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Tata-Georgette

Loin d'ici, au Portugal

31 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Loin d'ici..., #Lectures textiles, #Billet du jour

Encore un beau voyage avec une aiguille à broder, avec le livre d'Yvette Stanton «La broderie blanche portugaise» édité par les Éditions de Saxe que l'on peut feuilleter ici  et dont le pas-à-pas bien détaillé permet de réaliser les jours et les motifs en relief. Compliqué ? cela demande une certaine concentration mais, quoique un tantinet vintage, cela donne des ouvrages très raffinés. Pour celles qui préfèrent la couleur, on brode aussi en couleurs au Portugal qui est riche d'une grande tradition populaire de la broderie.

P.s. Pourquoi avoir mis l'édition anglaise du livre ? parce que je trouve qu'on y voit mieux la richesse des points...
 

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Scutigère joli

27 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Ça n'a rien à voir quoique..., #Billet du jour

Il n'y a pas que les mites qui s'intéressent au textile ou qui ont un lien avec le textile. Sans compter tous les insectes qui vivent avec nous, sous notre toit ou à proximité.

Avant de se lancer dans une guerre (perdue d'avance et en tout cas dangereuse pour notre santé) avec force insecticides, il est préférable de savoir à qui on a à faire. J'avais trouvé il y a quelques années le «Petit atlas des bestioles de la maison» co-écrit par François Lasserre et Jakob Sunesen, édité par Delaschaux et Niestlé en 2008. Ce petit opuscule cartonné de 24 page (pour le prix modique de 2,50€) décrit très bien les 80 insectes communs de notre vie quotidienne, avec des illustrations presque toutes à grandeur nature, avec un texte simple qui explique très bien le rôle que joue chaque espèce. Ami ou pas ami ? nuisible ? et de quelle façon ? certains insectes peuvent nous donner un sacré coup de main pour éliminer d'autres insectes qui mangent nos provisions ou nos textiles, sans compter ceux qui piquent (moustiques....) qui tâchent... qui font un bzzzzzzzz d'enfer.

J'ai un faible pour le Scutigère (scutigera coleoptrata), sorte de mille-pattes d'appartement qui a, parait-il,  une morsure un peu douloureuse - il faut vraiment vouloir se faire mordre car il est remarquablement discret et fuit la lumière, le bruit - mais qui, en dépit de sa belle allure si élégante, est un redoutable prédateur qui mange tous les insectes gênants (moustiques, punaises de lit, fourmis, termites, blattes, poissons d'argent) qui passent à proximité de ses antennes, il collecte aussi tous les petits débris que nous semons derrière nous, comme les peaux mortes, tout ça en restant très discret, voire invisible dans nos appartements. Bref, c'est un insecte «utile», tout comme les araignées.  Vive l'été et ses mille insectes !

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Loin d'ici, à Panama

24 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Loin d'ici..., #Lectures textiles, #Billet du jour

Lorsqu'un ethnologue découvre, en 1975 à Panama, « des tissus » réalisés puis portés par des femmes anonymes, qui n'ont aucune formation artistique, il découvre une sorte de mine d'or qu'il a exposée à plusieurs reprises (Musée de l'Homme à Paris, Clermont-Ferrand en 2000, pour montrer plus de 400 pièces uniques et poétiques. Bizarrement, avant lui, la société kuna avait été auparavant très étudiée, observée par des ethnologues de tous poils, mais pas cette production des femmes. Bizarre, non ?

«C'est étonnant. Quels que soient l'âge, le moment de leur vie ou de la journée, elles sont là, elles cousent. [...] Presque toutes les femmes en façonnent, poursuit Michel Perrin, on voit des molas sur leurs genoux, en cours de fabrication, froissées et criardes. Elles en coupent, elles en dessinent devant leur habitation, dans la rue ou à l'intérieur, la nuit. Ou alors les molas sèchent sur des fils au-dessus des maisons, à l'envers pour les protéger du soleil. Dans les grandes huttes familiales, des multitudes de corsages pendent près du plafond.» Bien plus qu'une passion, on dirait comme un mode de vie, une façon de coudre les moments. «Les femmes conservent leurs molas les plus précieuses dans des coffres dont elles portent la clé autour du cou. Des jalons de leur vie. Souvent, elles en accumulent de très anciennes dans des cases ou des seaux, c'est leur musée, hérité de leur mère ou de leur grand-mère.»

Le livre de Michel Perrin dit tout sur les molas...

Perrin Michel - Tableaux kuna, les molas, un art d'Amérique - Arthaud, 1999

 

 

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Guêpes : le retour

20 Juillet 2018 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Fibres à la folie, #Billet du jour

Déjeuner sur la terrasse... oui mais les guêpes ? elles vont aussi apprécier le melon et le dessert. Ordinairement, dans la nature, elles utilisent de la fibre de bois pour construire le nid pour leurs larves (donc de la fibre de cellulose), mais voilà un artiste, Mattia Menchetti,  qui détourne ce talent bâtisseur de ces guêpes : il leur fournit du papier de différentes couleurs,  pour qu'elles le malaxent en une sorte de feutre destiné à protéger leur progéniture. La structure est libérée quand les jeunes guêpes s'en vont voler de leurs propres ailes.

C'est de l'insect-art - ou une façon originale d'offrir un abri aux guêpes (qui disparaissent tout autant que les abeilles) ! donc pensez-y avant d'utiliser insecticide ou toute autre forme d'élimination de ces insectes butineurs si utiles.

 

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