Vos prochains rendez-vous textiles à Toulouse
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Renvider à Belvès
Loin des mondanités bienséantes de St. Bern, et de ses restaurations de châteaux dans lesquels on peut rêver aux belles châtelaines et aux vigoureux seigneurs d’antan, il y a tout un patrimoine industriel textile fort intéressant que des passionnés s’acharnent à tenir en état comme on en voit dans de nombreux musées textiles. C’est le cas du renvideur, machine industrielle de 28m de long (un des plus grands de France) qui filait la laine et que le Musée de Belvès souhaite remettre en état de marche.
Ces vieilles machines du XIXe siècle, début du XXe ont plusieurs traits remarquables. Tout d’abord leur extraordinaire robustesse qui leur a souvent permis de fonctionner plusieurs décennies et même parfois un siècle d’affilée avec aucun autre soin qu’une petite goutte d’huile de temps à autre. Mais elles sont aussi remarquables car on y voit la transformation de la matière en direct, et le mécanisme au travail alors que les machines contemporaines sont souvent plus « opaques », carénées pour plus de sécurité, pour éviter la poussière, le bruit. Mais on ne voit plus les rouages qui permettent de bien comprendre les manœuvres en cours. D’où l’intérêt des musées à montrer des machines « vivantes » et non pas inertes.
Le Musée de Belvès réservera les recettes des Journées du Patrimoine à la restauration de ce renvideur monumental.
Filature de Belvès - Fongauffier - 24170 Monplaisant - tel 05 53 31 83 05
Et vos prochains rendez-vous textiles
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En ce temps-là...
Longtemps, les préhistoriens ne se sont intéressés qu’aux matériaux pérennes comme la pierre taillée, polie, les métaux. Et d’une certaine manière, ils ne pouvaient guère faire autrement faute de traces archéologiques. Depuis quelques années, les choses changent et ils s’intéressent aux techniques qui ont laissé peu de traces car les matériaux utilisés ont disparu, brûlé, été compostés, etc. ce qui est le sort de beaucoup de matériaux mous, d’origine animale ou végétale. Et les instruments de travail qui ont servi à les réaliser sont rarissimes. Parfois une petite aiguille à coudre, comme celle que possède le Museum de Toulouse. Il en était déjà question ici et ici aussi mais j’ai un faible pour nos lointains ancêtres, en particulier pour nos prédécesseurs en couture et autres travaux textiles. N’oubliez pas la petite trousse à couture de secours dans votre valise. Ça dépanne au moins aussi bien qu’un couteau suisse.
Rififi au musée
Vous aimez les textiles ? vous aimez visiter de beaux musées originaux ? vous aimez les polars à l’intrigue bien serrée ? Alors cette histoire est faite pour vous... Cela se passe à Mulhouse, au Musée de l’impression sur étoffes, musée discret quoique de renommée mondiale. Imaginez un ripou qui vide le musée de la moitié de ses collections, uniques au monde, constituées par les industriels alsaciens depuis 1833, pour les revendre à son profit... dont notamment les fameux cahiers d’échantillons, collection unique au monde et qui a été constamment enrichie et consultée par de nombreux créateurs textiles depuis la création du musée.
Ill. DNA
Les détails sont à lire ici car je ne ferais que plagier si je vous racontais ce qui est fort bien écrit par Laurent Carpentier. Un article des Dernières nouvelles d’Alsace en parle également. Ou encore ici. L’affaire est en cours d’instruction.
Et ce n’est pas un poisson d’avril !
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Mule jenny printanière
Avec le retour du printemps, certains musées sortent de leur période d'hibernation, en particulier les musées techniques. C'est le cas de la Filature des Calquières qui a rouvre ses portes le 18 mars. Située en Lozère, en plein pays du Gévaudan, cette filature de laine a fonctionné jusqu'en 1990 et a gardé une très grande partie de son outillage en parfait état de marche, dont une spectaculaire mule jenny de 120 broches. Toutes les machines de cette entreprise fonctionnaient grâce à l'énergie hydraulique fournie par le Langouyrou. On peut donc y voir une grande roue à aube, les différents bassins de lavage, l'essoreuse. Le tout, bâtiment et machines, est désormais classé Monument historique. Même si Langogne est à 300 km de Toulouse, cette visite peut se faire au cours d'un beau weekend !
