Et les autres activités textiles toulousaines et régionales
(Tarifs et conditions de participation sont ceux des organisateurs).
Revenantes...
Si on trouve beaucoup d’ouvrages consacrés à l’histoire de la mode et à l’histoire du textile, je n’en ai trouvé aucun qui raconte l’histoire de la mercerie, des merceries et des mercières dont on a cru l’extinction proche, à la fin XXe... mais à partir d’articles épars dans diverses revues, voici ce que l’on peut en dire.
« Marchand de tout, faiseur de rien » disait-t’on au Moyen Âge et jusqu’à la Révolution française car les merciers avaient le droit d’acheter et de revendre toutes sortes de marchandises, y compris des porcelaines importées de Chine et d’autres articles d’importation. Ils avaient également le droit « d’enjoliver » des choses fabriquées par d’autres corporations, mais sans avoir le droit de se spécialiser dans aucune matière. C’étaient donc essentiellement des marchands qui très vite se sont orientés vers la quincaillerie, les articles de décoration intérieure et les articles de mode (mouchoirs, articles de bonneterie, garnitures, rubans, accessoires de mode et colifichets en tous genres. L’autre originalité de cette corporation, c’était qu’elle était ouverte aux femmes et aux étrangers.
Toutes ces particularités firent que la mercerie survécut très bien à l’abolition des corporations par la Révolution française. De plus, le développement des industries liées à la mode favorisa son essor tout au long du XIXe siècle ; il n’y avait pas de bourgade ni de petite ville qui n’eut sa mercerie. Sans compter les milliers de colporteurs qui allaient de village en village pour vendre rubans, boutons, aiguilles et autres petits articles de couture à côté de diverses gazettes et images.
Le premier grand choc que subit cette profession fut la naissance des grands magasins, vers le milieu du XIXe siècle ; ils exerçaient globalement le même métier, mais à une toute autre échelle. L’exemple type est « Au Bon Marché » créé en 1838 à Paris, qui proposait à la bourgeoisie parisienne des articles bien présentés dans un cadre grandiose par un personnel en uniforme.
D’une manière générale, les grands magasins s’adressaient au début de leur histoire à la bourgeoisie des grandes villes. Dans les quartiers populaires, les petites villes, les bourgades, les merceries prospéraient tranquillement et fournissaient les artisans locaux de la confection et les mères de famille en articles de couture, de reprisage, car on réparait beaucoup à domicile.
Après 1918, il y eu de nombreuses créations de merceries – et de commerces de détail en général – par des veuves ou orphelines de guerre qui se sont vues dans l’obligation de gagner leur vie car leur maigre pension de veuve n’y suffisait pas. Ces femmes, souvent issues de la petite bourgeoisie n’avaient bien sûr pas appris de métier mais elles étaient assez instruites pour tenir une comptabilité simple, de plus, elles disposaient d’un savoir-faire en matière de travaux d’aiguilles. On vit alors naitre de nombreuses boutiques mixant mercerie et lingerie féminine.
Je me souviens fort bien de ces commerçantes souvent assez âgées qui exerçaient encore dans le courant des années 1960, dans leurs boutiques assez sombres à la décoration surannée d’avant-guerre (la deuxième...) comme figées dans le temps. Leurs commerces n’ont jamais attiré les repreneurs mais la fille succédait à la mère, dans un modèle alors assez commun d’entreprise familiale. Ce modèle fonctionna très bien jusqu’aux années 1960.
Contrairement à ce qu’on imagine souvent, les merceries ont été assez peu atteintes par le développement des grandes surfaces – contrairement aux commerces alimentaires – car les grandes surfaces dédaignèrent ce créneau dont la clientèle ne se renouvelait plus et qui nécessitait – et nécessite toujours – beaucoup de main-d’œuvre pour le conseil à la clientèle et pour la découpe des marchandises.
