Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Tata-Georgette

ce que fait la main

Les couturières n’ont pas dit leur dernier mot...

10 Mars 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Ce que fait la main, #Films textiles

À regarder absolument, le documentaire Le siècle des couturières de Jérôme Lambert et Philippe Picard, qui d’ailleurs déborde largement sur toutes les travailleuses de l’industrie textile française, du milieu du XIXe siècle à nos jours.

Si l’industrie textile fut fondamentale dans la révolution industrielle, qui se souvient qu’une large partie de la main-d’œuvre était féminine, alors que le monde ouvrier est largement représenté comme exclusivement masculin. Ce documentaire consacré à ces ouvrières invisibles qui ont pourtant joué un rôle fondamental dans la production industrielle et dans les luttes syndicales. Mais cette industrie a quasiment disparu entre 1970 et 2000, les emplois féminins délocalisés. Or, naguère, de qui a-t-on eu besoin pour coudre des masques  ? D’ailleurs, le documentaire se termine sur une note légèrement optimiste en abordant l’amorce du renouveau de la filière textile française.

 Documentaire disponible  sur France3 jusqu’au vendredi 6 mai 2022 
Voix off  : Corinne Masiero.
Pour en savoir plus  : lire ici...

Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...

Lire la suite

Regrets sur mon vieux dé à coudre

16 Avril 2021 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Ce que fait la main

...Pourquoi ne l’avoir pas gardé  ? Il était fait à moi, j’étais faite à lui. Il moulait le bout de mon majeur droit sans le gêner, j’étais rapide et efficace. Le nouveau, encore brillant, me glisse du doigt. Il n’y avait aucun besoin auquel sa complaisance ne se prêtât. Un tissu refusait-il de se plier, son bout s’offrait à l’aplatir à l’endroit de la couture. On y voyait tracés en alvéoles profondes les fréquents services qu’il m’avait rendus. Ces trous annonçaient la femme qui brode, qui coud. À présent, j’ai l’air d’une néophyte dilettante du DIY...*

Mon vieux dé à coudre, qui tant cousit depuis plusieurs décennies qu’un trou en fut percé au bout  ! Pendant quelque temps, je l’ai utilisé  encore en prenant bien soin de presser l’aiguille ailleurs qu’à l’endroit du trou. Cela eut un temps. Puis un deuxième trou se signala douloureusement à mon majeur. Las ! en regardant à contrejour, le bout du dé m’apparut comme une quasi dentelle de métal. Il fallut me résoudre à remplacer ce petit objet si secourable de ma boite à couture.

Bien qu’on me dise aussi beaucoup de bien des dés en silicone comme celui-ci  :

ou cet autre  :

Il y en a aussi en corne, très agréables à utiliser, en bois, en cuir... mais je demeure adepte de la forme classique en laiton nickelé qui est comme une armure sur la dernière phalange. Et le nouveau dé, soit qu’il fût trop petit, soit qu’il fût trop grand... bref, il me fallut en essayer trois avant de trouver dé à mon doigt. Mais nous voilà tous deux partis vers un radieux avenir de couture.

L’achat d’un dé, que nous présentons toujours comme vital aux débutantes, qui bien souvent en ignorent jusqu’à l’existence, est un investissement très durable, pour quelques euros tout au plus. Songez-y  !

* Pour celles et ceux qui ne l’auraient pas reconnu, le texte en italique compris entre ... et ... est librement démarqué des « Regrets sur ma vieille robe de chambre » de Diderot. Merci Denis !

Vos prochains rendez-vous textiles
(enfin, ce qu’il en reste)
à Toulouse et dans la région...

Lire la suite

Trou suspect...

9 Février 2021 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Ce que fait la main, #Lectures textiles

«La foule se précipita en avant avec un rugissement de curiosité et Howard se trouva porté jusqu’au corps de George. [...] Il prit une rame qui allait vers le centre. Habituellement, il était très sensible au bruit et au grincement du métro, acier sur acier, lui était une intolérable torture, mais à présent, il l’oubliait et s’accrochait à une  poignée, reconnaissant de leur indifférence aux autres passagers plongés dans leur journal. Sa main droite, toujours glissée dans sa poche, en chercha automatiquement le fond. Il faudrait qu’il recouse cela dès ce soir. Il baissa les yeux et découvrit – le choc lui fut presque douloureux – que la balle avait troué le tissu. Il sortit rapidement sa main de sa  poche et la plaça sur le trou, sans quitter le placard publicitaire qui lui faisait face. [...] Et personne ne l’avait vu tirer, il en était sûr. [...] À présent, il devait penser à se débarrasser d’abord du manteau. Il était trop dangereux de faire stopper ce genre de trou. Cela ne ressemblait pas à une brûlure de cigarette, cela ressemblait bien à ce que c’était...»

 

Si ce personnage de «Un alibi parfait» de Patricia Highsmith ne connait pas de stoppeuse discrète, encore sait-il ce qu’est le stoppage, ce que beaucoup de nos contemporains ignorent désormais, à notre époque de prêt à porter jetable.