Musée vivant de la Filature des Calquières - 23, rue Calquières - 48300 Langogne
Tapis auvergnats
Le problème du textile dans les musées, c'est qu'il est souvent éclaté entre musées d'arts appliqués, musées industriels, musées d'archéologie, musées des arts et traditions populaires, etc. Bref, il y en a partout. C'est d'ailleurs normal car si on y réfléchit bien, du textile, il y en a partout autour de nous.
C'est le cas du Musée Bargoin, à Clermont-Ferrand, qui possède des belles collections d'archéologie et d'art textile, en particulier une magnifique collection de tapis venus des cinq continents. Le tapis, qui se veut souvent une représentation plus ou moins allégorique du monde, est un monde en soi, de par la diversité des techniques et des matériaux utilisés. Mais pour visiter le Musée Bargoin, il faudra patienter un peu car il est en réfection actuellement. Dommage que la vidéo ne montre pas beaucoup les textiles... dans un prochain film peut-être...
Musée Bargouin - 45, rue Ballainvilliers - 63000 Clermont-Ferrand - tel 04 73 42 69 70
Amies de la soie, bonjour !
Si vous aimez la soie, voici une bonne nouvelle qui devrait vous réjouir : le Musée des tissus de Lyon est sauvé en dépit du désintérêt persistant du Ministère de la culture.
Cette affaire tumultueuse commença en 2015, et tout de suite, de nombreuses voix se sont élevées contre le démantèlement de ce prestigieux musée. Il y eut des réunions, des conversations, des soutiens chaleureux, et tous les ingrédients d'un suspens insoutenable.
Merci à tous ceux, à toutes celles qui ont contribué, à un titre ou un autre à ce sauvetage !
Maintenant que le Musée des tissus de Lyon est sauvé, on va pouvoir s'occuper de sauver l'humanité... Gloups ! en 2049, Tata Georgette sera quasiment centenaire...
Découvertes estivales... à Charlieu
Itinérances, avec les œuvres d'Hélène Jospé, spécialiste de la technique du batik, à laquelle se sont associées deux brodeuses professionnelles, autour du thème des voyages, volontaires ou forcés.
Jusqu'au 20 décembre 2017
Lieu : Musée de Charlieu de la soierie - 9, Bd Général Leclerc - 42190 Charlieu
Découvertes estivales... à Saint-Hippolyte-le-Fort
Admettons que j'ai un léger goût pour la soie... admettons que vous aussi... voilà un musée cévennol à visiter impérativement.
En plus, Marie-Noëlle Fontan y expose ses «Trames végétales» jusqu'au 30 septembre.
Lieu : Musée de la Soie - Place du 8 mai 1945 - 30170 Saint Hippolyte du Fort
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Kimono
À partir de mercredi 5 avril, est présenté le deuxième volet de l'exposition de la collection de kimonos de la célèbre maison Matsuzakaya, fondée en 1611. C'est devenu maintenant une pratique courante dans les expositions de textiles de scinder en deux le temps de présentation de pièces anciennes qu'il convient de ménager, en raison de leur fragilité face à la lumière, à la poussière, aux variations d'humidité. Tandis que les pièces contemporaines sont présentes pendant toute la durée de l'exposition qui a commencé en février.
«Porté à l’origine comme un vêtement de dessous par l’aristocratie, avant d’être adopté par la classe des samouraïs comme vêtement extérieur, le kimono est vite devenu un vêtement usuel pour toutes les classes de la population japonaise. Il faut attendre le milieu du 19e siècle pour le voir porter en France par les élégantes en tant que vêtement d’intérieur à une époque où le goût pour le « japonisme » se retrouve chez les créateurs de mode comme Paul Poiret (1879-1944) ou Madeleine Vionnet (1876-1975). Aujourd’hui, de nombreux créateurs de mode japonais comme Kenzo Takada ou Yohji Yamamoto ou particulièrement Junko Koshino revendiquent son influence. De la même manière, Yves Saint Laurent, Jean Paul Gaultier, John Galliano ou Franck Sorbier, s’inspirent du Japon en réinterprétant les codes structurels du kimono, lui conférant une place de premier plan sur la scène artistique.» Car le kimono est un vêtement vivant au sens où de très nombreux créateurs le renouvellent perpétuellement bien qu'il conserve toujours sa forme de T.
