Textiles et métiers d'art / 2
Voici encore quelques ateliers d'artisans et quelques expositions à visiter lors des prochaines Journées européennes des métiers d'art.
Mode
- En compagnie des perdrix - 1, quai Carnot - 34800 Clermont-l'Hérault - Marielle Maury - Tel: 06 08 86 93 88 Atelier de confection pour les mariages, les arts du spectacle - Marielle Maury propose une visite de toutes les étapes de la création d'un vêtement sur mesure, exposition de costumes
- Céline Frémont Création - Le Bourg - 46330 Saint-Cirq Lapopie Mode pour enfants - tel 06 15 46 87 72
- Les Aiguilleuses - 77, rue de la Colombette - Toulouse Atelier de mode
Feutre
- Au Concous Haut -Unnamed Road Causses-et-Veyran - Concous haut - 34490 Hérault Tel : 06 26 80 21 60
Tapis
- Languedoc Living - Place du Pradel Joncels - 34650 Hérault Restauration de tapis anciens - tel 06 15 54 17 04
Tissage
- Elelta - 14, place du Faubourg - 12270 Najac Atelier de tisserande - tel 0750435217
Les nouveautés du carnet d'adresse
Après la récente refonte de mon carnet d'adresses, voici quelques nouveaux venus, à Toulouse, ou dans la région, voire même plus loin, pour votre plus grand bonheur de pratiquante des loisirs textiles. On trouve même de la bijouterie fantaisie car Césaire et Philomène m'a fait littéralement craquer.
- Césaire et Philomène - 19, place Saint-Georges - Toulouse - bijoux fantaisie de créateurs
- RAYMOND Betty - tel 06 61 61 50 31 - bettaline@hotmail.fr - cours particuliers de couture, à domicile -
- Mon mari est capable - 30, rue Matabiau - 31000 Toulouse - M° Jeanne-d'Arc - cours de couture, stylisme, modélisme
- Ascott - 270, avenue de Muret - 31300 Toulouse - tel 05 62 21 04 72 - location de jacquettes et costumes pour homme - costumes sur mesure
- Tricopathes - 41, rue Matabiau - Toulouse - Nouvelle boutique de laine à Toulouse !
- Boudoir de Brigitte - 161, rue du Férétra - tel 09 83 93 41 23 - M° Saint-Michel-Marcel-Langer - «seconde main» et café
- Ôz'Arts du jour - boutique - 69, rue de la Colombette - Toulouse - collectif de créateurs, dont quelques-uns textiles
- Parenthèse en quilt - boutique-atelier de patchwork - 81 Verdalle - stages de patchwork
- FJEPS (Foyer des jeunes et d'éducation populaire) - 1, place Nicolas-Poussin - 31 Blagnac (travaux d'aiguilles, patchwork, etc)
- Lycée Gabriel-Péri - 30, rue Gabriel-Péri - métiers de la mode, costumier
- Mano Facto 31 - 95, rue de la Colombette - association de créateurs toulousains
- 54 fils au cm - 54, rue d'Assalit - tel 06 51 71 30 60 - atelier de sérigraphie
- Céline Frémont Création - 31460 Le Faget - couturière qui crée des vêtements à la mode et sur mesure - diffusée dans plusieurs boutiques de la région toulousaine
Textiles et métiers d'art
Voici une sélection des expositions et ateliers à visiter lors des prochaines journées des métiers d'art, du vendredi 1er au dimanche 3 avril, dans toute la région :
MODE
- Exposition «Mode et métiers d'art», avec plusieurs défilés de mode
Lieu : 1802, Les Capellans - 66750 Saint-Cyprien - Tel : 06 66 06 67 06 - Loukami Ariac - couture sur mesure - tel 06 89 92 82 66
Lieu : 5, rue du Château - Place Émile Zola - 3430 Creissan - Petits vagabonds - mode pour enfants - tel 07 82 12 59 22
Lieu : Place du Pradel Joncels - 34650 Hérault
DENTELLE, BRODERIE
- Atelier des remparts - Au fil du temps (atelier de dentelle)
Lieu : 1, rue du Rempart - 30730 Montpezat - tel 06 13 09 16 62
DÉCORATION, OBJETS DIVERS
- L'Atelier du tapissier - Christophe Autin - tel 05 65 14 03 25
Lieu : 11-13, rue Baduel - 46100 Figeac
- Zalicréations - patchwork, appliqués - tel 06 63 20 28 61