 

En tout cas, n’assassinez personne à Toulouse en trouant bêtement la poche de votre manteau ou de votre veste, car il n’y a pas de stoppeuse à Toulouse, même s’il y a beaucoup de retoucheuses qui effectuent toutes sortes de réparations. Quant à le faire soi-même, c’est une autre affaire, nettement plus complexe que de recoudre un fond de poche... Stoppeuse fut naguère un métier qui nécessitait un assez long apprentissage car le but était de rendre invisible un trou dans un textile, non pas en le raccommodant, mais en reconstituant le tissage originel. Les stoppeuses sont maintenant rarissimes en France, quoique on sent frémir à nouveau une demande pour ce type de prestation en dépit de son coût assez onéreux, ce qui le cantonne aux vêtements de qualité, voire de luxe. Pour donner une petite idée de la nature de cette opération, on peut lire les quelques pages consacrées au stoppage à la toute fin de «Rapiécer et raccommoder» de Kerstin Neumüller, publié l'an passé par La Plage.

 

Que n’eut-il troué un pull ou une veste tricotée ? il aurait pu faire réparer cet accroc chez Couture en L, (36, rue Saint-Rémésy) qui pour réparer ce type de dégâts dispose de doigts experts...

 

P.s. «Un parfait alibi» est une des nouvelles publiées dans le recueil «Dernières nouvelles du crime», de Patricia Highsmith, chez Robert Laffont, dans son inépuisable collection «Bouquins»

 

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

 

Trou suspect...
Lire la suite

Confinement J+25

10 Avril 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Ce que fait la main, #Films textiles

On m'a souvent demandé pourquoi je ne produis pas de tutoriels, que vous pourriez utiliser pendant le confinement, par exemple. Je ne le fais pas pour plusieurs raisons que je vais essayer de développer ici, puisque comme vous, je suis confinée et que j'ai le temps de me livrer à un peu d'introspection.  Et que vous aurez le temps de me lire. Enfin, si vous n'êtes pas en train de vous démener pour nous sortir de ce gigantesque pétrin.

Je veux parler des tutoriels orientés «techniques et savoir-faire» et non pas ceux traitant de «diy», pour beaucoup plus proches des travaux manuels en classe maternelle... car les techniques de ces derniers sont ordinairement limitées à un peu de découpe, un peu d'assemblage, un peu de mise en couleur...

Tout d'abord examinons le mot «tutoriel» et ce qu'il désigne. Au début, ce mot d'origine anglophone désignait les guides d'apprentissage pour l'informatique. Puis le sens du mot s'est élargi à toutes sortes de domaines, dont les activités manuelles. Et c'est là que le bât blesse. Car, tant que le tutoriel reste dans le domaine purement cognitif, intellectuel, c'est simple. Il suffit d'un expert qui connait bien son domaine, qui a envie de partager son savoir, qui sait faire un bon plan pour des séquences pédagogiques bien construites. Ajoutez un bon montage vidéo, le tour est quasiment joué. Et si vous avez besoin de repasser trois fois la vidéo pour bien tout comprendre, ce n'est pas un problème, vous y arriverez, à condition toutefois que vous ayez les prérequis indispensables. Id. pour les savoirs-faire procéduraux, pour lesquels des plate-forme de e-learning proposent également des enseignements tout à fait valables.

Un autre type de tutoriel est assez efficace, c'est celui qui s'apparente au «mode d'emploi» d'une machine. Par exemple, comment régler le serrage du fil sur la machine à coudre. On est là dans une approche purement instrumentale, où il s'agit de comprendre le fonctionnement d'une machine et d'amener cette machine à se plier à votre volonté pour en faciliter l'usage. Mais un savoir-faire ne se réduit pas au mode d'emploi d'une machine...

Pour l'utilisation d'un outil, c'est plus compliqué, car qui dit outil, dit main. Et là...  régulièrement des personnes qui «ont appris à tricoter avec internet» viennent à l'un de mes ateliers... elles ont en général compris le trajet du fil, compris intellectuellement la formation des mailles mais, rien ou pas grand-chose pour ce qui concerne les mouvements des doigts et des mains, ni la motricité mise an œuvre. Dans un monde où on n'éduque pas du tout les mains, cela n'a rien d'étonnant. C'est ainsi qu'on peut voir des personnes qui tricotent avec des doigts complètement raides... si, si, je vous promets, qui «bloquent» comme me l'a dit récemment une jeune femme. Et cela vaut pour tous les savoir-faire manuels : si on ne connait pas le geste, il est extrêmement difficile d'apprendre à le faire avec une formation qui s'adresse uniquement à l'intellect et à la vue, alors que le geste fait appel à la motricité, au toucher, voire à la posture corporelle. Le geste est à mettre en relation avec les autres gestes déjà maitrisés par l'apprenant et avec le rapport tactile avec la matière, avec l'outil, et cette évaluation, le tutoriel ne peut tout simplement pas la faire.

Si le tutoriel aborde le travail d'un matériau, le résultat pédagogique est encore plus aléatoire. Par exemple, comment réaliser des smocks à la machine à coudre...  ça peut être chaud, surtout si vous n'avez jamais manipulé le matériau en question, ici une étoffe. Comment sentir la tension d'un fil ? le tombé du tissu ? d'une façon virtuelle ???

À cela s'ajoutent des caractéristiques formelles. Filmer une séquence de gestes des mains pour bien montrer toutes les facettes du geste est extrêmement difficile. Et faire un montage vidéo regardable demande des compétences spécifiques. Bref, il faut quasiment être cinéaste pour produire une vidéo youtubable et pour répondre à la question initiale de ce billet, voilà quelque chose que je ne sais pas faire.

