/image%2F0486152%2F201302%2Fob_a526e0_tissus-indiens-2-rue-des-trente-six-ponts.JPG)
Puces sauratoises
Les premières puces couturières sauratoises étaient très agréablement organisées, l'accueil du matin très convivial avec thé ou café pour les exposants, une buvette bien sympathique, des gaufres (et du Nutella !). Tous les organisateurs étaient sur le pont, souriants et efficaces - mais c'est toujours comme ça je crois dans ce village.
Vers 10h, les visiteuses ont commencé à arriver. À 11h, il y avait une forte affluence qui menaçait de faire exploser la Maïsou.... Madame la Maire est passée faire la tournée des popotes et a promis de mettre les barnums à disposition, la prochaine fois.
Vers 13h, il y eut enfin une accalmie et les exposants en ont profité pour bavarder avec leurs collègues, il y eut des échanges de gâteaux entre exposants, on a pu soufflé un peu pendant les pique-nique improvisés derrière les stands. Puis, le flot des visiteuses a repris tout au long de l'après-midi mais les plus belles pièces étaient parties dès le matin. Il faut dire que les acheteuses du matin sont les plus féroces : elles viennent pour acheter, porte-monnaie en main, grand sac fourre-tout à l'épaule. Pas de chichi, le regard affuté, le pas décidé, éventuellement des échantillons en main pour bien assortir les couleurs, les matières.
Parmi les vendeuses : une ancienne couturière à la retraite, une association de patch, des clubs de couture, des artisanes locales, quelques individuelles, et d'autres encore, professionnelles ou amatrices, impliquées dans les loisirs textiles. Bref ce fut un beau dimanche, autant pour le plaisir de donner une seconde vie à des restes de tissus, de mercerie, que pour le plaisir de la discussion entre «connaisseuses».
Félicitations aux organisateurs pour ces premières puces couturières !
Saurat : J - 3
Dans mon billet annonçant les puces des couturières de Saurat, j'avais oublié l'affiche. La voici.Vous l'aurez compris, on vous attend de pied ferme dans la montagne.
Maison drôle
Tata Georgette est gourmande. Ses amies aussi. C'est pourquoi le Café couture a repris cette année encore le chemin de la Maison Drôle, petit salon de thé situé au fond de la rue Jouxt-Aigues.
Rituel : Tata Georgette arrive et sa première action, avant même d'installer sa machine à coudre, c'est de choisir quel gâteau déguster. Il faut dire que Koy, la cuisinière-pâtissière, travaille en finesse et délicatesse sur des classiques : gâteau au citron méringué, tarte chocolat-banane, crumble à la rhubarbe,... Il serait trop long de les énumérer tous. Puis, une fois le gâteau choisi, il convient de prendre un thé dont l'arôme s'harmonisera bien avec le goût du gâteau. Bref, l'affaire est d'importance.
Enfin, quand tout cela est mûrement choisi, il est temps de descendre dans la belle cave voutée où se réunit le Café Couture et d'y installer les tables, la machine à coudre, les éclairages pour accueillir les couturières, brodeuses et amatrices de travaux d'aiguilles en tous genres.
Le Café couture : un vendredi sur deux. Les gâteaux ne sont pas obligatoires (mais vivement conseillés !).
Blues d'automne
Mi-octobre : les journées raccourcissent et se déroulent en grande partie dans une lumière artificielle. De nombreuses personnes souffrent en cette période de l'année, et pendant une bonne partie de l'hiver, du blues hivernal avec une baisse du tonus, une fatigue lancinante.
Un moyen d'y remédier est de s'équiper d'éclairages d'intérieur «plein spectre» qui reconstituent quasiment l'éclairage naturel. Mieux encore si c'est avec une ampoule basse consommation, et même ionisante.
Autre avantage pour les couturières, ce type d'ampoule ne déforme pas les couleurs, leur laissant l'aspect qu'elles auraient à la lumière du jour. Donc, je résume : c'est bon pour le moral, pour la santé, pour les yeux. Une adresse pour ces ampoules magiques.
Par ailleurs, pour coudre ou pratiquer confortablement tout autre travail d'aiguille, l'éclairage optimal est compris entre 300 et 500 lumen (un lux / des lumen - un lux équivaut à une petite bougie allumée). Ce qui revient à dire qu'il faut prévoir un stock de 300 bougies en cas de panne d'électricité !