Mais deux phénomènes de grande ampleur se sont cumulés au cours des années 1960-1970. Tout d’abord, les femmes entrèrent massivement dans le monde du travail salarié et rejetèrent tout aussi massivement les travaux d’aiguilles qui avaient été jusque-là plutôt une contrainte qu’un choix personnel. Au même moment, le prêt-à-porter, né après 1950, se développe très fortement jusqu’à devenir le principal moyen de garnir sa garde-robe, au lieu du fait sur mesure par la couturière.
Le déclin des merceries fut très violent : en 1980, il restait encore 6000 merceries en France, (soit à peine la moitié de 1960), il n’y en avait plus que quelques centaines au début du XXIe siècle ; encore couplaient-elles souvent cette activité avec de la retouche pour survivre.
La renaissance s’est amorcée récemment, il y a une dizaine d’années, avec une nouvelle génération de mercières qui n’hésitent pas à s’installer en centre ville où elles bénéficient du rajeunissement considérable de leur clientèle pour qui les travaux d’aiguilles ne sont plus une contrainte mais un goût pour des activités textiles pratiquées à titre de loisir.
De plus, ces nouvelles merceries offrent des services nouveaux dont les très appréciés ateliers, voire un petit coin salon de thé. Les merceries naguère très présentes dans les quartiers populaires sont-elles devenues des boutiques pour bobo ? en tout cas, elles profitent à fond de la vague du DIY. Ce commerce se pratique désormais dans des boutiques lumineuses, où le mot mercerie voisine avec « créative », « dyi ».
Il n’en demeure pas moins vrai que le métier de mercière nécessite de grandes compétences très diversifiées qui s’accordent mal avec l’amateurisme. Les nouvelles mercières ont souvent fait des études de commerce ou de couture, voire les deux. Il y a aussi des reconversions professionnelles, dans ce cas avec un apport financier plus substantiel car l’autre difficulté est d’embarquer un banquier pour un business qui nécessite dès l’ouverture une grande immobilisation de stock et donc de trésorerie, mot bien fâcheux même s’il rime avec mercerie... Dans tous les cas, les débuts sont ingrats et il est rare de dégager tout de suite un revenu correct. Malgré tout cela, il y a de très beaux exemples de ces nouvelles merceries à Toulouse et dans la région.
En un mot comme en mille : chapeau Mesdames les mercières qui nous fournissez toujours de si beaux articles pour nos loisirs textiles !
Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...
Prochaines semaines textiles
Voici les dates des prochains ateliers
Maille et Broderie de Tata Georgette
Selon votre choix : tricot, crochet, broderie,
initiation, accompagnement de projet
samedi 23 avril 2022
Atelier Maille / Broderie animé par Tata Georgette
de 10h30 à 12h30
et / ou de 14h30 à 16h30
Lieu : Kréatiss - 3, impasse Ada-Lovelace -
31830 Plaisance-du-Touch
Pour y aller : Tisséo –
18€ par personne - Inscription préalable indispensable ici
Masque, gel hydroalcoolique et distanciation obligatoires.