Mais ce qui me semble le plus important c'est que tutoriel est un faux-ami de tuteur-tutrice, de tutorat qui désignent une relation entre deux personnes impliquant une interaction très forte entre un tuteur et son élève.  Cette interaction mêle questionnement et correction,  reprise et  encouragement entre les deux partenaires. Or, dans le cas du tutoriel, bernique de cette relation interpersonnelle. On est plutôt dans l'impersonnel. Un tutoriel est incapable de corriger un geste fautif... ni d'encourager chaleureusement pile au bon moment, et ce moment est extrêmement variable d'une personne à l'autre. Cette insuffisance fondamentale et structurelle explique en partie le grand succès des cours et ateliers en présentiel, à Toulouse et ailleurs, qui savent construire une progression dans les apprentissages.

Entendons-nous bien. Il ne s'agit pas de dénigrer ici les créateurs de tutoriels, même si dans un certain nombre de cas, on ne peut qu'être agacé par l'absence de pédagogie, le manque de clarté des images et des explications, la pauvreté des savoir-faire transmis, voire l'incompétence manifeste d'amateurs autodidactes qui ont eux-mêmes appris hier matin... car tous sont animés par le désir de partager une compétence. Et rien que ça, c'est louable.

Donc, est-ce stupide d'utiliser un tutoriel ? Et bien, après ce dézingage en règle auquel je viens de me livrer, la réponse est non. Utiliser un tutoriel peut même être une excellente ressource en gardant bien à l'esprit que, d'une manière général, pour démarrer dans une technique textile (tricot, crochet, broderie, couture, etc.) il vaut nettement mieux commencer avec un cours en présentiel. Les tutoriels sont très utiles aux personnes qui savent déjà coudre, tricoter, crocheter, broder, etc... car elles trouveront matière à compléter leur savoir-faire initial.

Voici, avec le recul de mon expérience, les questions préalables à se poser.

  • que veut-on apprendre ?
  • que sait-on déjà faire ? par exemple, il est inutile de vouloir apprendre à tricoter des torsades si on ne sait pas ou quasiment pas tricoter... ou faire des boutonnières passepoilées si on ne sait pas faire une boutonnière simple...
  • quels sont les prérequis clairement exprimés par la créatrice ou le créateur du tutoriel ? (c'est en général assez rarement formulé, c'est donc à vous de les déduire...)
  • quels sont les objectifs clairement exprimés du tutoriel ? le mieux est de choisir un tutoriel avec UN SEUL objectif...
  • ne pas hésiter à «essayer» deux ou trois tutoriels différents sur le même sujet, en tout cas à les regarder.

Comment utiliser un tutoriel ?

  • le regarder une première fois à vide.
  • le regarder une deuxième fois avec papier et crayon pour noter les étapes, le matériel nécessaire, les questions que l'on se pose...
  • le regarder une troisième fois et autant de fois que nécessaire, en essayant de reproduire progressivement les savoir-faire transmis. On peut s'aider du réglage des paramètres de youtube pour ralentir le débit de la vidéo, même si cela déforme le son. On peut arrêter et faire repartir la vidéo à volonté, revenir en arrière, etc.
  • et dernière recommandation, travailler non pas sur un ouvrage en cours, mais sur un échantillon fait à dessein. Ça peut éviter des catastrophes...

Ci-dessous, vous trouverez deux exemples de tutoriels réussis, ÀMHA* (comme on dit sur certains forums...)

Et si vous souhaitez approfondir ces questions relatives aux tutoriels, aux youtubeuses, l'excellent blog de Béatrice Guillier vous y aidera.

Et si vous cherchez des tutoriels pour fabriquer des masques, c'est ici.

Bon confinement !!!

Et comme en ce moment,
l'agenda de Tata Georgette se vide, se vide...
pourquoi ne pas en profiter pour rendre visite à d'autres confinés   ? ? ?

* à mon humble avis

Un seul objectif - tout est bien visible - les explications sont claires - le glamour n'est pas le but, mais ce tutoriel est très efficace.

Un objectif précis - des explications simples, sans blabla - des images bien filmées - et en prime le bon geste pour tricoter...

Lire la suite

Bonne résolution !

15 Janvier 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

C'est la grande ambition des débutantes au tricot : tricoter sans regarder les mains... même pas peur ! voilà une belle résolution pour l'année qui vient. D'autant que cela s'acquiert vite... mais au début, les débutantes ont tendance à fixer (férocement) leurs yeux sur leurs mains comme si celles-ci voulaient s'échapper.  Et puis l'angoisse de perdre une maille... rien que d'y penser, c'est la cata !!!

Grands dieux, que les yeux sont féroces à vouloir tout surveiller, notamment par ce qu'on appelle communément la coordination œil-main qui, pour les opérations répétitives, ralentit plutôt le mouvement, qu'elle n'y aide.  D'ailleurs, c'est si vrai que les yeux ne sont pas indispensables pour tricoter que les aveugles non-voyants y arrivent assez bien... 

On peut faire plein d'autres choses en tricotant car le tricot fait appel principalement au toucher, ensuite à la vue. Il laisse tranquilles l'ouie, l'odorat et le goût (on peut donc déguster un bon chocolat en tricotant ?)

Pour ce qui est de l'ouie, en tricotant, on peut téléphoner (pas interdit par le code du tricot), écouter un podcast, bavarder avec des amis, la famille.
Plus complexe, on utilise en même temps l'ouie et la vue : regarder un film, un reportage, une série... D'ailleurs, on peut moduler la complexité du tricot avec celle du film choisi : pour les tricots à points complexes, ou dans les étapes qui requièrent un peu plus d'attention (encolures par exemple), j'exclue les films en VOST...

