Sans la mode
«Sans la mode» est le titre provocant du deuxième numéro de la revue «Modes pratiques», la revue d'histoire du vêtement et de la mode de l'École Duperré, parue courant janvier. Le sommaire, comme celui du premier numéro, est riche et multifacettes.
La mode peut-elle être modérée ? La mode et son refus extrême, avec le naturisme - mais n'est-il pas lui aussi une mode, une mode sans textile. Et qu'en est-il de l'anti-mode ? Même la pratique de faire soi-même ses vêtement est décortiquée, c'est dire si c'est du sérieux.
Bref, c'est un beau pavé de 448 pages, aussi bien illustré que le premier numéro. Pour l'acheter, comme cela semble difficile à Toulouse, il est préférable de l'acheter directement auprès de l'éditeur. Et pour ceux qui auraient raté le premier numéro «Normes et transgressions», il y a eu un nouveau tirage que l'on peut se procurer de la même façon.
Uniforme professionnel
Dans l'hôtellerie et la restauration, l'uniforme de service doit être un vêtement pratique, adapté à la fonction de la personne qui le porte, solide pour résister à un usage quotidien. Il doit refléter l'image que l'entreprise souhaite donner auprès de ses clients, être facile à identifier par ceux-ci, suivre les tendances de la mode et rester élégant en toutes circonstances. Bref, pas facile à choisir... à défaut d'uniforme, un dress-code précise à chacun quelle tenue adopter pour exercer ses fonctions.
«Le matin de son deuxième jour de travail, Ernest avait emmené Jacob à l’atelier de couture installé dans l’ancien Hôtel des Bains qui avait cessé son activité au début du siècle. Cette dépendance assez délabrée était située à deux cents mètres de l’hôtel et n’en était pas visible. C’était là que vivaient les saisonniers, qu’était aménagée la lingerie, que se trouvait la garde-robe où étaient entreposées toutes sortes de vêtements qui, éternellement, défaits, retouchés et recousus, avaient servi de tenue de travail à des générations de serveurs et de femmes de chambre et continueraient de le faire.. Tandis que ces derniers se succédaient à un rythme rapide, les tabliers, blouses et chemises sur leur étagère et les pantalons et vestes pendus à leurs cintres attendaient avec flegme d’être réanimés par de nouveaux corps jeunes et agiles qui allaient, pour un temps plus ou moins long, leur redonner à nouveau cher et vie.»
Extrait de «Un garçon parfait» d’Alain Claude Sulzer,
édité par Jacqueline Chambon en 2008.
et comme il n'y a pas que le textile dans la vie...
Voici quelques autres adresses pour apprendre d'autres choses à Toulouse et dans les environs...
- Artilect – Fablab Toulouse – 10, rue Tripière – 31100 – Tel 05 31 61 61 41 (2018 07)
- Atelier des bricoleurs – 64, rue de Fenouillet – 31200 Toulouse – pour travailler le bois, le métal, faire de la soudure, des petits et des gros bricolages, dans une ambiance coopérative et DIY – (2018 07)
- Atelier du Monte-Charge – 9, rue Giroussens – 31500 Toulouse – tel 05 61 22 50 20 – ateliers partagés pour techniques bois, électricité, bricolage en tous genres – location ponctuelle d'espaces et/ou de machines, résidence, etc... (2017 01)
- My visa city – tel 06 09 85 33 74 – pour apprendre à faire des produits d'entretien écologiques – à Toulouse (2016 04 05)
- Sandrine Follere – atelier d'expression plastique et de création – 9, rue du Collège de Foix – 31000 Toulouse – tel05 61 21 93 81 (2017 05)
- Tetalab – 12, rue Ferdinand-Lassalle – 31200 Toulouse – hackeurs/bricoleurs/etc – (2018 07)
dernière mise à jour : 2022 04 15
Bout à bout
Des cordes, des nœuds, du rêve. C'est le spectacle que nous propose la troupe Le Clan des songes la semaine prochaine à Odyssud. Cette troupe domiciliée à Venerque a tourné un peu partout en France, au Québec, au Brésil, en Norvège, en Suisse, mais aussi au Japon, en Corée du sud - et quand on connait la tradition de la marionnette dans ces deux pays... autant dire que Le Clan des songes est une excellente troupe. Leurs spectacles mettent en scène plutôt ce qu'on appelle les formes animées, c'est-à-dire des objets qui à priori sont des objets, pas des personnages, mais qui deviennent des personnages sous la conduite des artistes. Vous suivez ?
La question qui me taraude : comment font-ils pour nommer leurs cordes alors que dans les théâtres, traditionnellement, «corde» est un mot interdit ?
En tout cas, il n'est pas indispensable de kidnapper les enfants de vos voisins pour aller voir «Bout à bout», car si l'âge minimal est de 3 ans, il n'y a pas d'âge limite au-delà on serait trop vieux pour apprécier.
Du mardi 17 au samedi 21 janvier, à Odyssud, Blagnac.
Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...