Lieu : 10, rue Philippe Pinel - 81220 Saint-Paul-Cap-de-Joux - Tapisserie d'ameublement - Patricia Lair - tel 06 52 08 29 22
Lieu : Le Bourg - 46330 Saint-Cirq-Lapopie
TAPISSERIE
- Martine Tissot - tapisserie haute lisse
Lieu : à Millau
TISSAGE
- Atelier textile Agnès Calas - tisserande - tel 06 82 23 90 97
Lieu : 26, rue Guiter - 66390 Baixas
CUIR
- Atelier Estelle Cassani - maroquinerie - tel 06 45 09 62 31
Lieu : 10, place des Cornières - 82110 Lauzerte - Élodie Vandenbrouck - maroquinerie - tel 06 24 39 77 19
Lieu : 10, place des Cornières - 82110 Lauzerte
Vêtements
«Vêtements
Tu enlèves, nous enlevons, vous enlevez
manteaux, jaquettes, vestes, chemisiers
en laine, coton, acrylique,
jupes, pantalons, chaussettes, chemisettes,
posant, suspendant, accrochant aux
dossiers des chaises, panneaux des paravents,
pour l'instant, dit le médecin, ce n'est pas grave,
rhabillez-vous, reposez-vous, partez,
prendre au cas où, le soir, après le repas,
revenez dans trois mois, un an, un an et demi,
tu vois, et tu croyais, en nous on avait peur,
et vous imaginiez, et il soupçonnait déjà,
il est temps de nouer, boutonner les mains tremblantes,
lacets, boutons, zips, boucles et agrafes,
ceintures, fermoirs, cols et cravates,
et tirer des manches, des sacs, des poches,
froissée, à pois, à rayures, à fleurs, à carreaux,
l'écharpe, dont l'utilité vient d'être prolongée.»
Comme souvent dans son œuvre, Prix Nobel de littérature en 1996) a été traduite en français, bien qu'elle fut elle-même fut une grande traductrice du français vers le polonais.
sait admirablement rendre insolites et pesantes les situations les plus banales, car leur banalité masque parfois de grandes inquiétudes. Une partie seulement de l'œuvre de (On trouve actuellement en librairie :
- Je ne sais quelles gens (1997)11 incluant le discours prononcé devant l'Académie Nobel et des extraits de Sel (Sól) - 1962,
- L'Appel au Yeti (Wołanie do Yeti) - 1957,
- Cent blagues (Sto pociech) - 1967,
- Le Cas où (Wszelki wypadek) - 1972,
- Un Grand Nombre (Wielka liczba) - 1976,
- Les Gens sur le pont (Ludzie na moście) - 1986,
- La Fin et le Commencement (Koniec i początek) - 1993,
- Vue avec un grain de sable (Widok z ziarnkiem piasku) - 1996.
Bonne lecture !
On n'arrête pas le progrès
Prochainement, à côté de votre machine à couture, vous aurez quelques drones. Ils seront très utiles pour faire des dentelles aériennes, par exemple. À quand une épreuve de «Cousu main» avec drônes ?
Musée textile de Lavelanet
À Lavelanet, ville de longue tradition industrielle du Pays d'Olmes, dans les anciens locaux d'une manufacture de draps fondée en 1796, se trouve le Musée du Textile et de peigne en corne.
Au-delà des machines et des outils exposés, le musée s'attache à conserver les anciens savoir-faire du tissage, de la filature, mais aussi à la belle saison, le jardin textile médiéval présente les plantes utilisées soit pour leur fibre textile soit pour leur colorant. On peut aussi y participer aux ateliers de tapisserie proposés par une tapissière formée à la Manufacture des Gobelins à Paris.
Et pourquoi le peigne en corne ? parce que ce fut une industrie importante, liée à l'élevage bovin montagnard. Il reste encore quelques petites entreprises qui fabriquent toujours des peignes en corne, si agréables pour les cheveux.
Pour en savoir plus sur le textile pyrénéen : l'article de Michel Chevalier : «L'industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet»
Musée du textile - 65, rue Jean-Canal - 09300 Lavelanet
Tel 05 61 03 89 19
Dans de beaux draps !