Quel bonheur suprême de pouvoir tricoter le plus souvent avec juste les mains et ne faire intervenir les yeux que de temps à autre ou en cas de problème, pour les points difficiles et périlleux.

Pour arriver à tricoter sans regarder constamment (ou si peu) :

  • apprendre le bon geste avec les mains, pour bien développer le toucher et la motricité,
  • adopter la bonne posture, pour être à l'aise,
  • commencer par solliciter les oreilles, pour apprendre à utiliser son cerveau à une autre activité que le tricot,
  • puis tricoter ensuite avec le couple oreilles/yeux. Et de ce point de vue, il est vrai que les séries sont tout à fait adéquates avec leur action qui se déroule dans un univers «stable», des personnages récurrents. Et là, le choix est immense.
  • adopter quelques petits exercices pour reposer les yeux... mais si, mais si, ça aide.

Vos prochains rendez-vous textiles à Toulouse
et dans ses environs...

Lire la suite

Vintage

26 Novembre 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Pour les nostalgiques, le Salon Vintage d'Albi ouvrira ses portes ce weekend. Il y aura entre autres animations le désormais inévitable «Championnat du pull moche» à propos duquel on peut noter que la présentation de cet événement laisse entendre qu'il ne pourrait s'agir que de pulls des années... bref du temps des vertes années de Tata Georgette alors que tous les jours, dans la rue, je croise des vêtements actuels qui répondent à tous les critères de ce championnat. Bon, mais il est vrai que je ne suis pas vintage, mais un tantinet vieux jeu !

C'est un vrai championnat, avec un règlement assez précis. Car même en matière de mocheté, il n'est pas question de faire n'importe quoi : il y a quatre catégories de participants - bien que le jury se réserve le droit de créer ex abrupto une ou plusieurs nouvelles catégories... et de leur côté, les participants sont invités à être bons joueurs au cas où leur pull ne serait pas élu comme étant le plus moche !

Les pulls présentés pourront répondre à ces différents critères que nous évitons soigneusement lorsque nous tricotons : couleurs improbables et mal assorties, médiocrité de la réalisation, aspect kitsch, ringard, démodé etc. du motif (qui exclue bien sûr tout élément raciste, sexiste, politique ou pornographique). Cela peut être aussi un pull qui gratte, qui pendouille, ou qui a des décorations démodées... bref videz vos armoires. 

Vintage, cela peut aussi vouloir dire des vêtements charmants comme nous en propose cet amusant livre de Barbara Berrada «Pour une garde-robe rétro-chic à faire soi-même» pour les enfants de la naissance à 3 ans, avec des modèles pratiques, confortables et faciles à réaliser pour des parents débutants en couture.
Vintage
Vintage
Lire la suite

Mailles humaines

17 Juillet 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Lectures textiles, #Billet du jour

Voilà bien un livre passionnant qui intéressera toutes les serial-tricoteuses : «L'homme et les mailles» par Marguerite Gagneux-Granade, publié récemment par les Éditions {IN}sensées. C'est un ouvrage très complet sur l'histoire des mailles et de leurs différents usages : des mailles à nœuds pour réaliser des filets, des mailles sans nœuds avec un fil limité pour réaliser des réseaux, des mailles sans nœuds avec un fil non limité, autrement dit le tricot (essayez donc de placer dans la conversation que vous faites des mailles sans nœuds avec un fil non limité ! on vous trouvera tout de suite beaucoup moins bête que si vous parlez simplement de tricot...) - et enfin toutes les autres mailles, dont le crochet. Il intéressera aussi les pratiquants de nailbinding, de sprang, de reconstitution historique, de costume ancien.

L'auteure explore de nombreuses sources historiques, iconographiques et archéologiques et note d'ailleurs que pour le tricot les données archéologiques sont décevantes. En effet, beaucoup d'aiguilles à tricoter ont été faites de bois, d'os, d'ivoire, donc des matériaux périssables. Et ce n'est pas un objet qu'on mettait très souvent dans la tombe des défuntes pour les accompagner dans l'au-delà - y compris pour les tricoteuses émérites. Et puis même les aiguilles métalliques ont peu traversé les siècles. Entre celles qui ont été perdues, refondues avec du métal recyclé, transformées en autre chose pour un tout autre usage. Quand vous pensez qu'une vieille aiguille à tricoter me sert depuis quarante ans à vérifier la cuisson des gâteaux....  Sans compter que quelques aiguilles à tricoter ayant atterri dans les collections des musées ont sans doute été rejetées comme n'ayant aucun intérêt par de doctes conservateurs des siècles passés... bref dans l'Europe entière, à peine trouve-t-on quelques dizaines d'aiguilles à tricoter anciennes dans les musées.

Pour revenir à ce livre, outre la somme d'érudition qu'il recèle, il a des qualités que j'apprécie beaucoup dans un ouvrage technique et historique : une bibliographie très fournie, un glossaire. Seuls couacs : une mise en page triste comme la pluie avec un texte très compact, des petites illustrations mal photographiées. Et une diffusion très confidentielle. C'est une sorte de sabotage et c'est franchement dommage pour nous et pour le remarquable travail de l'auteure.

