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Tata-Georgette

billet du jour

Cent Idées – le retour

8 Juin 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Lectures textiles

Cinquante ans après la parution du premier numéro de Cent Idées, dont la parution avait cessé en 1988, au bout de 180 numéros mensuels, la revue Cent Idées est revenue.

Pour perpétuer l’engouement tenace qu’avait suscité cette revue culte des seventies, les nostalgiques se retrouvaient sur le Blog des Centidéalistes pour chercher, troquer, vendre, les anciens numéros, photographier, commenter les modèles proposés, le tout dans un esprit de vénération pour une revue qui savait être à la fois éclectique et spécialisée dans les loisirs créatifs, spécialement les loisirs textiles. 

La nouvelle équipe éditoriale, Turbulences Presse, est un éditeur auvergnat né en 2005, spécialisé dans les magazines pratiques grand public traitant les thèmes vie pratique, santé, sport, cuisine, toutes choses qui agrémentent bien la vie  et aussi quelques titres de presse enfantine – notamment avec le premier magazine de cuisine destiné aux enfants. Pour chaque titre, l’approche est originale autour d’un contenu a priori assez pointu.

Cent Idées (nouvelle mouture) en est déjà à son septième numéro et reprend le schéma éditorial qui avait fait le succès de Cent Idées (le premier), avec des ouvrages de différents niveaux dans les différentes techniques textiles, tout cela dans la bonne humeur et la joie de vivre. De plus, il y a des nouvelles rubriques  : jardin, cuisine, mais toujours sous l’angle « à faire soi-même » et aussi quelques reportages. Le tout dans une maquette renouvelée qui a tout de même un air de famille avec Cent Idées 1972-1988. Et pour le moment, bonheur  ! on n’y est pas envahi par des publicités hors de propos. Avec tous ces atouts, souhaitons longue vie à ce Cent Idées nouveau. Qu’on trouve le même plaisir à y trouver de l’inspiration, à le feuilleter. Sinon, gare  ! le patron S. Gouttebelle de Turbulences Presse applique un féroce principe économique  : dès qu’un titre vacille, perd de l’argent, il stoppe net la publication... Nous voilà prévenues  ! D’ailleurs, l’éditeur, prudemment, s’en tient à une périodicité semi-mensuelle, donc le prochain numéro paraitra en juin-juillet.

Disponible en kiosque ou sur abonnement.

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Belles lettres

3 Juin 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Billet du jour, #Ça n'a rien à voir quoique...

En ce moment, la Médiathèque Cabanis rend hommage à Bernard Arin (1938-2019), typographe qui a animé le Scriptorium de Toulouse, à la fin du XXe siècle, au sein duquel il a formé quasiment tous les grands noms de la typographie française actuelle.

Aïe  ! typographie  ? késako  ? et pourquoi dans ce blog  ?

Nous vivons dans un bain ininterrompu d’écriture mais regardons-nous la forme des lettres  omniprésentes  ? La typographie a une longue histoire qui évolue selon les instruments d’écriture, les usages et les supports de lecture et d’écriture. Tout cela est fort bien résumé ici... Derrière chaque caractère, se trouve un typographe qui dessine ou redessine pour la beauté de l’écrit, pour la facilité de la lecture. Comme cela a été fait pour le Garamond et de nombreux autres caractères historiques de l’Imprimerie nationale, par Franck Jalleau qui en a dessiné la version numérisée.

Dessiner un caractère, ce n’est pas seulement dessiner les lettres de l’alphabet, c’est les décliner en minuscules et capitales, en maigre et en gras, en italiques  ; à cela il faut ajouter les chiffres, les signes de ponctuation et symboles divers, et aussi les interlettrages, etc. sur lesquels s’appuiera ensuite la composition de la mise en page. Le but de tout cela est de composer des textes harmonieux pour l’œil. La  typographie accomplit pleinement sa mission quand le texte est visuellement « indolore » pour le lecteur  ; de ce fait c’est malheureusement un grand art invisible pour beaucoup de lecteurs qui ignorent jusqu’à son indispensable existence.

Le dessin d’un caractère est souvent un critère primordial de reconnaissance du type de texte que nous avons sous les yeux. Avant même de lire le contenu, on reconnait visuellement une collection de livres, une revue ou un journal, un site internet dès le premier abord. C’est aussi vrai pour les logos, comme ceux de grandes marques de haute-couture ou de prêt-à-porter ci-dessous, qui sont tous signés d’un grand nom de la typographie (qui se retrouvent chaque année à Lure).

La typographie est également présente dans nos ouvrages textiles, comme ces monogrammes anciens brodés.

Du temps où c’était la mode de marquer le linge de maison, ces monogrammes étaient très fréquents, notamment sur les draps. Ils signalaient autant l’appartenance familiale que le savoir-faire de la brodeuse. Les modèles étaient souvent empruntés à des caractères un peu « fioriturés » de la belle écriture manuscrite. Les derniers avatars de cette pratique font appel à des typographie « Art nouveau ». 

On trouve également beaucoup d’abécédaires, sous forme de kits à broder au point de croix, mais la plupart sont bien mièvres, avec des petites fleurs gentillettes et des zoziaux multicolores.