Dans le silence de la nuit, des milliers de petits acariens nous grignotent les mollets, des bactéries gloutonnes et lubriques vivent très l'aise au chaud dans le bain de sueur (car nous suons la nuit aussi) et se reproduisent inlassablement ; les millions de microscopiques parcelles de peau morte dont nous nous délestons à chaque instant jonchent nos draps. Sans compter les poils du chat qui a fait dans la journée la sieste sur le lit et vient sur le matin chercher un peu de chaleur humaine. Et puis aussi un peu de poussière rapportée des transports en commun, du pollen. Tout ça, c'est un peu beurk... non ? et le fait d'avoir des draps en couleur n'y change rien, pour ceux qui penseraient que si ça ne se voit pas...
Grave question : vaut-il mieux nettoyer les draps, taies d'oreiller et alèses tous les jours ? tous les deux mois ? plus je n'ose imaginer... bref, le choix va de l'esclavage au taudis dans un magnifique bouillon de culture. Il semble que la plupart des personnes choisissent entre une fois par semaine ou toutes les deux semaines.
Je n'ai pas trouvé d'enquête, ni de sondage à ce propos. En tout cas, d'après des experts en propreté domestique, la meilleure solution est d'en changer toutes les semaines. Et même un peu plus souvent en cas de maladie contagieuse dans la maison. Pour les serviettes de toilette, en changer tous les trois ou quatre jours est le minimum. Avec une bonne lessive à base de savon de Marseille à plus de 60°. Et si possible de les faire sécher dehors, au soleil, à l'air (tant pis pour ceux qui n'ont ni buanderie, ni grand jardin avec des zozyaux qui chantent) . Pour le repassage, il semblerait que ce soit définitivement démodé, il suffit de bien les plier et basta ! de ce côté-là, on peut alléger la charge de travail sans mettre en danger la santé de la maisonnée.
En tout cas, lorsqu'on cherche sur internet comment entretenir les draps, gogol nous fournit beaucoup de réponses sur les normes applicables en milieu hospitalier (merci, nous allons bien), ou des adresses de fournisseurs de lessives (bonjour la chimie), mais pas grand chose sur la fréquence de nettoyage du linge de maison, en particulier ceux utilisés la nuit ou pour la toilette. Il semble que ce soit typiquement la question honteuse, celle qui fâche, en tout cas qui touche de trop près aux pratiques personnelles en la matière. Ce que relate très bien Jean-Claude Kaufmann dans son ouvrage «Le cœur à l'ouvrage, théorie de l'action ménagère».
Diabolo menthe
«Je me suis installé à la terrasse du Roi du café. J'ai commandé un diabolo menthe. Le serveur a eu un sourire dont je n'ai compris le sens que lorsqu'il eut déposé la boisson sur la table : elle avait la même couleur que mon costume.»
Il est beaucoup question de ce costume vert dans le roman d'Alain Mabanckou, écrivain franco-congolais «Tais-toi et meurs» dont le personnage principal est un sapeur qui pratique assidûment les règles et codes de la Société des ambianceurs et personnes élégantes de la diaspora congolaise à Paris.
Les sapeurs portent traditionnellement trois couleurs mais une nouvelle tendance émerge à Paris, l'association de quatre couleurs, puisque nous vivons dans un pays qui compte quatre saisons, ce qui ne manquera pas de créer une nouvelle sission dans le mouvement de la sape que de nombreux pratiquants considèrent comme un art à part entière.
Alain Mabanckou enseigne la littérature francophone à l'Université de Los Angeles et il vient d'être nommé professeur au Collège de France. Y-arrivera-t-il sapé pour sa leçon inaugurale à la chaire de création artistique, le 17 mars - dont le sujet sera De la littérature coloniale à la littérature «négro-africaine» ?
Mabanckou Alain - Tais-toi et meurs - Éditions La Branche, 2012
À 35 minutes de Toulouse
Le printemps des couturières en Ariège...
Raconter la vie des mains
Les mains au travail, il en est aussi question dans la collection «Raconter la vie» qui raconte la vie des invisibles, la main qui prépare vos pizzas, la main qui tape dans le caillou, la main qui a vu la fin du textile, et tant d'autres.