Est-ce le sort des ouvrages consacrés à l'histoire du tricot que d'avoir cette apparence si fade ? En 2010, l'AFET publiait «La maille une histoire à écrire», ouvrage qui rassemblait les actes de journées d'études de cette association de passionnés. Mêmes qualités quant au fond, donc un travail très solide, mais presque les mêmes défauts quant à la forme et une diffusion encore plus confidentielle... c'est d'autant plus regrettable que fort peu de chercheurs des sciences humaines (ethnologie, anthropologie, histoire des techniques, etc.) se sont intéressés à la maille, particulièrement en France, alors que nous passons désormais notre vie dans la maille (à commencer par nos sous-vêtements !) et que tricoter a toujours été une pratique courante - ben oui, mais «ouvrage de dame» c'est sérieux ça ? sans compter que la maille est devenue une industrie à part entière. C'est dire si ce domaine de recherche peut encore alimenter beaucoup de publications intelligentes et intéressantes. Bref, en dépit de leur aspect terne, je vous conseille chaudement de lire ces deux ouvrages.

Voici leurs références complètes :

  • Gagneux-Gradade Marguerite - L'Homme et les mailles, histoire critique des mailles textiles : filets, réseaux, tricot, crochet - Éditions {IN}sensées, sd - 250p. - ISBN 978-2-9558095-0-1 - 25€
  • La Maille une histoire à écrire - journées d'étude, Troyes, 20-21 novembre 2009 - AFET Association française d'Étude du Textile, 2010 - 294p. - ISBN D/2010/1652/2 -

Vos prochains rendez-vous textiles ...

Mailles humaines
Lire la suite

Semaine académique

15 Avril 2019 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Pour commencer en beauté l'été, l'Académie du fil propose une initiative tout à fait originale : une semaine complète avec de nombreux stages, 27 en tout, animés par une quinzaine d'artistes textiles dans diverses techniques : broderie, tissage, couture, maille, boutis, patchwork, etc. il y en aura pour tous les goûts dans ce très riche programme. Cette formule me semble très intéressante car elle permet sans aucun doute des rencontres «transversales» et hautes en couleurs.

Il est encore temps de s'inscrire ici jusqu'au 1er mai.

Semaine académique
Lire la suite

Bible

18 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Bien qu'édité en 2010, on trouve toujours «La Bible de la couture mode» de Lorna Knight dans les librairies toulousaines. Il faut dire qu'en 256 pages, cet ouvrage de petit format (15 x 21 cm, ce qui est bien pratique sur une table de travail), illustré de dessins très clairs, guide l'apprentissage grâce un pas-à-pas très détaillé, pour les techniques de base de la couture, de l'ourlet aux smocks. Utile autant aux débutantes lorsqu'après une séance d'atelier, elles se retrouvent seules devant leur boite à couture, qu'aux plus confirmées pour vérifier quelques détails.  Édité par le Temps apprivoisé - 21€ en librairie.

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

Bible
Lire la suite

Watana

12 Décembre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Citations textiles, #Ce que fait la main, #Billet du jour

«Watana n'est pas une exception mais elle est particulièrement douée. [...] Le dispositif expérimental consiste à lui offrir [...] du matériel de nouage et de bricolage : [...] des ficelles, des cordes, des lacets, des tuteurs de jardinage et des morceaux de tissus. Aussitôt le matériel apporté, Watana se met à nouer, utilisant ses mains, ses pieds et sa bouche. Elle assemble deux bouts de ficelle, les noue puis fabrique une série de nœuds et de boucles, repasse les boucles les unes autour des autres, [...]. Elle s'en fait un collier, à deux rangées, le met autour de son cou, puis le lance en l'air plusieurs fois. Elle le ramasse enfin, et le dénoue soigneusement. [...] Dans presque tous les cas, elle défait le travail effectué. Dénouer importe autant que nouer - et, si tant est que quelqu'un en ait un jour l'idée, une archéologie des nœuds s'avère bien compromise pour les orangs-outans ; mais n'est-ce pas le problème de l'archéologie des animaux ? À l'instar du problème que rencontre l'archéologie des inventions féminines [...] Il vaut mieux inventer des armes.»

Cette citation est extraite du passionnant livre de Vinciane Despret : «Que diraient les animaux, si... on leur posait les bonnes questions ?» (publié par La Découverte/Poche, en 2014). À lire de toute urgence pour ne plus regarder les animaux du même œil. Ou se mettre au macramé comme Watana, belle orang-outan arrivée à Paris en 1998 où elle rencontra Dominique Lestel, et Chris Herzfeld qui furent intrigués pas ses talents textiles, y compris avec les pieds...

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

Lire la suite

Couture geek

29 Novembre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Ce weekend se tiendra la nouvelle édition du Toulouse Game Show au Parc des expositions avec entre autre animations le concours de cosplay - en fait plusieurs concours puisqu'il y aura la grande finale de la coupe de France de cosplay.

Outre les différents concours, se côtoient dans les allées de cette manifestation bon enfant tous les couturiers amateurs qui ont confectionné eux-mêmes (ou avec l'aide de leur grand-mère) leur costume inspiré par leur jeu vidéo fétiche ou leur série ou film d'heroïc fantasy préféré. Certains m'avaient particulièrement plu lors d'une précédente édition. D'une manière générale, les costumes d'heroic fantasy sont un genre artistique en soi, ce n'est pas Michele Capton, la costumière de Game of Throne et papesse du genre qui me contredira.