Pour rappel, le lumen est l'unité de mesure de l'éclairement lumineux, alors que le watt mesure l'unité de puissance d'un flux énergétique. Il est donc assez logique d'abandonner la notion de watt quand il s'agit de mesurer l'éclairement. Pour de plus amples explications physiques, vous lirez avec bonheur l'article suivant : http://fr.wikipedia.org/wiki/Lumen_%28unit%C3%A9%29 et aussi : http://en.wikipedia.org/wiki/Luminous_efficacy
«Fashion is a religion. This is the Bible*.»
Dès l'origine, au tout début du XXe siècle, Vogue a été le magazine de la mode, du luxe, du loisir (de luxe) et de l'art, avec un soupçon de potins mondains. Ces ingrédients, dosés diversement depuis 120 ans, sont affichés dès la couverture de la revue qui a été l'étendard de l'illustration de mode tout au long du siècle.
Toujours en adéquation avec l'esthétique de son époque, voire avec les mouvements artistiques, notamment à l'époque de l'Art nouveau, du surréalisme, Vogue a attiré les grands photographes, les illustrateurs de renom. Les couvertures sont désormais visibles sur le site de la Bibliothèque nationale de France qui conserve tout, même les revues de mode. Pour vous consoler de n'avoir pas pu assister à tous les défilés de la Fashionweek !
* Devise de Vogue
Vogue 1927
Boutis
Voilà la fraîcheur automnale qui arrive. Une technique fort ancienne et très répandue dans ne nombreuses contrées pour s'en protéger était le matelassage. Pour cela, on superposait plusieurs étoffes, en disposant la plus belle dessus et dessous, tandis que les couches intermédiaires étaient constituées de textiles usés, récupérés. S'isoler du froid et récupérer ont été les usages fondateurs du matelassage, mais très vite le matelassage a été une technique de création d'objets recherchés pour leur esthétique comme en témoigne le Tristan Quilt qui daterait de 1395.
En Provence, le matelassage a donné naissance au boutis qui était utilisé tant pour l'ameublement que pour l'habillement, notamment pour les jupons. C'est ce que verront celles qui feront un tour du côté de Calvisson à la Maison du boutis qui organise le weekend prochain «Boutis en fête» avec des expositions, des ateliers, et tout ce qu'il faut savoir à propos du boutis.
Pour celles qui ne pourront pas y aller, les ressources de la toile sont immenses...
Tristan Quilt - détail
Tendances créatives
La pluie d'automne revient. Il est temps de préparer nos loisirs d'intérieur en visitant le salon Tendances créatives qui revient à Toulouse le 10 octobre prochain pour quatre jours dans le hall 6 du Parc des Expositions.
Outre les très nombreux exposants commerciaux, il y aura une dizaine d'expositions textiles : artistes textiles (comme Marie-Christine Hourdebaigt dont une œuvre est reproduite dans ce billet), broderie, patch, teinture et autres techniques), des ateliers pour s'initier ou se perfectionner.
Espérer faire le tour en un peu plus de deux heures est probablement très ambitieux, mais Tata Georgette vous propose de visiter ce salon ensemble le jeudi 10 de 15h à 18h. Merci de vous inscrire selon la procédure habituelle !
Sinon, il vous restera trois jours pour y aller, d'autant que la météo est annoncée comme pluvieuse à souhait.
Mercerie moderne
Toulouse compte une nouvelle mercerie depuis le 19 septembre. Dirigée par Déborah Marin qui a une expérience de plusieurs années comme vendeuse en mercerie et Cécile Berghmans, la Mercerie moderne «Arrow workshop» propose tant les essentiels de la mercerie pour la couture qu’un beau choix de matériaux et de fournitures pour les loisirs créatifs. Le choix va d’ailleurs s’étoffer dans les mois à venir, avec des tissus (il y a déjà les marques Mikaël Mayer, Frou-Frou, France Duval), des laines, des feutrines, des perles... Déborah a ouvert avec l'idée de «dépoussiérer» la mercerie, de l'ouvrir aux tendances actuelles de «fait main»,
De plus, un bel atelier situé à l’entresol haut, au fond du magasin, recevra prochainement des ateliers.
La boutique est située au 11 de la rue Sainte-Ursule, au cœur du quartier «textile» de Toulouse, inévitable lors d'une séquence de shopping en ville.
Pour en savoir plus : Arrow Workshop