Il est regrettable que depuis les années 1930, la plupart des ouvrages proposés par les éditeurs d’ouvrages ou par les revues s’en tiennent à cette vision surannée de la typographie et de la calligraphie car il y a beaucoup d’inspiration à puiser dans la typographie contemporaine. Nos amies quilteuses l’ont bien compris et ont renouvelé leur approche de la lettre en colorant, redessinant l’alphabet, s’inspirant de la création artistique contemporaine ou tout simplement de notre perception actuelle des arts visuels.

De même, de nombreux artistes textiles jouent avec les lettres, comme Annette Messager, ci-dessous  :

En tout cas, pour découvrir quelques typographes contemporains ou pour compléter vos connaissances en typographie, cette petite  – mais très intéressante – exposition est à voir au troisième étage de la Médiathèque Cabanis jusqu’au 12 juin, à Toulouse.

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Macramé

21 Mai 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Atelier, #Billet du jour, #Lectures textiles

Le macramé revient en vogue depuis quelques temps déjà. Loin du casse-tête qui fait des nœuds au cerveau, c’est une technique textile qui permet la réalisation de très beaux objets à mi-chemin des arts folkloriques et de l’esthétique contemporaine.

Pour s’y essayer, quelques livres sont parus récemment. Tout d’abord, « Macramé l’art de faire des nœuds » publié par Merci les livres. En fait, il s’agit plus d’un dépliant – au prix modique de 5,95€– consacré aux bases, une sorte d’aide-mémoire portatif qui peut utilement accompagner les débutants.

Macramé
Macramé  - Merci les Livres - 9782383550549 -
 
Pour s’aventurer plus avant dans la confection d’objets, « Macramé, une passion créative » de Fanny Zedenius, designer suédoise dont les créations et les livres ont largement contribué au renouveau et au succès actuel du macramé, propose la réalisation de 20 modèles. Édité par Mango en 2020.
Macramé. Une passion créative - mango - 9782317022838 -

Soyons fous  ! ajoutons des couleurs au macramé avec « L’Atelier macramé tout en couleurs » de Françoise Vauzeilles, édité par Marabout, propose des objets décoratifs pour la maison. Cela n’a l’air de rien, mais ajouter des couleurs à la forme complique bigrement le travail.

L'atelier macramé tout en couleur - Marabout - 9782501168960 -
Pour finir cette sélection, « À la fin de ce livre vous saurez faire du macramé » de Tiffany Alleen, Kim Lightbody, Caitlin Keegan, Marie-Noëlle Pichard, publié par Dessain&Tolra. Ouvrage qui propose  une récapitulation des nœuds de base, puis une vingtaine d’ouvrages décoratifs.
A la fin de ce livre vous saurez faire du macramé - Dessain et Tolra - 9782295014221 -

Faites de bons nœuds...

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Un échantillon tu feras pour chaque ouvrage

18 Mai 2022 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Atelier, #Billet du jour

Pour chaque ouvrage, au crochet ou au tricot, que l'on entreprend, la réalisation préalable d’un échantillon est indispensable.

Habituellement, on préconise un carré de 10x10cm. Dans certains cas, notamment si le motif est de grande dimension, un carré plus grand sera plus approprié.

À partir de cet échantillon, on peut voir plusieurs choses  : si la fibre est facile à travailler, si les aiguilles sont du bon calibre, si la fibre choisie met bien en valeur le point que l’on se propose de tricoter ou de crocheter, si au final, le résultat correspond à nos attentes.

L’échantillon a aussi d’autres fonctions comme de servir à calculer la quantité de fibre nécessaire. Pour cela, on pèse le carré, soit par exemple 10x10cm = 100cm2 = x grammes.

On applique ce résultat à la surface totale de l’ouvrage, mesurée d’après les mensurations du patrons.

Concrètement, cela donne par exemple  : 100cm2 /6g. Pour 3000cm2, on a donc 6g x 30  : 180g ou encore 4 pelotes de 50g. Car bien sûr, on arrondit les résultats à la valeur supérieure.

Pour les manches et les formes courbes, on arrondit en se servant des mesures maximales.

Enfin, la dernière utilisation de l’échantillon, au tricot, sert à s’entraîner à rattraper une maille perdue... c’est très intéressant pour les points complexes, ajourés, à maille double ou glissée, etc.

Bien sûr, il est préférable de laver l’échantillon selon les préconisations figurant sur les pelotes de laine, puis de le bloquer bien d’équerre pour le faire sécher à plat, afin d’avoir le rendu de l’ouvrage fini.

Sans oublier qu’il est parfois nécessaire de faire plusieurs échantillons – en prenant des aiguilles plus fines ou plus épaisses, un demi point peut faire une grosse différence. Ce qui est sûr, c’est que contrairement à certaines réticences, tricoter ou crocheter un ou plusieurs échantillons peut éviter beaucoup de perte de temps lors de la réalisation de l’ouvrage.

 

Et quand au bout d’une longue carrière de tricoteuse, on se retrouve avec un plein tiroir d’échantillons... qu’est-ce qu’on fait  avec ? un tapis pour le chat  ? en se remémorant tous les beaux ouvrages réalisés.

 

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