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Tata-Georgette

Un sens idéalisé

30 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

Avec les mains, on peut faire toutes sortes de choses, pas seulement tricoter ou coudre.  Marie-Christine Hauet s'en sert pour masser et enseigner l'art du massage :  «La main et le touché sont associés à de nombreuses croyances, notamment de type «thérapeutique». La connaissance du corps humain a beaucoup évolué depuis l’antiquité surtout au cours du siècle dernier. De nos jours, certaines approches du massage continuent de véhiculer des visions du corps humain qui sont problématiques. Sortir de ces croyances et illusions, souvent utilisées par des charlatans et des profiteurs de la crédulité, exige une approche rationnelle du corps et de l’individu, et de distinguer les notions de bien-être, de thérapie et de développement personnel.»

C'est la substance de la conférence «Histoire du toucher : un sens idéalisé» qu'elle donnera mercredi 3 mai à 20h30 - à la Maison de la Philosophie - 29, rue de la Digue 31300 Toulouse - (entrée 4€)

 

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Élégances théâtrales

28 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles, #Billet du jour

Vous autres, pauvres humains du XXIe siècle qui allez désormais au théâtre en jean et T-shirt, allez de toute urgence prendre une leçon d'élégance à Labastide-Rouairoux.

Vous y découvrirez qu'au XIXe siècle, le spectacle n'était pas seulement sur la scène du théâtre, mais aussi dans la salle. Toute la bonne société s'y rendait parée de ces plus beaux atours. Ce phénomène ne touchait pas seulement les grandes capitales, mais aussi les villes de province où les théâtres se multiplient, comme Castres ou Albi «où il est de bon ton pour la bonne société de se montrer, [...] pour assister aux représentations théâtrales ou musicales.»

C'est cette ambiance mondaine et festive que retrace l'exposition du Musée départemental du textile de Labastide-Rouairoux «grâce à de nombreux prêts de costumes, décors et accessoires par les musées Goya de Castres, Urbain Cabrol de Villefranche de Rouergue et de collectionneurs particuliers. Tous les métiers du spectacle (décorateur, dessinateur, costumier, brodeur, plumassier…) sont présentés. Deux cantatrices régionales, Emma Calvé et Henriette Baretti, ayant eu une carrière internationale, sont mises à l’honneur.»

Cette exposition donne le la du thème exploré cette année par le Musée départemental du textile : le spectacle, non seulement du côté des acteurs, chanteurs, danseurs, mais aussi du côté des spectateurs.

du 29 avril au 30 novembre 2017

Musée départemental du Textile - Rue de la Rive - 81270 Labastide-Rouairoux
Tél. : 05 63 98 08 60 - musee.textile@tarn.fr

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26 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Citations textiles, #Billet du jour

«Le négoce du fret ne suffisait plus, à lui seul, à écouler les laines castillanes pour un prix rémunérateur. [...] Cipriano Salcedo eut un jour l'idée soudaine d'ennoblir un vêtement aussi populaire et aussi modeste que la pelisse. Une vareuse bonne pour la garde des moutons [...] pouvait être transformée, moyennant trois brèves retouches, en habit pour les classes plus aisées. Le succès, comme il est de règle dans le monde de la mode, dépendait de l'inspiration, du coup de génie : dans le cas présent, il suffisait de rompre l'aspect uniforme du dos et des fonds de manches par d'audacieux empiècements. [...] un vêtement protecteur réservé aux paysans acquérait un charme urbain indéfinissable qui allait aux dames et aux messieurs.»

Cette «customisation» est plutôt étrange car, au XVIe siècle, les modes «descendaient» les classes sociales : de l'aristocratie, un type de vêtement, d'arrangement du vêtement ou d'accessoire de mode était ensuite imité par les bourgeois puis par les gens de métiers, puis pour finir par le tout venant. À ce moment-là, il était définitivement démodé. Ainsi de la fraise : quand les cordonniers se sont mis à porter la fraise, il y a belle lurette que la mode en était passée dans l'aristocratie qui était passée à autre chose. Et pour autant que je sache, un vêtement de travail du petit peuple (équivalent du blue jean) ne pouvait pas prétendre habiller les citadins quelque peu aisés.  Mais peut-être y eut-il quelques exceptions dont cette pelisse, à moins que ce ne soit une invention romanesque.

Quoiqu'il en soit, le négoce de la laine tient une bonne place dans «L'Hérétique»  de Miguel Delibes,  bien que ce ne soit pas le sujet principal de ce roman largement inspiré des faits historiques relatifs à l'éradication de la Réforme dans l'Espagne du milieu du XVIe qui fut aussi un temps de controverses et de doutes.

Delibes Miguel - L'Hérétique - roman historique traduit de l'espagnol - Verdier, 2000.
Dans toutes les bonnes bibliothèques, librairies, etc.

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Tenir vingt jours sans billet ?

24 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

Pourquoi pas un seul billet depuis le 4 avril ? soit vingt jours de silence.

