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à Toulouse et dans ses environs...
Peindre avec une aiguille ?
9 Juillet 2020 , Rédigé par Tata Georgette Publié dans #Art textile, #Billet du jour
Comme vous l'avez sans doute constaté dans l'Agenda, un nouvel atelier vient d'ouvrir près de Toulouse, le Plumarium à Lèguevin. S'il n'est pas consacré exclusivement aux arts textiles, ceux-ci y tiennent toutefois une place très honorable. Dès à présent, les ateliers de broderie animés par Catherine Monplaisi se proposent de vous faire découvrir deux techniques raffinées : la peinture à l'aiguille et la broderie Lunéville.
Tombée par hasard, dit-elle, dans la broderie à l'aiguille - mais y-a-t-il de vrais hasards ??? - elle a suivi une formation initiale chez Catherine Laurençon (MOF 2011, rien que ça !), puis elle a affiné son travail sur les nuances, les ombres, les lumières.
Catherine Monplaisi préfére partir d'une aquarelle, notamment celles de Redouté pour les fleurs, plutôt que d'une photo, pour ne pas être prisonnière d'un rendu «objectif», pour utiliser l'objet représenté non pas comme fin en soi mais comme support à une œuvre textile originale. Et puis aussi parce que l'aquarelle rend très bien la lumière, le grain du papier, tout comme le pastel.
L'objectif est de réaliser une broderie, figurative le plus souvent, quoique les motifs géométriques ou abstraits peuvent fournir d'excellentes sources d'inspiration. On peut également s'inspirer de nombreux artistes, j'imagine assez bien Turner, Odilon Redon, pourquoi pas Soulages ? pourquoi pas Enki Bilal ? Il ne s'agit pas de recopier platement, mais d'interpréter une œuvre graphique.
Pour les aspects techniques, le passé empiétant est quasiment le seul point utilisé, mais encore faut-il arriver à lui faire donner tout son potentiel car c'est typiquement le genre de point qui peut complètement «écraser» une broderie. Lors des stages, on utilise du mouliné de coton DMC dont on prélève UN fil, brodé sur de la toile de lin. On peut également utiliser de la soie plus chère mais qui a un rendu plus brillant, de la laine qui donne un beau volume aux points. Le très riche nuancier DMC permet de travailler les couleurs d'une façon extrêmement précise et fine. Bon, combien de fois ai-je dans ce billet employé des mots suggérant la finesse, le raffinement ? Vous l'avez bien compris, les amatrices de travail «à l'arrache» ou d'arte povera peuvent passer leur chemin. Mais celles qui veulent approcher l'art élégant et subtil de la peinture à l'aiguille... accourez, les places sont comptées lors des prochains stages de peinture à l'aiguille. Cela se passe au Plumarium.
Et la broderie Lunéville ? dans un prochain billet...
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