stage de filature manuelle qu'organise le Musée départemental de Labastide-Rouairoux, le 28 février. Filage à la main, au fuseau, au rouet, tout cela s'apprend vite et au bout de la journée, on peut déjà réaliser de beaux fils pour créer soi-même ses propres mélanges. (Réservation indispensable avant le 24 février).

Ce stage fait d'ailleurs partie du programme des journées de stage proposées par le Musée : tissage, teintures naturelles, initiation à la broderie d'or, tout au long de l'année.

Pour en savoir plus, adressez-vous directement au Musée.

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Tissus coptes

19 Mars 2013 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Fibres à la folie

Le Musée Georges-Labit conserve une importante collection de tissus coptes et Danièle Nadal leur consacrait une conférence le 16 mars dernier.

Les tissus coptes sont quasiment les seuls tissus qui nous sont parvenus de l’Antiquité en raison du climat aride de l’Égypte, leur terre natale. Ils nous sont surtout parvenus sous forme de fragments issus des bandelettes de bourrage des momies car les Coptes ont gardé longtemps l’habitude égyptienne de momifier leurs morts : ces fragments constituent l’essentiel des campagnes de fouilles des XIXe et XXe siècles. Une source plus récente de fouilles est la collecte des détritus dans les fortins militaires du limes romain et dans les détritus des villes antiques sur lesquels travaillent des archéologues français. Les techniques muséographiques actuelles et la numérisation des images permettent désormais de reconstituer des pièces de grandes dimensions, parfois éclatées entre plusieurs musées et peu à peu se reconstitue ainsi un vaste puzzle de petits morceaux de tissus.

Ces tissus coptes proviennent de vêtements, de tentures, d’éléments mobiliers divers. Une forme de vêtement courant était la tunique tissée en plusieurs bandes de tissu que l’on assemblait ensuite. Des bandes de motifs décoratifs colorés étaient tissés selon une technique qui s’apparente à la tapisserie sur lisse au fur et à mesure du tissage de la pièce de tissu.

De beaux motifs géométriques ornent les bordures et reprennent des motifs populaires de la mosaïque qui ornait les maisons. Des motifs végétaux restituent la flore de la vallée du Nil sur le centre des tentures, des vêtements. Les dessins évoluent au fil du temps. À partir du VIIe siècle, l’influence de l’Islam se traduit par un retour à la stylisation géométrique, puis à partir du Xe siècle un nouveau déploiement des formes naturalistes, avec des poissons, des canards et diverses autres formes animales, employant tout un corpus graphique utilisé par ailleurs dans l’orfèvrerie, la peinture, la céramique coptes. Les représentations humaines sont abondantes, avec des portraits de face, yeux grands ouverts. Les tissus coptes peu à peu ne sont plus achetés que par la seule population copte chrétienne et à partir du XIIe siècle leur production ralentit, les formes graphiques s'appauvrissent et se figent.

Les collections toulousaines ont pour l’essentiel été trouvées dans les tombes, en particulier au cours des fouilles effectuées par Albert Gayet, de 1897 à 1907 dans l’antique Antinoë. Les collectes textiles de ces campagnes de fouilles du début du XXe siècle ont été confiées dès 1902 à la Faculté des lettres de Toulouse qui les a remises au Musée Saint-Raymond, puis à partir de 1949 au Musée Georges-Labit. Montrer au public ou préserver ? telle a été pendant longtemps l’alternative pour les textiles conservés par les musées. Montrer ces tissus au public a signifié les clouer sur des planches et les accrocher sous des spots qui les brûlaient, parfois plusieurs dizaines d’années d'affilée pour certaines pièces. Les conserver n’était pas un sort plus enviable car ils étaient entassés pêle-mêle dans un sous-sol humide sans aucune protection contre l’humidité et divers parasites, tels que champignons, insectes.

C’est au début des années 1980 que l’on se soucie vraiment de sauvegarder ces étoffes dans de bonnes conditions et qu’une campagne de restauration est entreprise par Danièle Nadal, alors conservatrice du musée qui commence à les nettoyer en cherchant conseil auprès de ses confrères des plus grands musées de France (Louvre, musée Guimet,…). Par bonheur, la fibre de ces tissus coptes est pour l’essentiel du lin qui est une fibre facile à nettoyer et aussi de la laine colorée. Les couleurs étaient issus de colorants naturels qui ont la propriété de ne pas dégorger au lavage, qu’il s’agisse de la garance (rouge), de la racine de lotus ou le safran (jaune), le pastel (bleu).

Parallèlement à la campagne de restauration entreprise par le Musée Georges-Labit, un don exceptionnel de Madame Chevalier au cours des années 1980 avait abouti à une remarquable exposition que beaucoup de Toulousains avaient alors pu apprécier. Depuis trente ans, les tissus coptes du Musée Georges-Labit sont très discrets, quoique conservés dans de bonnes conditions et le public n’a que trop peu l’occasion de les admirer. D’autant que depuis quelques mois, le musée Georges-Labit n’a plus de conservateur. Donc plus personne pour monter des expositions, valoriser les collections permanentes. Allô monsieur le Maire !

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Toiles de Pondi

22 Septembre 2012 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Bonnes affaires, #Fibres à la folie

Il y a tout près de la place du Busca une petite boutique très discrète, ouverte seulement de 15h à 18h, et seulement du lundi au vendredi. On peut passer devant sans la voir. C'est dommage.

On y trouve les belles toiles de coton produites à Pondichéry, en Inde, par d'anciens lépreux guéris mais ayant gardé des handicaps. Ils tissent, cousent le coton et fournissent ainsi un revenu régulier à leur famille, bénéficiant aussi d'un suivi médical et d'une retraite. Ils gèrent eux-mêmes leurs ateliers et leur circuit de vente, épaulés par des bénévoles en France et en Belgique, les membres de l'association Shanti, créée en Inde, en 1962. Parmi eux, les bénévoles qui tiennent cette boutique discrète.

Il y a des toiles pour tous les goûts : unies, rayées, à carreaux, fines, plus épaisses, de toutes les couleurs...

L'association Shanti travaille également au développement d'autres activités pour diversifier les sources de revenus. Un programme est en cours d'élaboration pour produire de la spiruline. Il y a aussi une école pour les enfants. Mais c'est une autre histoire...

(voir carnet d'adresses)

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