Ces joyaux sont présentés pour la première fois hors du Japon au Musée d'art asiatique Guimet à Paris qui possède par ailleurs un très beau département d'art textile, dont l'essentiel est constitué de la collection Riboud, qui groupe presque 4 000 pièces, léguée au musée en 2003. Toute la diversité de matériaux et des techniques textiles asiatiques s'y retrouve.
Jusqu'au 22 mai 2017 -
Musée national des arts asiatiques - Guimet - 6, place d'Iéna- 75116 Paris
Pour nous autres Toulousaines, si nous ne pouvons pas aller à Paris d'ici le 22 mai, il nous reste la possibilité d'acquérir le catalogue de l'exposition «Kimomo de la géométrie architecturale» - Coédité par MNAAG et Gallimard, nombreuses illustrations - 32€ à la boutique du musée.
Mode albigeoise
Le Musée de la mode d'Albi a plusieurs particularités. Tout d'abord il s'agit d'un musée privé. Et ensuite il ouvre ses portes, chaque année juste le temps d'une exposition thématique. Cette année, son dirigeant Dominique Miraille nous propose «Morceaux choisis», rétrospective des cinq dernières années d'acquisitions et d'expositions.
Cette exposition se tient en plein cœur de la cité albigeoise, dans un ancien couvent datant du XVIIe siècle. C'est dire, si en plus de découvrir les pièces textiles originales, toujours très bien présentées, on évolue dans un cadre historique et prestigieux.
Que vous dire sur cette exposition qui démarre après-demain ? le secret est si bien gardé qu'aucune technique d'investigation n'a pu découvrir le moindre secret. Nada ! donc le mieux est d'y aller voir. Pour l'année prochaine, promis, je mettrai le Canard enchaîné sur le coup...
Du 30 mars au 30 décembre 2017
Lieu : Musée de la Mode - 17 rue de la Souque 81000 Albi
Feuilleton lyonnais
Le Musée des Tissus de Lyon attend toujours de voir son sort enfin décidé. Peu de nouvelles filtrent. Toutefois plusieurs associations organisent une réunion le mercredi 15 février à 19h. Si vous êtes du còté de Lyon, cela se passera à l'amphithéâtre de Lycée La Martinière-Diderot (41, cours du Général Giraud - 69001 Lyon).
En attendant, le MTMAD restera ouvert (peut-être) jusqu'en juillet 2017. En attendant que son sort définitif soit établi, il est toujours temps de signer la pétition demandant la sauvegarde de ce joyau.
Un musée pour le nez
Comment exposer l'impalpable dans un musée ? c'est le pari relevé par le Grand Musée du Parfum, à Paris qui est inauguré aujourd'hui. La scénographie choisie est résolument épurée, tout est fait pour que l'odorat soit roi afin que l'odorat ne soit pas perturbé par les autres sens.
Le visiteur suit un parcours qui lui fait découvrir l'histoire du parfum, les principales matières premières choisies par les parfumeurs, la chimie des odeurs, la mémoire olfactive et pour finir l'art du parfumeur.
Il y avait déjà des musées consacrés au parfum mais ils sont la propriété d'une marque comme Fragonard par exemple, sans compter le Musée de Grasse, centre historique de la production du parfum en France. Dans le cas du Grand Musée de Parfum, toute l'industrie du parfum soutient ce nouveau musée qui sera comme une vitrine du monde des parfums. Et bien sûr, on y trouvera une boutique entièrement consacrée au parfum, avec livres, parfums, et même un bar à fleurs. Un seul couac à tout cela : c'est à Paris, loin des pauvres nez toulousains !
Lieu : 73, rue du Faubourg Saint-Honoré - 75008 Paris -
Pour y aller : L'autopartage avec Citiz
Visite privée urgente
Demain, ne ratez pas la «Visite privée» que Stéphane Bern consacrera au Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon. Un chroniqueur des fastes monarchiques au secours d'un joyau de la République, c'est un comble, non ? parce que même si le MTMAD n'a pas le statut de musée national, il en a largement l'envergure, avec la richesse de ses collections, des pièces uniques au monde. Le sort du MTMAD est pour le moment assez précaire, puisque nous ne savons pas encore comment sera réglé son avenir. Nous attendons avec impatience la décision qui le classera définitivement au rang auquel il doit être, c'est-à-dire un musée national au rayonnement international.