 

Le cosplay est souvent une bonne porte d'entrée dans la couture comme en témoigne les précédentes saisons de  Cousu Main  où les cosplayeurs ont été de redoutables concurrents en dépit du fait qu'il s'agissait le plus souvent d'autodidactes en couture. Mais emportés par leur passion pour le cosplay, ils se sont pris au jeu de la couture pour reproduire ou inventer de merveilleux costumes.

 

Vos prochains rendez-vous sur l’agenda...

 

Lire la suite

Filer en Aveyron

24 Octobre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Fibres à la folie, #Billet du jour

Christiane Pinet s'est installée il y a plus de quarante ans à La Couvertoirade en Aveyron, où elle file la laine et organise des stages de filage au fuseau et au rouet, non pas pour concurrencer l'industrie lainière mais pour retrouver le plaisir de créer soi-même une belle matière, la vraie laine, dont l'envie revient en même temps que les fraicheurs automnales.

Pour la contacter : Christiane Pinet - Le Bourg - 12230 La Couvertoirade - tel 05 65 62 17 92

 

Lire la suite

Remake it !

12 Octobre 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Lectures textiles, #Ce que fait la main, #Billet du jour

Si vous avez envie de voir ce qu'on peut faire avec du papier bulle, avec de la bâche de camion, sans parler des vieux tee-shirts, des bouchons de stylo Bic et de plein d'autres matériaux et autres résidus que nous jetons ordinairement, même si les «suggestions et conseils qui figurent dans cet ouvrage sont destinés à vous donner des idées, [...] les résultats obtenus varieront en fonction de votre dextérité et des matériaux et outils dont vous disposerez»  le livre «Remake it» d'Henrietta Thompson est à mettre entre toutes les mains car il allie une mise en page artistique avec de très belles photographies des réalisations de customisation et de recyclage de matériaux par des stylistes et couturiers à des croquis très lisibles.

Voilà un livre très utile, en plus d'être agréable à feuilleter, pour se fabriquer une mode durable et éco-responsable, si possible faite maison (do it yourself en anglais) ; il a, de plus, toutes les qualités de la bonne édition anglo-saxonne, avec une bibliographie fournie, un index détaillé - et petit détail qui finit de nous convaincre, il est imprimé sur un papier recyclé.

Remake it Mode : 500 trucs et astuces pour faire du neuf avec du vieux - d'Henrietta Thompson - trad de l'anglais par Lydie Échasseriaud - Thames & Hudson, 2012 - 270 p.

 

Remake it !
Lire la suite

Journée des gauchers

13 Août 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

C'est aujourd'hui la journée internationale des gauchers.

Combien de gauchères renoncent à la couture, au tricot, parce qu'elles n'ont trouvé personne qui sache leur apprendre. Et on ne dira jamais assez qu'il leur faut des outils adaptés. En dépit du fait que les gauchers sont actuellement 15% de la population, il leur est encore difficile de trouver des apprentissages manuels ET des outils adaptés.

Or si on les laisse désormais utiliser leur main gauche, on leur apprend à s'en servir comme d'une main droite, que ce soit pour écrire ou pour toute autre activité, ce qui les oblige à des contorsions du poignet et du dos. Les plus chanceux se tiennent d'une façon bancale, les autres attrapent une scoliose, se blessent. Pensez à un simple ouvre-boîte...  si vous êtes droitier, cela vaut le coup d'essayer d'ouvrir avec la main droite une boite de conserve avec un ouvre-boite pour gaucher... rien que pour comprendre l'extrême difficulté de la chose.

Et si pour les travaux d'aiguilles, nous ne risquons pas de mourir de faim devant notre boîte de petits pois, ni d'être aveuglé par la sciure  éjectée du mauvais côté par une tronçonneuse (conçue pour des droitiers), il est tout de même préférable d'utiliser les bons outils bien adaptés, en particulier des ciseaux, dont on trouve un bon choix ici. Sans compter qu'apprendre les travaux d'aiguilles avec la main gauche, c'est possible avec Tata Georgette, droitière involontaire.

À ce propos, on peut lire aussi : Coudre à gauche - Le genre des boutons - Visite chez un coutelier - Heureux ciseaux béarnais - Sans oublier les Gauchers.com

Vos prochains rendez-vous textiles à Toulouse
et dans ses environs...

gauche contre droite - ciseaux de couture pour gaucher - Monica Seles
gauche contre droite - ciseaux de couture pour gaucher - Monica Seles
gauche contre droite - ciseaux de couture pour gaucher - Monica Seles

gauche contre droite - ciseaux de couture pour gaucher - Monica Seles

Lire la suite

Broderie artistique et participative

12 Juin 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Atelier, #Billet du jour

C'est maintenant que se prépare le projet interbiennal  du printemps de septembre  «etcetera : un rituel civique» - l'édition suivante du festival étant prévue pour 2018 ; toutes ces manifestations sont dédiées à l'art contemporain. Pour cette année (donc l'interbiennal) , des tableaux vivants se déploieront dans différents lieux publics de Toulouse, sous la conduite de l'artiste Mohamed Bourouissa.

Des bannières dessinées par  Rozica Covaci, puis brodées seront déployées à cette occasion. Et pour broder ces bannières, le printemps de septembre ouvre un atelier de broderie pour toute personne qui souhaite participer à cet événement artistique. Et devinez quoi ! Tata Georgette animera plusieurs de ces ateliers. C'est l'occasion d'apprendre - gratuitement - à broder.