Tout d'abord l'appel du large avec une virée au bord de l'Océan atlantique de quelques jours où j'ai attrapé un début de coup de soleil, Puis l'appel des hauteurs avec une virée pyrénéenne pour quelques jours. Car si on a une vue merveilleuse des Pyrénées depuis Toulouse (depuis le Pont neuf très précisément pour ce qui me concerne), c'était encore mieux d'aller voir sur place, et d'y compléter le premier coup de soleil de l'année. Bref, cela s'appelle des vacances.  Et puis Pâques en famille. Et puis une fuite d'eau carabinée et tout ce qui s'en suivit. Et puis, et puis, et puis... tout le reste.

Ajoutez à cela une machine à laver le linge qui rend l'âme et qu'il faut remplacer de toute urgence car il est impossible de tenir vingt jours sans machine à laver le linge. C'est quasiment un sport de compétition de procéder à ce genre d'achat : faire le tour des possibilités, en magasin, sur internet. Comparer les performances, les prix, etc. Bref, une journée complète dédiée à cette chasse de la plus grande invention du siècle dernier. J'en ai trouvé une qui fait tout  : défroissage à la vapeur, séchage, quasiment silencieuse, consommation d'énergie très modérée et quelques autres qualités qui en font un petit bijou de technologie. Comme ma dernière machine a imperturbablement prodigué son savoir-faire depuis presque vingt ans, son remplacement  mérite qu'on y prête attention sauf à revenir aux bonnes vieilles lessives d'antan, telles que celles effectuées au bord de la Garonnette par les lavandières toulousaines.

Bref, les vingt jours qui viennent de passer ont été très occupés. Mais vous retrouverez les ateliers de Tata Georgette dès cette semaine. La bonne nouvelle, c'est que de nouvelles dates ont été ajoutées, notamment pour des ateliers couture au Bonheur dans le pot, tout au long du mois de mai.

source : 20minutes.fr - Lavandières toulousaines au bord de la Garonnette - aide-mémoire pour la lessive
source : 20minutes.fr - Lavandières toulousaines au bord de la Garonnette - aide-mémoire pour la lessive
source : 20minutes.fr - Lavandières toulousaines au bord de la Garonnette - aide-mémoire pour la lessive

source : 20minutes.fr - Lavandières toulousaines au bord de la Garonnette - aide-mémoire pour la lessive

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Kimono

4 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Musées, #Billet du jour

À partir de mercredi 5 avril, est présenté le deuxième volet de l'exposition de la collection de kimonos de la célèbre maison Matsuzakaya, fondée en 1611. C'est devenu maintenant une pratique courante dans les expositions de textiles de scinder en deux le temps de présentation de pièces anciennes qu'il convient de ménager, en raison de leur fragilité face à la lumière, à la poussière, aux variations d'humidité. Tandis que les pièces contemporaines sont présentes pendant toute la durée de l'exposition qui a commencé en février.

«Porté à l’origine comme un vêtement de dessous par l’aristocratie, avant d’être adopté par la classe des samouraïs comme vêtement extérieur, le kimono est vite devenu un vêtement usuel pour toutes les classes de la population japonaise. Il faut attendre le milieu du 19e siècle pour le voir porter en France par les élégantes en tant que vêtement d’intérieur à une époque où le goût pour le « japonisme » se retrouve chez les créateurs de mode comme Paul Poiret (1879-1944) ou Madeleine Vionnet (1876-1975). Aujourd’hui, de nombreux créateurs de mode japonais comme Kenzo Takada ou Yohji Yamamoto ou particulièrement Junko Koshino revendiquent son influence. De la même manière, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, John Galliano ou Franck Sorbier, s’inspirent du Japon en réinterprétant les codes structurels du kimono, lui conférant une place de premier plan sur la scène artistique.» Car le kimono est un vêtement vivant au sens où de très nombreux créateurs le renouvellent perpétuellement bien qu'il conserve toujours sa forme de T.

Ces joyaux sont présentés pour la première fois hors du Japon au Musée d'art asiatique Guimet à Paris qui possède par ailleurs un très beau département d'art textile, dont l'essentiel est constitué de la collection Riboud, qui groupe presque 4 000 pièces, léguée au musée en 2003. Toute la diversité de matériaux et des techniques textiles asiatiques s'y retrouve.

Jusqu'au 22 mai 2017 -
Musée national des arts asiatiques - Guimet - 6, place d'Iéna- 75116 Paris

Pour nous autres Toulousaines, si nous ne pouvons pas aller à Paris d'ici le 22 mai, il nous reste la possibilité d'acquérir le catalogue de l'exposition «Kimomo de la géométrie architecturale» - Coédité par MNAAG et Gallimard, nombreuses illustrations - 32€ à la boutique du musée.

Kimono
Kimono
Kimono
Kimono
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bleu comme un mercredi matin

3 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Explorations textiles, #Billet du jour

Voilà une excursion bien sympathique en ces temps de vacances scolaires : aller faire un tour à l'atelier-découverte de «Carré bleu de pastel» pour s'initier à la teinture au pastel.  C'est à Roumens, près de Revel où cet atelier a lieu chaque mercredi matin.

 

bleu comme un mercredi matin
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