samedi 7 mai 2022
Atelier Maille / Broderie animé par Tata Georgette
de 10h30 à 12h30
et / ou de 14h30 à 16h30
Lieu : Kréatiss - 3, impasse Ada-Lovelace -
31830 Plaisance-du-Touch
Pour y aller : Tisséo –
18€ par personne - Inscription préalable indispensable ici
jusqu’au vendredi 22 avril 2022
Exposition – Walking on this Earth par Charwei Tsai
dont un mandala textile confectionnée avec des matériaux naturels de Mongolie
Dans le cadre du festival Made in Asia
Vernissage lundi 4 à 11h
Entrée libre du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h
Lieu : DRAC Occitanie – Hôtel Saint-Jean – 32, rue de la Dalbade – 31000 Toulouse
Pour y aller : Tisséo M° Carmes ou Esquirol
du vendredi 22 au lundi 25 avril 2022
de 10h à 18h – Exposition Créations textiles 09
organisée par France Patchwork
Lieu : Salle Guy-Destrem – Forges de Pyrène – 09330 Montgaillard
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
vendredi 15 avril 2022
Stage de filage
Renseignements et inscription ici... – Tel 07 81 42 65 30
Lieu : Graine de fil - 26, impasse en Rely –
31380 Montastruc-la-Conseillère
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
vendredi 22 avril 2022
Stage Broderie au choix
(perlée, peinture à l'aiguille ou Lunéville)
Renseignements et inscription ici
Lieu : Le Plumarium - 58, avenue de Gascogne - 31490 Léguevin
Pour y aller : Tisséo –
vendredi 22 avril 2022
à 14h30 – Kitsuke ou l’art de porter un kimono
par Anita Henry
Tarif : 15€ – Inscription préalable obligatoire au 05 31 22 99 80
Lieu : Musée Georges-Labit – 17, rue du Japon – 31400 Toulouse
Pour y aller : Tisséo - Linéo7
samedi 23 avril 2022
de 9h à 17h – Cours de tapissere à l’aiguille
animé par Fanchon Viala
Renseignements et inscription : 04 68 24 70 70 ou soieorargent11@orange.fr
Lieu : Maison Gramont - 11270 Fanjeaux
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
samedi 23 avril 2022
à 14h30 – Atelier d’initiation à la tapisserie à l’aiguille
organisé par l’Association Tapisserie à l’aiguille nomade
Public : adultes et enfants à partir de 9 ans
Renseignements et inscription : 05 63 02 83 06
Lieu : Musée Calbet – 15, rue Jean-de-Comère – 82170 Grisolles
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
jusqu’au dimanche 24 avril 2022
Exposition Thierry Mugler Couturissime
Lieu : Musée des Arts décoratifs – 107, rue de Rivoli – 75001 Paris
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
samedi 25 avril 2022
de 14h à 17h – Cours de broderie
animé par Nicolas Jover
Renseignements et inscription : 06 84 96 49 66 ou soieorargent11@orange.frLieu : Maison Gramont - 11270 Fanjeaux
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
mardi 26 avril 2022 et tous les mardis après-midi
de 14h30 à 17h30 – Cercle des fileuses
pour apprendre à filer la laine
Renseignements : 05 53 31 83 05 – Inscription préalable indispensable
Nombreux autres stages disponibles (chapeau, tissage, crochet freeform, feutrage, patchwork,
Lieu : Filature de Belvès - Centre d’interprétation de la laine – Fongauffier – 24170 Monplaisant
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
du jeudi 28 avril au dimanche 1er mai 2022
de 14h à 19h – Exposition Le printemps d’Ina
Créations textiles d’Ina Georgeta Statescu
Lieu : Salle des fêtes de l’École – 12240 La Capelle-Bleys
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
samedi 30 avril 2022
Stage de teinture naturelle à base de plantes : teindre les fibres végétales organisé par Couleurs en herbe
Inscription ici
Lieu : Salle de l’Odalisque – Rue Ingres – 31320 Castanet-Tolosan
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
samedi 30 avril et dimanche 1er mai 2022
Stage laine et filage : de la toison brute au fil (lavage, cardage, peignage, filage)
animé par Aurélie Labbé
Renseignements et inscription : 07 69 79 11 85
Lieu : Atelier d’en Haut – Chemin de Baume – 26150 Die
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
jusqu’au dimanche 2 octobre 2022
Exposition – Tapisseries entre nature et science
œuvres d’Yves Millecamps
Lieu : Cité de Sorèze - Rue Saint-Martin – 81540 Sorèze
Tel 05 63 50 86 38
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
mardi 3 mai 2022
de 14h à 17h – Cours de broderie
animé par Nicolas Jover
Renseignements et inscription : 06 84 96 49 66 ou soieorargent11@orange.fr
Lieu : Maison Gramont - 11270 Fanjeaux
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
samedi 23 avril 2022
de 9h à 17h – Cours de tapisserie à l’aiguille
animé par Fanchon Viala
Renseignements et inscription : 04 68 24 70 70 ou soieorargent11@orange.fr
Lieu : Maison Gramont - 11270 Fanjeaux
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
mercredi 4 et jeudi 5 mai 2022
Stage Colorants à mordants : teintures et motifs sur fibres végétales
organisé par Couleurs en herbe
Inscription ici
Lieu : Salle de l’Odalisque – Rue Ingres – 31320 Castanet-Tolosan
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz
mercredi 4 et jeudi 5 mai 2022
de 10h à 12 et de 14h à 16h – Stage Bijoux brodés
animé par Christine Fort
Public : à partir de 11 ans – 30€ pour les deux jours
Réservation indispensable au 05 62 05 74 79
Lieu : Musée des Amériques – 9, rue Gilbert Brégail – 32000 Auch
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
jusqu’au vendredi 6 mai 2022
Documentaire : Le siècle des couturières
Pour en savoir plus, non seulement sur les couturières mais encore sur toutes les travailleuses du textile, lire ici...