Ces ateliers auront lieu au centre de Toulouse, à l'Adresse du printemps de septembre (2, quai de la Daurade - 31000 Toulouse) - M°Esquirol

Lundi 12 juin : 18h00-20h00

Lundi 19 juin : 18h00-20h00

Lundi 26 juin : 18h00-20h00

Lundi 03 juillet : 18h00-20h00

Pour vous inscrire, c'est simple, il vous faut contacter L'Adresse du printemps de septembre par courriel a.ferre@printempsdeseptembre.com ou par téléphone au 05.61.14.23.51.

Ouverts à tous et gratuits, dans la limite des places disponibles.

 

Broderie artistique et participative
Lire la suite

Un sens idéalisé

30 Avril 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

Avec les mains, on peut faire toutes sortes de choses, pas seulement tricoter ou coudre.  Marie-Christine Hauet s'en sert pour masser et enseigner l'art du massage :  «La main et le touché sont associés à de nombreuses croyances, notamment de type «thérapeutique». La connaissance du corps humain a beaucoup évolué depuis l’antiquité surtout au cours du siècle dernier. De nos jours, certaines approches du massage continuent de véhiculer des visions du corps humain qui sont problématiques. Sortir de ces croyances et illusions, souvent utilisées par des charlatans et des profiteurs de la crédulité, exige une approche rationnelle du corps et de l’individu, et de distinguer les notions de bien-être, de thérapie et de développement personnel.»

C'est la substance de la conférence «Histoire du toucher : un sens idéalisé» qu'elle donnera mercredi 3 mai à 20h30 - à la Maison de la Philosophie - 29, rue de la Digue 31300 Toulouse - (entrée 4€)

 

Un sens idéalisé
Lire la suite

Filer en Ariège

23 Mars 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Explorations textiles, #Billet du jour

Quatre vingt  pour cent de la laine produite par les moutons en France est exportée comme matière brute pour être traitée à l'étranger, notamment en Chine. Mais une petite vallée résiste encore et toujours. Cela se passe dans la vallée du Vicdessos, fortement touchée par la désindustrialisation et l'exode rural où trois jeunes fileurs ont repris la vieille filature de Niaux ; ils ont pour cela appris le métier en dépit du fait qu'il n'existe plus aucune formation au métier de fileur en France. 

Faut dire que la laine, avant d'apporter sa chaleur à votre corps, c'est gras, ça pue : il faut donc assurer toutes les étapes de traitement de la laine depuis la laine tondue jusqu'au fil prêt à être filé ou tricoté et c'est à ce jour la seule filature française qui maitrise toutes les étapes de ces divers traitements. Et ils ont la ferme intention de développer leur activité.

Voici un petit reportage bucolique fort bien fait qui vous raconte le renouveaux de la Filature de Niaux.

 

Lire la suite

Voyageuse n°7... à Bordeaux

1 Février 2017 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Voilà un homme bien sympathique qui répare les machines à coudre modernes et anciennes, qui les collectionne aussi. Aujourd'hui, Jean-Loup Nonet cherche un repreneur pour continuer la belle aventure commencée par le fondateur de cette entreprise familiale fondée en 1860, à Bordeaux.

En tout cas, sachez que si vous trouvez dans les greniers de vos grands-mères des vieilles machines, il y a encore des réparateurs comme M. Nonet qui savent leur redonner vie. Pour les machines à coudre familiales, cela peut sembler peu intéressant d'utiliser des modèles anciens car elles n'offrent pas toutes les possibilités des machines modernes, mais pour les machines à coudre le cuir  ou à usage spécifique, pour certains modèles de machines industrielles, les vieilles machines sont encore très performantes. On en trouve régulièrement sur ebay, sur priceminister, ou sur d'autres sites.

Le mieux est d'écouter Jean-Loup Nonet parler de ses machines dont certaines ont des noms poétiques comme la Voyageuse n°7. En tout cas, sa boutique mérite le détour.

Où :  Ets Nonet - 29, rue Montmejean - 33100 Bordeaux - tel 05 56 86 18 15

Lire la suite

Jésus, le retour !

23 Décembre 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Jésus revient ! Juste pour un million trois cent mille et quelques pratiquantes et amatrices de couture, Jésus, qui avait enflammé l'audimat de la couture lors de la première saison de Cousu Main, revient le 24 décembre. Il sera accompagné par Édith, Jocelyn, Roderick, Oriane et Nadia, quelques uns des autres participants de Cousu Main des saisons précédentes qui avaient tous déployé de très belles qualités de savoir-faire et aussi d'improvisation. Le jury sera  toujours aussi impitoyable, en partie renouvelé avec l'arrivée de Tanya Sayer qui a commencé son parcours dans la couture au London College of Fashion, puis à la St Martins School de Londres, puis première main chez plusieurs grands couturiers, excusez du peu...  Mais Jésus sera parmi nous, donc si quelque chose va de travers, il sortira son marteau... et sa bonne humeur.

Cette fois, ce sera pour deux épisodes, mais bizarrement placés, le 24 et le 31 décembre, à 18h, c'est-à-dire à des moments où beaucoup d'entre nous auront beaucoup d'autres choses à faire. Mais on pourra regarder l'émission dans les jours qui suivront sur M6. En attendant de retrouver Cousu Main-3e saison qui est en cours de préparation.