Si vous avez raté des épisodes de cet imbroglio muséographico-culturel-économique-politique, vous trouverez quelques informations ici.
Rendez-vous demain jeudi 6 octobre devant votre télévision à 15h40, sur France2 pour découvrir les coulisses des collections uniques au monde du MTMAD.
Et sinon, après en replay ici.
ps : si vous ne l'aviez pas compris, je suis fan de ce musée, que je ne manque pas de visiter et de revisiter chaque fois que je passe à Lyon ou à proximité.
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À Barcelone
Lors d'un prochain passage à Barcelone, penser à aller visiter le Musée du design qui présente une importante exposition permanente «Vêtir le corps, silhouette et mode» tout un programme ! et encore ce n'est qu'une petite partie des collections qui est exposée.
Mon rêve : me laisser enfermer une nuit dans les réserves de ce type de musée... pour fureter, regarder... Toutes les silhouettes créées depuis plus de quatre siècle par tous les artisans des métiers de la mode y sont présentées, sans oublier les grands noms de la haute couture espagnole (Balenciaga, mais pas seulement) et des créateurs plus récents comme Josep Abril, Andrea Ayala, Miriam Ocariz.
Museu del Disseny de Barcelona
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Conversations dans la tribune VIP
Peut-être que le foot a une certaine utilité, finalement... J'étais persuadée que le foot, c'est le foot, et qu'en regardant un match, on pense foot, on parle foot, on chante foot. Ben non ! voilà qu'on y parle chiffons. Et même qu'on y prendrait conscience de l'importance d'un certain musée de tissus. Je rêve !
C'est ce qui s'est produit à Lyon lors d'un match de l'Euro où il fut question du Musée des Tissus de Lyon. Je vous laisse lire ici les détails... et signez la pétition si ce n'est déjà fait.
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Musée textile de Lavelanet
À Lavelanet, ville de longue tradition industrielle du Pays d'Olmes, dans les anciens locaux d'une manufacture de draps fondée en 1796, se trouve le Musée du Textile et de peigne en corne.
Au-delà des machines et des outils exposés, le musée s'attache à conserver les anciens savoir-faire du tissage, de la filature, mais aussi à la belle saison, le jardin textile médiéval présente les plantes utilisées soit pour leur fibre textile soit pour leur colorant. On peut aussi y participer aux ateliers de tapisserie proposés par une tapissière formée à la Manufacture des Gobelins à Paris.
Et pourquoi le peigne en corne ? parce que ce fut une industrie importante, liée à l'élevage bovin montagnard. Il reste encore quelques petites entreprises qui fabriquent toujours des peignes en corne, si agréables pour les cheveux.
Pour en savoir plus sur le textile pyrénéen : l'article de Michel Chevalier : «L'industrie textile pyrénéenne et le développement de Lavelanet»
Musée du textile - 65, rue Jean-Canal - 09300 Lavelanet
Tel 05 61 03 89 19
Quel avenir pour le MTMAD ?
MTMAD : Musée des tissus et des arts décoratifs de Lyon... la question est enfin débattue, en tout cas la question est posée à la Ministre de la Culture.
Pour en savoir plus : suivez ce lien et allez à la tranche qui commence à 1h49min. Il semble qu'on soit tout de même loin d'une solution. Donc, une affaire que nous continuerons à suivre ici. Et il est encore temps de signer la pétition demandant la sauvegarde de cet exceptionnel musée.
Pétitionons !
Il n'y a pas que les bombes qui détruisent des œuvres d'art, comme à Palmyre. Il a aussi la négligence, l'incurie, les conflits d'intérêts et d'autres petites choses mesquines qui risquent de provoquer la disparition du Musée des Tissus de Lyon qui est juste le plus grand musée au monde consacrée uniquement au textile.
Depuis un certain temps, la CCI de Lyon, propriétaire du musée, la Ville de Lyon, le Ministère de la Culture et quelques autres partenaires se renvoient la balle pour décider du sort du Musée des tissus.