Lieu : dans votre salon...
samedi 7 mai 2022
de 9h à 17h – Cours de tapisserie à l’aiguille
animé par Fanchon Viala
Renseignements et inscription : 04 68 24 70 70 ou soieorargent11@orange.fr
Lieu : Maison Gramont - 11270 Fanjeaux
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
jusqu’au dimanche 8 mai 2022
Exposition – Costumer la Renaissance au cinéma et à la télévision
Renseignements : 05 65 38 13 72
Lieu : Château de Montal - 46400 Saint-Jean-Lespinasse –
Pour y aller : le covoiturage avec Mobicoop ou l'autopartage avec Citiz ou le train
Si vous souhaitez annoncer
vos événements dans l’agenda,
voici comment procéder ...
Pourquoi tant de bibles ?
L’étymologie du mot « bible » vient du grec « biblia », livres. Outre l’acception religieuse de Bible avec une majuscule, bible sans majuscule désigne par extension un livre de référence, qui fait ou veut faire autorité dans son domaine, souvent consulté et destiné à une certaine pérennité.
Pourquoi tant de bibles de tricot ? de crochet ? de broderie ? de couture ? etc. Tout avait pourtant commencé de la façon la plus laïque qui soit avec la merveilleuse et intarissable « Encyclopédie des ouvrages de dames » publiée par Thérèse de Dillmont en 1886, avec un nombre prodigieux de techniques présentées (et pas seulement des techniques occidentales), avec une grande précision des dessins et surtout avec un plan méthodique ; toutes ces qualités, très pédagogiques et novatrices à l’époque, en font un ouvrage toujours d’actualité et d’ailleurs régulièrement réédité. Choisir le mot « encyclopédie » exprimait bien la volonté de placer les « ouvrages de dames » dans le vaste domaine du savoir humain, de les sortir de la relégation des « passe-temps ».
Si je m’en tiens à la pile des livres dont je dispose et à une recherche bibliographique rondement menée, il semble bien que les « bibles » nous sont venues du monde anglo-saxon, ces contrées exotiques où chaque chevet de lit compte une Bible. Pour placer le domaine des activités textiles dans le monde du sérieux, il semble que ce soit la référence biblique qui fonctionne le mieux outre-Manche et outre-Atlantique.
En tout cas, les bibles actuellement disponibles en français sont très souvent des traductions de l’anglais comme l’ouvrage de Debbie Bliss ci-dessous. Toutefois, à la différence de la Bible, l’ouvrage est signé par son autrice, même si dans son introduction elle remercie la « communauté du tricot » qui l’a aidée ou inspirée.
On y retrouve certaines les qualités de la grande ancêtre Dillmont, à savoir un plan cohérent et bien construit, des dessins clairs, des photos aussi – même si les dessins sont souvent bien plus faciles à comprendre que les photos pour la raison que le dessinateur élimine tous les éléments parasites. Les explications y sont compréhensibles et bien traduites. Dans cette bible, il est assez peu question de points mais plutôt de l’ensemble des techniques concernant la maille, du choix de la fibre au montage final de l’ouvrage. Une bonne partie du livre est d’ailleurs consacrée aux finitions, point particulièrement douloureux pour beaucoup de tricoteuses débutantes.