Jésus, le retour !
Jésus, le retour !
Lire la suite

Tricoter avec Thérèse ?

6 Décembre 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Si vous tenez vraiment à tricoter comme Thérèse, voici les explications de son gilet. Sinon, pourquoi ne pas profiter des derniers ateliers de 2016 pour perfectionner votre technique ? ou pour apprendre à tricoter si vous êtes débutante ?

 

 

Lire la suite

Fragments de vie - dernier jour

7 Août 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

On voit d'abord les personnages avant de voir les outils agricoles anciens dont ils sont constitués, en métal ou en bois. Puis on oublie les outils pour ne voir que les personnages extraits du spectacle «Fragments de vie» de la Compagnie Tête de pioche, théâtre d'objets comme d'autres spectacles récemment présentés au Mima de Mirepoix, festival dont Christine Saint-André a d'ailleurs été directrice artistique il y a quelques années.

Ces personnages noirs ne sont pas sinistres ni cafardeux, loin s'en faut, on les soupçonne même d'avoir une vie de lutins enjoués très affairés dans leurs nombreuses activités ; ils jouent, vont à l'école, travaillent, dansent, lavent, cuisinent, discutent entre eux et racontent toute une vie d'avant internet, du temps où les outils étaient faits pour tenir dans la main entière, ainsi qu'on peut le voir dans le «Dictionnaire des outils» de Daniel Boucard (publié par Cyrille Godefroy en 2006). Gestes oubliés des outils anciens que l'on trouve parfois dans les vide-greniers, outils patinés par une main, tout au long d'une vie, gestes perdus, outils rouillés et cassés, puis réinventés pour «Fragments de vie», que l'on a hâte de découvrir. En attendant, il est encore temps de déambuler dans le jardin magique de l'Ancienne pharmacie, où l'on est très aimablement accueilli par les maîtres de céans.

  • Jusqu'à mercredi 10 août 2016
    Ancienne Pharmacie - place Conti - 09400 Saurat

Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...

Fragments de vie - dernier jour
Fragments de vie - dernier jour
Fragments de vie - dernier jour
Lire la suite

Danse avec les doigts

30 Juin 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

La dextérité s'améliore ordinairement en faisant travailler ses doigts. En voici un bel exemple.

Lire la suite

Raconter la vie des mains

14 Mars 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Les mains au travail, il en est aussi question dans la collection «Raconter la vie» qui raconte la vie des invisibles, la main qui prépare vos pizzas, la main qui tape dans le caillou, la main qui a vu la fin du textile, et tant d'autres.

Et vous, que raconteriez-vos à propos de vos mains ?

Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des métiers exercés par les mains. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.

Lire la suite

Main bionique

13 Mars 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Perdre une main ? un cauchemar inimaginable, en dépit des progrès des prothèses. Mais tout de même, il y a la belle aventure de Fabrice Bares qui retrouve une nouvelle main et qui explique remarquablement bien sa démarche, l'apprentissage que suppose l'installation de cette prothèse main bionique. Bref un beau film très intéressant et émouvant sur la main «prolongement de l'âme». Merci Fabrice !

Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des mains artificielles, des robots et de quelques autres choses. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.

Lire la suite

Jeu de ficelle

12 Mars 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Comment peut-on jouer avec les mains, sans se livrer à des jeux de vilains ? En jouant à un jeu de ficelle par exemple... jeu un peu désuet chez nous mais très poétique qui suppose une excellente mémoire et une très bonne agilité.

Dans diverses contrées, les jeux de ficelles sont encore des supports de narration de contes, des chants traditionnels, auxquels ils servent de support visuel et de moyen mnémotechnique, notamment dans le grand nord canadien, chez les Inuits, où on les appelle des «string stories», chez diverses populations indiennes américaines, au Japon aussi ou encore en Australie, avec des enchainements de figures et de rythmes très éloignés des pauvres figures résiduelles encore pratiquées du temps des vertes années de Tata Georgette.

Mais gare, si on fait un nœud, c'est raté !

Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des jeux de mains. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.

Lire la suite

Ce que fait la main

10 Mars 2016 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ce que fait la main, #Billet du jour

Travailler avec ses mains permet de réaliser de belles choses, d'agir concrètement sur le monde qui nous entoure.

Mais qu'est-ce qu'un travail manuel ? Qu'est-ce qu'être «manuel» ? Que font vos mains ? Comment le font-elles ? Que signifie l'expression «fait main» ? Comment sont éduquées les mains ? Au fait comment vont vos mains ? vont-elles muter peu à peu dans un monde où seuls l'index et le pouce semblent être utiles ? Voilà quelques unes des questions qui se posent dès que l'on s'intéresse aux mains, à leur vie, à leurs œuvres, que l'on pratique ou non des «travaux manuels». La conférence animée par Tata Georgette dépassera toutefois le domaine des loisirs textiles et essayera de comprendre quelle place occupe la main dans le monde actuel. De plus, cette conférence sera plutôt participative, alors, venez avec vos deux mains ! Vous avez sans doute de belles expériences à partager. Vous pouvez aussi apporter de quoi grignoter sur place pour le plaisir de partager ensemble ce bon moment. (Il y aura des boissons à disposition).

Quand : lundi 14 mars, à 19h - Tarif : 5€ Lieu : École de massorelaxation Esthética - 93, rue Saint-Roch - Toulouse - M° Saint-Agne

Lire la suite