Et vous, que raconteriez-vos à propos de vos mains ?
Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des métiers exercés par les mains. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.
Main bionique
Perdre une main ? un cauchemar inimaginable, en dépit des progrès des prothèses. Mais tout de même, il y a la belle aventure de Fabrice Bares qui retrouve une nouvelle main et qui explique remarquablement bien sa démarche, l'apprentissage que suppose l'installation de cette prothèse main bionique. Bref un beau film très intéressant et émouvant sur la main «prolongement de l'âme». Merci Fabrice !
Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des mains artificielles, des robots et de quelques autres choses. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.
Jeu de ficelle
Comment peut-on jouer avec les mains, sans se livrer à des jeux de vilains ? En jouant à un jeu de ficelle par exemple... jeu un peu désuet chez nous mais très poétique qui suppose une excellente mémoire et une très bonne agilité.
Dans diverses contrées, les jeux de ficelles sont encore des supports de narration de contes, des chants traditionnels, auxquels ils servent de support visuel et de moyen mnémotechnique, notamment dans le grand nord canadien, chez les Inuits, où on les appelle des «string stories», chez diverses populations indiennes américaines, au Japon aussi ou encore en Australie, avec des enchainements de figures et de rythmes très éloignés des pauvres figures résiduelles encore pratiquées du temps des vertes années de Tata Georgette.
Mais gare, si on fait un nœud, c'est raté !
Pour en savoir plus : Ce que fait la main où il sera aussi un peu question des jeux de mains. Conférence, lundi 14 mars, à 19h.
Ce que fait la main
Travailler avec ses mains permet de réaliser de belles choses, d'agir concrètement sur le monde qui nous entoure.
Mais qu'est-ce qu'un travail manuel ? Qu'est-ce qu'être «manuel» ? Que font vos mains ? Comment le font-elles ? Que signifie l'expression «fait main» ? Comment sont éduquées les mains ? Au fait comment vont vos mains ? vont-elles muter peu à peu dans un monde où seuls l'index et le pouce semblent être utiles ? Voilà quelques unes des questions qui se posent dès que l'on s'intéresse aux mains, à leur vie, à leurs œuvres, que l'on pratique ou non des «travaux manuels». La conférence animée par Tata Georgette dépassera toutefois le domaine des loisirs textiles et essayera de comprendre quelle place occupe la main dans le monde actuel. De plus, cette conférence sera plutôt participative, alors, venez avec vos deux mains ! Vous avez sans doute de belles expériences à partager. Vous pouvez aussi apporter de quoi grignoter sur place pour le plaisir de partager ensemble ce bon moment. (Il y aura des boissons à disposition).
Quand : lundi 14 mars, à 19h - Tarif : 5€ Lieu : École de massorelaxation Esthética - 93, rue Saint-Roch - Toulouse - M° Saint-Agne
Le tissu qui marche
Sale temps pour les vieux draps usagés qui ont été transformés le temps d'une journée en banderoles protestataires !
Les banderoles sont apparues au début du XXe siècle pour exprimer un mécontement social et elles
Une authentique banderole est très souvent réalisée en tissu, parfois en plastique léger bien que ce matériau soit plus fragile ; le texte peut être peint ou collé, parfois cousu ; elle peut être constituée d'un seul morceau ou de plusieurs morceaux cousus ensemble, et toujours fixés sur des manches (au moins 2, mais jusqu'à 6) afin d'être plus commodément tenue en hauteur
par plusieurs personnes qui marchent de front, sur toute la largeur de la voierie, avec des trous pour laisser passer le vent en cas de besoin, le raffinement consistant dans ce cas à découper les trous dans les lettres comme A B D O P R, dans le corps du texte. Préparer une banderole demande un réel savoir-faire pour l'assemblage du tout, pour que la banderole tienne le temps du cortège, savoir-faire qui se transmet d'une génération à l'autre. D'ailleurs, on observe souvent que les premières banderoles d'une nouvelle génération sont «techniquement» incomplètes comme sur l'image jointe : des manches viendra avec l'expérience.
La Banderole : histoire d'un objet politique» publié par Autrement en 2011 - (Coll. Leçons de choses).
Article mis à jour le 27-04-2019
Entre art et métiers d'art
Quator textile en Aveyron très prochainement.
Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...