Ce musée fondé en 1856, connu dans le monde entier, représente le patrimoine textile de la France avec plus de deux millions et demi de pièces venues du monde entier ; il retrace 4 500 ans d'histoire du textile, tant technique qu'artistique. Il abrite également une bibliothèque, un centre d'étude du textile ancien, des ateliers de restauration et d'expertise. Enfin, parmi ses missions, il reçoit de nombreux industriels, designers, artistes du domaine textile pour lesquels il constitue une source inégalée d'inspiration et de recherche. Sans compter que c'est un plaisir fantastique de le visiter chaque fois qu'on va à Lyon.
Donc, je vous invite à signer la pétition envoyée à Madame Pellerin, Ministre de la Culture pour protester contre cet abandon.
Ill. Blaireau au clair de lune, broderie 1896 Japon, tout simplement merveilleux.
Autre billet sur le Musée des Tissus de Lyon
Tresses entre lacets
Si vous passez par là-bas, il y a à La Terrasse-sur-Dorlay, dans la Loire, une exposition de textile contemporain consacrée à une technique textile très originale, quoique omniprésente dans notre vie quotidienne, En effet, dix-sept artistes se sont mis à tresser, lacer, serrer, détresser, entrelacer.
L'exposition temporaire «Textile contemporain» est proposé par l'association «Trame de soi», née il y a une dizaine d'années à Lyon. Elle propose de faire connaitre et apprécier les artistes du textile, ceux qui utilisent le textile comme matériau et qui s'émancipent de la vision «petits ouvrages de dames» ordinairement attaché à la création textile.
Le petit musée des tresses et lacets est installé dans une ancienne usine dont tous les métiers sont en état de marche et fonctionnent dans un vacarme assourdissant pour fabriquer, entre autres choses le croquet qui orne si souvent les vêtements pour enfants ou encore des lacets de chaussures. Les machines de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ont l'avantage, pour le visiteur, de ne pas être carénés, on peut donc voir tous leurs mouvements ce qui est assez fascinant car elles utilisent parfois plus d'une centaine de bobines.
Exposition textile : du 12 mars au 31 août 2015
Lieu : Maison des tresses et lacets - 119, route des Moulins - 42740 La Terrasse-sur-Dorlay - tel 04 77 20 91 06
Maison du textile
Dans les locaux de l'usine «La Filandière», on découvre les technique du tissage et les métiers à tisser, de la broderie.
La Maison du textile - 54, rue Roger-Salengro - 02230 Fresnoy-le-Grand
Écomusée du Roannais
Sur le même site d'une ancienne usine de tissu éponge cohabitent l'Écomusée du Roannais et le Musée de la maille. On y trouve, en plus des machines, une tissuthèque et une tricothèque pour la production textile ancienne et contemporaine comptant plus d'un million d'échantillons, un espace layettes et mailles des années 30, une machine à vapeur, la "boutique" du paysan-tisseur ainsi que différents audio-visuels sur l'histoire du textile roannaise, de 1850 à nos jours. Les collections ayant trait à la maille viennent de l'ancien musée de la Maille de Riorges.
Ecomusée du Roannais - Passage du général Giroud - 42300 Roanne
Tel.: 04 77 71 31 88
Mise à jour du 23-10-2017
Musée fermé en 2017. Pas de date de réouverture prévue.
Usine-pensionnat
Au XIXe siècle, l'industrie s'est parfois installée dans des pensionnats de jeunes filles tenus par des religieuses dans le but d'éloigner ces jeunes personnes des tentations du monde jusqu'à leur mariage, de leur constituer une dote en vue de ce mariage et bien sûr de les faire travailler pour le plus grand profit de leur employeur grâce à une main-d'œuvre toujours docile, toujours en bonne santé et régulièrement renouvelée.
Tout ceci se passait dans des usines-pensionnats surtout consacrés à l'industrie textile où certaines «pensionnaires» passaient six ou huit, même dix ans enfermées, logées, nourries, un peu payées.
C'est cette histoire que l'on peut visiter au Musée des Soieries Bonnet, ancien pensionnat-usine, véritable petite ville dans la ville.
Où : Musée des Soieries Bonnet - 72, clos du Musée - 01640 Jujurieux - les 04 74 37 23 14