Il y a bien d’autres bibles, comme :
qui reprend certes la tradition biblique de l’anonymat des auteurs... (inspiration divine ? ? ? non ! c’est un collectif dirigé par les Éditions Marie-Claire) et qui s’en tient prudemment à décrire 300 points. Il faut noter au passage que cet ouvrage a de nombreuses qualités formelles, d’abord la classification raisonnée des points par grandes familles, une photographie du point tricoté, des explications rédigées et des schémas très compréhensibles. À mon humble avis, ces deux ouvrages se complètent très bien et devraient tenir une bonne place dans les paniers à ouvrages. À une réserve près... personne n’a jamais pu apprendre à nager en lisant un manuel de natation ni en prenant « Le Grand bain » comme tutoriel... Les livres techniques sont à réserver aux personnes qui ont acquis les bases par la transmission directe de Maitre Jedi à Padawan, ou plus probablement de grand-mère à petite-fille. À défaut de grand-mère ou de Maitre Jedi, il y a Tata Georgette.
Il y a bien sûr des encyclopédies comme « L’Encyclopédie du tricot » de Katharina Buss, dont le titre original en allemand « Das Grosse Ravensburger Strickbuch » n’a rien d’encyclopédique ni de biblique. Mais l’éditeur a jugé que le terme « encyclopédie » était plus approprié pour le marché francophone, sans compter que la traduction littérale « Grand livre de tricot Ravensburger » en ferait un livre invendable en France...
Et cela c’était pour s’en tenir à quelques titres de référence consacrés au tricot. Il en existe aussi pour le crochet, quoique leurs ambitions soient en général plus mesurées...
Ce dernier ouvrage est également une traduction d’un original en anglais...
et aussi une bible éditée par les Éditions Marie-Claire, qui possède les mêmes qualités formelles que la bible du tricot chez le même éditeur :
On vous promet même d’accéder facilement au paradis des crocheteuses :
Pour la broderie et la couture, les bibles sont en général spécialisées sur un domaine... mais alors, est-ce que ce sont encore des bibles ?
...
...
Il est à noter que de nombreux titres qui se donnent comme propos de faire le tour encyclopédico-biblique d’une technique, qu’ils soient rédigés par des auteurs francophones ou qu’il s’agisse de traductions du japonais, s’en tiennent de façon pragmatique à « Précis de... », « Manuel de... »., « Guide de... », « Les Bases de... ». Bref, sans aucune ambition de sauver le monde.
Joyeuses Pâques ! ! !
Vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...
Changement de saison
Avec le retour du printemps revient le temps du grand ménage, du grand rangement de printemps. C’est aussi le moment de changer peu à peu de garde-robe. On ressort les vêtements de mi-saison, bientôt ceux de la belle saison et on remise les gros pulls, les vêtements chauds ainsi que les accessoires tels que écharpes, chapeaux d’hiver, chaussettes et gants.
C’est le moment idéal pour tout inspecter et faire réparer – ou de réparer si on sait faire –, pour repriser les trous, les accrocs, pour nettoyer ou faire nettoyer au pressing toutes ces pièces saisonnières afin qu’elles soient prêtes dès le retour de la froidure.
Pourquoi attendre d’avoir à nouveau besoin des vêtements et accessoires d’hiver pour les faire réparer ? il vaut mieux le faire maintenant puis de les ranger dans leur housse de protection en attendant les frimas, en veillant à les protéger des mites.
Pour préparer l’hiver prochain, on peut d’ores et déjà apprendre à tricoter mitaines, moufles ou gants.
Par ordre de difficulté, on commence par les mitaines...
puis on progresse en tricotant des moufles...
On peut les tricoter à l’ancienne avec un jeu de cinq aiguilles ou avec des aiguilles circulaires, il reste six bons mois pour apprendre.
Pour finir par les gants, avec leurs dix doigts... ou rêver sur les beaux gants de Millau tels ceux présentés dans la vidéo ci-dessous...
Et vos prochains rendez-vous textiles
à Toulouse et dans la région...